[19/03] Formation "devenir administrateur d'une association" par l'IEDH
L'IEDH, partenaire de l'Institut IDEAS, organise une journée de formation à destination des nouveaux ou futurs administrateurs d'association.
L'objectif de ce stage est de permettre de définir la mission de membre du conseil d'administration dans l'association et de distinguer les missions et les périmètres d’intervention de ses différentes instances. Aussi, il permettra d'appréhender le juste positionnement vis-à-vis des acteurs de terrain, bénévoles, salariés, bénéficiaires.
“Devenir administrateur d'une association“
Vendredi 19 Mars 2021 à Paris
Intervant : Sandrine DUSONCHET, formatrice IEDH
Les organismes accompagnés par l’Institut IDEAS bénéficient de conditions préférentielles. Contactez-nous
Qu’est-ce qui m’a fait accepter cette mission ? Quelles sont mes motivations à jouer ce rôle ? Suis-je légitime ?
Comment fonctionne l’association dont je deviens administrateur ?
Quelle est ma mission comme (nouvel) administrateur d’une association ?
Comment porter mes valeurs et mes convictions tout en étant membre d’un collectif animé par une vision/un projet ?
Quelles posture et relation de travail vis-à-vis des salariés en responsabilités, des bénévoles, des partenaires ? vis-à-vis des autres membres du C.A. ?
- Mes leviers de motivations, mes compétences
- Le rôle d’administrateur vs bénévole de terrain, conseiller municipal, administrateur d’entreprise…
- Rôle et fonctionnement du C.A. ( Cf statuts, règlement intérieur, …)
- La dynamique collective d’un conseil d’administration
- L’articulation avec les autres instances (assemblée générale, bureau, comité de direction, …)
- Juste positionnement vis-à-vis des acteurs de terrain, bénévoles, salariés, bénéficiaires ( posture non hiérarchique)
"Soutenir la vie associative et son accompagnement est un impératif vital" par Philippe Jahshan
Credit photo : Coordination SUD
Interview de Philippe Jahshan , président du Mouvement associatif et ancien président de Coordination SUD.
Article paru initialement dans le dossier spécial de Juris Associations n°616 (avril 2020)
Philippe Jahshan, vous présidez Le Mouvement associatif depuis 2016. Pouvez-vous nous présenter le rôle de cette organisation ?
Le Mouvement associatif est la représentation nationale et régionale des associations de France tous secteurs confondus. C’est, à l’origine, le regroupement national des principales coordinations et fédérations associatives, de la culture et du patrimoine, de la famille, de l’éducation populaire, de l’environnement, du sport, du sanitaire et social, de la solidarité internationale, de la défense des droits, du tourisme social ou encore des associations étudiantes. Depuis 2019, il s’est ouvert à toute association nationale en plus de ses composantes fédérées. Il représente directement et indirectement pas moins de 700 000 associations en 2020.
Notre rôle est de porter, de valoriser et d’incarner ce qui fait commun à toutes les associations d’intérêt général, de défendre leur place fondamentale dans la société et de plaider pour des politiques publiques ambitieuses en faveur de la vie associative.
En 2020, on compte 1,5 million d’associations qui mobilisent jusqu’à 20 millions de bénévoles et emploient plus de 1,8 million de salariés. C’est un poids économique de 113 milliards d’euros. Le processus de création associative demeure très dynamique avec environ 70 000 nouvelles associations par an. Le bénévolat s’est fortement accru entre 2013 et 2017, passant de 13 à 20 millions d’individus, et la jeunesse en France fait partie des jeunesses les plus désireuses d’engagement en Europe. Cela se vérifie notamment dans le succès croissant du service civique volontaire qui ne répond qu’au tiers des demandes des jeunes.
Si on ne peut que se réjouir de cette vitalité exceptionnelle à la base, on doit aussi s’inquiéter du fait qu’elle reste très fragile. L’environnement des associations s’est fortement dégradé ces dernières années. Nous assistons à un phénomène de resserrement au sommet, souvent contraint par les nécessités économiques, et le milieu de tableau est en grande souffrance. Les associations sont soumises à des contraintes croissantes et doivent dans le même temps continuer à s’adapter à un environnement très mouvant : instabilités financières et fiscales, concurrence accrue du secteur marchand, mais aussi nouvelles formes d’engagement des citoyens accompagnées de nouvelles exigences.
Quel est le constat du Mouvement associatif sur l’évolution des pratiques associatives au regard des mutations de l’environnement ?
