Extrait de la Cpuverture de Juris Association

Les impacts du règlement n° 2018-06 sur l'organisation et la gouvernance

Interview de Paul Prud'homme, Président du Comité Expert IDEAS et Alain Levrard, Président du Comité Label, pour la revue JurisAssociations n° 602 sur la Réforme comptable des associations.

La nécessité de moderniser les comptes des associations et fondations est dictée par l’évolution des modes de financement et des attentes des parties prenantes, ce qui conduit à une réflexion sur la gouvernance et une adaptation de l’organisation pour une meilleure transparence financière.

En quoi la réforme contribue-t-elle à la bonne gouvernance financière?

La mise en place des nouvelles dispositions comptables (1) suppose que les dirigeants arrêtent un certain nombre de règles internes permettant notamment le traitement des ressources, comme les legs et donations, adapté à l’entité. Ainsi, une définition claire des valeurs d’entrée dans le patrimoine sera à arrêter en interne. Il en va de même de la détermination des fonds reportés en fin d’exercice et du traitement des dettes et provisions pour charges sur legs. Les instances de gouvernance auront par ailleurs à se prononcer sur la comptabilisation ou non des contributions volontaires en nature, qui devient obligatoire sauf décision contraire dûment motivée de l’entité.Enfin, pour intégrer les avancées relatives aux comptes annuels, les dirigeants auront à repenser, dans un cadre plus ouvert, la présentation d’ensemble des états financiers – à savoir le bilan, le compte de résultat et l’annexe, dont le compte de résultat par origine et destination (CROD) et le compte d’emploi annuel des ressources collectées auprès du public (CER).

Comment une association labellisée prépare-t-elle les adaptations organisationnelles?

Sauf mise en œuvre anticipée possible, le nouveau règlement est applicable obligatoirement aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2020. Son application, qui constitue un changement de méthode comptable, suppose une analyse des soldes d’ouverture de l’exercice de première application afin de traiter les positions bilancielles selon les nouvelles règles. Aussi, les services en charge du suivi et du traitement des legs et des donations doivent s’organiser afin de mieux appréhender dans le temps la réalisation juridique de ces opérations souvent complexes. Pour répondre à cette nouvelle exigence, l’entité devra disposer d’une information juridique et financière plus rapide et plus détaillée de la part des professionnels en charge de la réalisation des legs. La mise en œuvre du nouveau règlement peut constituer une opportunité pour procéder à une revue critique des nomenclatures et de l’organisation comptables. Il en sera de même pour l’adaptation des systèmes d’information traitant des libéralités. Le mode d’élaboration du CER sera à adapter pour pouvoir établir préalablement le CROD. Pour réaliser avec succès ces transitions, des efforts de formation devront être engagés au sein des entités. Quant aux autres parties prenantes, lecteurs et utilisateurs des comptes, elles devront être sensibilisées aux impacts de ces nouvelles règles sur les états financiers.

 

En quoi la labellisation et l’intervention des experts-comptables et des commissaires aux comptes contribuent-elles à la transparence financière ?

La transparence financière et le respect de la réglementation font partie intégrante des fondamentaux d’IDEAS. Pour obtenir le label éponyme, les entités candidates doivent présenter des comptes certifiés par des commissaires aux comptes et se soumettre à des contrôles externes réalisés par des experts-comptables indépendants. Ces professionnels vérifient le respect des indicateurs du référentiel de bonnes pratiques d’IDEAS. Accompagnant les associations et fondations dans une démarche de progrès, IDEAS contribue à l’amélioration permanente des pratiques conduisant à une meilleure transparence financière.

1- Règl. Anc no2018-06 du 5 déc. 2018, homologué par arr. du 26 déc. 2018, JO du 30, texte no51.

Article extrait de la revue JurisAssociations n° 602 du 1er juillet 2019, sur la Réforme comptable des associations.

Reproduction interdite sans l’autorisation de Juris éditions © Éditions Dalloz – www.juriseditions.fr


Image du Guide des générosités 2019

Parution : Guide des générosités 2019

France générosités en partenariat avec LexisNexis, publie le Guide des générosités, à l’attention des responsables des libéralités au sein des organisations, associations et fondations mais aussi des notaires et de leurs collaborateurs.


Photo de Suzanne Chami, Déléguée Générale d'IDEAS signe la charte

Une charte des engagements réciproques entre la Ville de Paris et les associations

Photo de Suzanne Chami, Déléguée Générale d'IDEAS signe la charte

Résultat de 6 mois de travail collaboratif auquel IDEAS est heureux d’avoir contribué, la charte des engagements réciproques, après avoir été votée par le Conseil de Paris, a été signée le 11 juillet 2019 par la Ville de Paris et de nombreux acteurs du secteur associatif, avec le soutien du Mouvement associatif.

Destinée à renforcer la collaboration entre la Ville et les associations parisiennes, à les guider dans leurs relations quotidiennes comme dans l’élaboration de leurs projets communs, mais également et surtout à permettre de dessiner ensemble le paysage de la vie citoyenne et associative, la Charte des engagements réciproques a été signée le 11 juillet par les acteurs majeurs du secteur associatif de la Ville de Paris.

Retour sur la démarche

La Charte est le résultat d’une démarche de co-élaboration : une large consultation en ligne au mois de février dernier, suivie d’une série d’ateliers de travail qui ont permis de réunir près d’une centaine d’acteurs de terrain au mois d’avril. Un comité associatif (instance de représentation de l’ensemble des associations de terrain, fédérations et structures d’accompagnement) a été constitué pour orienter les travaux et en faire la synthèse, aidé par un comité de rédaction constitué de membres volontaires.

Le document de la Charte est constitué de trois volets :

  • Un préambule, espace d’expression politique des ambitions qui sous-tendent la démarche;
  • Une série d’engagements portés par la Ville à destination des associations ;
  • Et une série d’engagements communs portés par les associations vis-à-vis de la Ville.

#Conseil-parisien-des-associations


Image reprenant le titre : Mobilisation en faveur du mécénat

Retour sur la mobilisation en faveur du Mécénat

Avec les acteurs de la générosité, IDEAS s’est mobilisé ces derniers mois pour faire part des inquiétudes des associations et des fondations sur la réforme envisagée du mécénat. Il s’agit de démontrer que le mécénat ne constitue pas une niche fiscale mais bien un investissement dans l’intérêt général. Si les dernières nouvelles vont en faveur d’un report des décisions, fruit de notre mobilisation collective, la vigilance reste de mise.


Image reprenant le titre : Hommage à JP Worms

Hommage à Jean-Pierre Worms

IDEAS s'associe à l'hommage de la Fonda et partage la grande tristesse de voir partir Jean-Pierre Worms. Un citoyen engagé pour la démocratie locale et participative, fervent militant de la liberté associative et de l'initiative citoyenne, son enthousiasme et son humanisme vont nous manquer.

Pour lire l'hommage de la Fonda, cliquer ici.


Logo des marathons de la Fonda

La Fonda : compte-rendu des marathons du Faire ensemble

Retour sur les marathons du Faire ensemble. Dans le cadre de sa démarche Faire ensemble 2030, la Fonda a organisé, les 18 et 19 juin, deux journées de travail et d'échanges autour d'enjeux liés aux Objectifs de Développement Durables adoptés par les Etats membres de l'ONU.

Les marathons du Faire ensemble visent à accélérer la coopération entre acteurs autour de ces 3 grands enjeux :

La santé inclusive

L'habitat et énergie

Les communautés de réussite éducative

 

Ils ont pour objectif de préfigurer des communautés d'action au service de l'intérêt général, œuvrant dans un ou plusieurs des trois champs d'activités et coopérant ensemble autour d'un cap stratégique et d'un territoire communs, dans le cadre d'une stratégie d'impact collectif.


Plus d'infos sur l'article de la Fonda, en cliquant ici.

 

Télécharger le compte-rendu de l'événement, en cliquant ici.


Publication du Rapport du HCVA : " Rôle et place des associations dans le contexte des nouveaux modèles d'entreprise..."

Consulter le Rapport

Au cours de la séance plénière du 2 juillet 2019, le Haut Conseil à la vie associative a adopté un rapport répondant à une saisine formulée en janvier 2019 par le ministre chargé de la vie associative, Gabriel Attal. 

Ce travail s’inscrit dans la suite des réflexions engagées en 2017 sur  » les associations et l’entrepreneuriat social  » et porte notamment sur la manière dont les associations peuvent adapter leur modèle dans un contexte marqué par les réflexions qui traversent également les autres formes d’entreprise.
Comment dans ce contexte, les associations peuvent-elles préserver leurs spécificités, leur mode de gouvernance et leur gestion désintéressée tout en poursuivant leurs missions au profit du plus grand nombre ?


Image reprenant le titre Regards croisés sur l'évaluation en association

Séminaire évaluation des associations

L'Institut IDEAS a participé au Séminaire le 5 juillet dernier " regards croisés sur l'évaluation en association " co-organisé par la DJEPVA et Le mouvement Associatif.

L'objectif de cette rencontre : contribuer à se forger une culture commune de l'évaluation entre familles associatives, acteurs publics et privés porteurs d'une politique ou d'une stratégie d'appui envers les associationsLors des ateliers de la matinée, nous avons pu échanger collectivement sur des questions de fond :

-Quels bénéfices à évaluer ?

-Sens de l'évaluation : exercice de redevabilité ou d'apprentissage ?

-Qui dit ce qui compte ? Implication des parties prenantes

-Quelles sont les spécificités possibles des démarches d'évaluation portées par des associations ?

L'Institut IDEAS salue cette initiative qui contribue à l'élaboration d'une doctrine partagée pour nourrir une politique inter-associative et interministérielle de la montée en compétence de tous les acteurs.


Appel à candidatures 2019 « Recherche sur le fait associatif »

L’Institut français du Monde associatif, récemment créé, lance son premier appel à projets de recherche afin d'enrichir la connaissance sur les associations et le fait associatif. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 15 septembre.

Lancé en janvier 2019, l’Institut français du Monde associatif s’est créé sous le statut de fondation sous l’égide de la Fondation pour L’Université de Lyon, reconnue d’utilité publique.

Il a pour ambition de promouvoir et de développer la connaissance des associations, pour faire reconnaître le plus largement possible leur contribution à la société et à la démocratie, et pour répondre aux besoins de connaissance exprimés par le monde associatif.

Ses objectifs sont d’inciter à la recherche sur le fait associatif et de l’orienter sur des sujets d’intérêt, et de mettre à disposition les résultats de la recherche et l’ensemble des ressources de connaissance auprès du secteur.

Il travaillera en lien étroit avec l’ensemble des organismes et réseaux œuvrant pour la même ambition, dans l’ensemble du territoire français et à l’étranger.

Contexte

Les associations prouvent leur capacité à prendre en charge des pans entiers de l’intérêt général, aux côtés et en complémentarité des pouvoirs publics. Leur nombre et leur diversité ainsi que leur foisonnement créatif montrent qu’elles sont prêtes à accompagner les grandes mutations sociétales en cours, qu’il s’agisse de cohésion sociale et territoriale, de culture et d’éducation, de solidarité avec les personnes vulnérables, ou de développement durable et d’économie collaborative.

Par leurs processus décisionnels participatifs et par leur apport collectif à la société en tant que corps intermédiaires, elles contribuent activement à la vitalité démocratique.

Nos concitoyens leur font davantage confiance qu’aux autres institutions et les chiffres (Tchernonog et Prouteau, 2019) témoignent de leur poids dans la société française : 1,5 millions d’associations, 33 000 créations/an, 1 758 500 salariés, un budget de 113 Milliards d’euros ; avec 22 millions de bénévoles (soient 43% de la population de plus de 18 ans) le bénévolat au sein d’associations représente la première forme d’engagement des Français.

Un ensemble de chercheurs pionniers dans les universités ont été les infatigables animateurs de l’œuvre de connaissance, statistique et qualitative, du monde associatif. Leur œuvre doit aujourd’hui être poursuivie, comme le préconise le rapport Pour une politique de vie associative ambitieuse et le développement d’une société de l’engagement du Mouvement associatif (avril 2018) : les travaux liés à la connaissance du fait associatif ou encore des évolutions associatives et les analyses comparatives au plan européen et international restent limités ; la mobilisation du milieu universitaire peut être développée sur ces sujets ; les moyens et méthodes d’exploitation des « données ouvertes » doivent encore être structurés.

La création de l’Institut français du Monde associatif s’inscrit dans cette voie, pour que la recherche augmente en volume et que de jeunes chercheurs aient des occasions plus identifiables et plus nombreuses de se mobiliser sur le sujet associatif. C’est l’objet de présent appel à candidatures de recherche.

Parti pris de l’appel à candidatures

Ce premier appel à candidatures, exploratoire, a pour objectif d’être le plus ouvert possible. Il s’adresse à l’ensemble des chercheurs des disciplines des sciences humaines et sociales. Son objet est « le fait associatif » dans toutes ses dimensions politiques, juridiques, sociologiques, économiques, ou historiques. Il est également ouvert à toutes les méthodologies de recherche et orientations théoriques : recherche académique, recherche-action, recherche appliquée et opérationnelle, recherche participative.

 

L'appel à candidatures est ouvert jusqu'au 15 septembre 2019.

En savoir plus et adresser sa candidature >


Retour sur la table ronde IDEAS du 17 juin

A l’issue de son Assemblée Générale, IDEAS a rassemblé ses parties prenantes autour d’une table ronde, suivie d’une réception, pour un moment d’échanges et de convivialité.

L’institut IDEAS a fait salle comble lundi 17 juin dernier pour son évènement annuel. Dès 18 heures, plus de 80 personnes, d’horizons très divers, se sont rassemblées, au siège du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables (CSOEC).

Associations et fondations, conseillers bénévoles, partenaires, mécènes et philanthropes, membres des Comités Label et Expert d’IDEAS ont été chaleureusement accueillis par Chakib HAFIANI, Président du comité Non Marchand du CSOEC, qui a rappelé l’engagement du Conseil aux côtés de l’institut, en qualité de fondateur, inspirateur et partenaire de la visibilité d’IDEAS auprès de la profession, grâce à la mise en œuvre de nombreux projets communs tels que l’organisation d’une table ronde au Forum national des associations et des fondations (FNAF) d’octobre 2018.

Le CSOEC a également organisé avec IDEAS une formation dédiée, dans le cadre d’un IDEASLab, sur le nouveau règlement comptable, en partenariat avec la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC). Cette formation, la 1ère organisée à ce niveau d’expertise pour les dirigeants et responsables administratifs et financiers des associations, a répondu à une attente forte et a été vivement appréciée des très nombreux participants.

Isabelle GOUGENHEIM, Présidente d’ IDEAS, a souligné la contribution active de l’institut aux travaux des  » Think Tanks « , têtes de réseaux, espaces de réflexion et prospective du monde associatif, et a partagé son optimisme et sa confiance dans la capacité de transformation d’IDEAS au bénéfice des acteurs de l’intérêt général.

Marie-Claude CAPOBIANCO, Directrice Croissance & Entreprises, membre du Comité Exécutif du Groupe BNP Paribas, se souvient de la création d’IDEAS et salue le chemin parcouru dans l’aide à la montée en compétences du milieu associatif et, notamment, le travail d’accompagnement personnalisé des organismes. Cette démarche rigoureuse s’inscrit dans une tendance de fond : l’exigence croissante d’amélioration des pratiques pour une efficacité et une efficience des missions sociales toujours mieux mesurées et mieux maitrisées.Pour accompagner ce mouvement, BNP Paribas a créé la Direction de l’Engagement dont le directeur est membre du Comité Exécutif de la banque.

Sa mission est de définir et de mettre en œuvre l’engagement de l’entreprise dans les domaines essentiels pour l’avenir de notre société : développement économique, environnement et transition énergétique, inclusion sociale et valorisation des territoires ainsi que diversité et promotion du respect des Droits de l’Homme. Elle agit pour que tous les collaborateurs jouent un rôle actif dans cette dynamique d’engagement.

Sa vision est de créer la  » coalition positive  » du monde public et du monde privé pour l’amélioration de la société.

Paul PRUD’HOMME, Président du Comité Expert IDEAS, a ensuite animé la table ronde sur le thème  » Evolutions, mutations, de quoi parle-t-on ? La réponse d’IDEAS dans le nouveau Guide des Bonnes Pratiques « . Trois intervenants de référence, représentatifs le positionnement unique de l’institut au carrefour des mondes associatif, de la philanthropie et du mécénat, ont partagé leurs points de vue éclairants sur deux thèmes clés des évolutions à l’œuvre : la Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) et la mesure de l’impact social.

Philippe JAHSHAN, Président du Mouvement Associatif et de Coordination SUD, a résumé ce que produit le monde associatif : du lien social, une économie plus solidaire, la dynamisation de la démocratie. Malgré des obstacles nombreux en termes de moyens, ressources, méthodes, cultures, environnement fiscal, le mouvement associatif s’est toujours engagé dans une action commune pour se professionnaliser, développer une culture de la qualité et de la relation avec les parties prenantes. Si le secteur amorce seulement une réflexion transversale sur la RSO, ce n’est pourtant pas un sujet absent des préoccupations des associations.

Concernant la mesure d’impact, Philippe JAHSAN souligne l’importance de la prise en compte de la temporalité ; et précise :  » ce que l’on peut mesurer sur le temps court relève de la notion de résultat et non de l’impact.  » C’est pourquoi le monde associatif milite pour la prise en compte du temps long, nécessaire à la transformation. Philippe Jahshan rappelle que les ONG se sont emparées du sujet depuis plus de 20 ans en lien avec leurs bailleurs car le succès de la démarche est lié à la qualité du dialogue engagé avec eux afin de co-construire les indicateurs pertinents et utiles à l’amélioration des pratiques.

Arthur GAUTIER, Directeur Exécutif de la Chaire Philanthropie de l’ESSEC, analyse la notion de partie prenante appliquée à la relation entre fondation distributrice et association. La relation fondation et association n’est pas celle d’un donneur d’ordre et d’un exécutant mais plutôt un binôme de co-traitance. Ensemble, l’association et la fondation adressent un besoin sociétal non couvert, chacune dans son rôle. La priorité peut être de financer une action mais aussi d’aider l’entité à grandir (en finançant de la formation, de la mesure d’impact)Sur la mesure d’impact, l’essentiel est de définir d’abord ce que l’on veut mesurer, ce qui ramène à la raison d’être de l’entité. Pour aller plus loin, et pour accompagner la mise en œuvre de ces démarches, l’ESSEC a produit un MOOC lancé en février 2019.

Christophe VERNIER, Secrétaire Général de la Fondation Crédit Coopératif, note l’élargissement vers la RSO et la mesure d’impact du nouveau guide et engage à donner envie aux entités de progresser plutôt que sanctionner la non-conformité.  » Pour l’entité c’est d’abord une expérience d’introspection et d’échange collectif au sein de l’entité « .

La mesure d’impact,  » Cela fait peur et pourtant c’est stimulant ! « .

Bien sûr, il ne faut pas conditionner le financement à un résultat quantifié, car le risque est grand de s’éloigner des publics les plus fragiles. La démarche de mesure d’impact est avant tout un outil d’introspection qui permet d’améliorer ses pratiques et aussi de mieux rendre compte à ses parties prenantes.

La soirée s’est poursuivie par un cocktail, mis en place par le traiteur solidaire ” Un Monde gourmand “, donnant à chacun l’opportunité de nouvelles rencontres et d’échanges tant sur les thèmes abordés lors de la table ronde que sur l’actualité d’IDEAS et du secteur associatif.

En sortie de cet événement, François CONTENT, Vice-Président IDEAS, partage son ressenti :” Tout d’abord être en ce lieu rappelle les liens forts tissés entre le CSOEC et notre Institut, liens dont nous sommes très heureux, comme nous le sommes de la qualité des intervenants, du public et de leurs échanges pendant tout l’événement.

Je suis également très fier de la présentation du nouveau guide, pour 3 raisons : il va aider les associations à répondre aux enjeux nouveaux issus des évolutions du secteur associatif ; il est le fruit d’une co-construction entre des concepteurs aux profils variés puis d’une très large consultation d’experts et d’acteurs du secteur associatif et de la philanthropie ; enfin, il a dégagé un consensus sur le fait de ne pas se placer dans la normalisation des pratiques mais bien dans l’encouragement aux bonnes pratiques au sein des associations. Dans le nouveau Guide IDEAS, le remplacement du mot indicateur par bonne pratique est révélateur de cette valorisation des améliorations.

Le débat était porteur de beaux messages pour le secteur associatif, promoteur de l’initiative citoyenne, dans une démarche où l’on est ” au service ” et non pas ” asservi “, réunissant des parties ” prenantes ” et non ” exécutantes ” ou ” passives “. Il a rappelé également l’échelle de temps sur laquelle le secteur évolue et le besoin de rechercher le temps pertinent pour chaque action et la mesure de son impact. Cette soirée était une belle illustration que les alliances et la collaboration améliorent les pratiques et le faire ensemble ! ”

L’équipe d’IDEAS est très heureuse d’avoir partagé ce moment avec vous et remercie vivement toutes celles et ceux qui ont contribué au succès de cette soirée.