Notre économie a été particulièrement malmenée depuis 15 ans, il faut le dire. De fait, la prédominance du prisme concurrentiel dans l’économie, conjuguée à la baisse des financements publics, a fragilisé les acteurs associatifs, suscitant des tensions de plus en plus dures sur les moyens de concilier l’éthique et le sens du projet associatif, avec les contraintes croissantes de pérennisation des activités. Or, il faut ici rappeler, comme le dit Jean-Louis Laville, que l’économie associative n’obéit pas à une logique d’accumulation ni à un comportement dicté par les calculs de rentabilité et d’utilité individuelle, mais qu’elle met en oeuvre une activité non séparable du collectif dans lequel elle s’insère et reposant sur ses seules richesses, c’est-à-dire sur la force du travail et de l’engagement humain, qui est son premier capital.
Les associations explorent, testent, recherchent et offrent des solutions. Il faut savoir les voir, les accompagner et les aider à fleurir. Soutenir l’accompagnement et l’émergence associative est donc un impératif vital et doit constituer un axe central de nos politiques publiques. Voilà pourquoi Le Mouvement associatif a fait de l’accompagnement un de ses axes stratégiques depuis plusieurs années déjà et que j’ai tenu à réaffirmer lors de ma prise de mandat.
Proposer aux associations des moyens d’accompagnement répondant à leurs spécificités et à leurs enjeux est un levier central à activer. Pour renforcer les dynamiques associatives, leur permettre d’anticiper, de s’adapter et mieux servir les enjeux sociétaux pour lesquels elles agissent. Toute organisation, qu’elle soit publique, privée lucrative ou non lucrative, connaît des temps d’adaptation dans son cycle de vie. Ces transitions sont souvent complexes et nécessitent fréquemment d’avoir recours à un regard externe permettant de prendre le recul nécessaire sur des thématiques qui touchent bien souvent à l’ADN de l’organisation concernée. Les associations ne font pas exception à ce besoin ; il est important qu’elles en aient conscience, tout autant que les financeurs qui souhaitent soutenir le projet qu’elles portent.
Dans ce contexte, la démarche proposée par l’Institut IDEAS au travers de son guide me semble bien répondre à ce besoin d’accompagnement, notamment dans les domaines clés de la gouvernance, de la finance et du pilotage et évaluation.
Le Mouvement associatif plaide pour le déploiement d’une grande politique de soutien à la vie associative et à ses capacités d’initiatives collectives, comme un axe central au coeur du contrat social. Nous avons proposé que cette politique soit établie autour de quatre grands investissements, faisant du Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA) un instrument structurel de soutien à la vie associative, tous secteurs confondus, comme un grand fonds d’économie mixte pouvant recueillir des moyens de l’État et des moyens privés, et via une gouvernance partagée avec les représentations associatives, pour permettre :
- l’investissement redoublé pour la formation des bénévoles et pour le soutien à l’emploi associatif ;
- l’investissement pour le développement associatif dans les territoires ;
- l’investissement pour l’accompagnement et la structuration de la vie associative et des têtes de réseau ;
- l’investissement pour l’évaluation et le suivi de qualité.
Nous avons aussi besoin d’une reconnaissance plus grande et plus affirmée des spécificités de notre modèle socio-économique parce que l’économie, pour qu’elle se déploie, doit être comprise dans ce qu’elle est. Nourris par les travaux de recherche et d’outillage de nombreuses structures, nous avons constaté que la diversité des modèles et leur résistance à toute standardisation font force de règle, tout en permettant de faire émerger trois piliers communs et devant être pensés ensemble : celui des leviers financiers, celui des richesses humaines et celui des alliances.
Pour mener à bien leurs missions, les associations doivent aujourd’hui composer avec un environnement et un contexte politique, social, économique et technologique plus complexes, plus durs, qui s’accélèrent et qui sont marqués par de profondes mutations.
Il est temps de rééquilibrer la balance : la libéralisation économique ne peut se penser sans la consolidation dans le même temps des filets de solidarité et de redistribution. Elle ne peut se penser sans la nécessaire garantie démocratique de ce qui est commun à tous et qui fait intérêt général. L’Observatoire des inégalités l’avait déjà pointé dans son rapport de 2017, les inégalités s’accroissent et des territoires entiers ont perdu tout accès aux services publics de base ou aux services médicaux : seules les associations permettent encore de faire lien, en réponse à un sentiment croissant d’injustice et d’isolement. Alors, il faudra continuer à agir pour que, dans le même temps, nous tenions haute l’exigence de responsabilité sociétale qui doit être celle de nos organisations et je veux d’ailleurs me féliciter de l’intégration des exigences de la responsabilité sociétale des organisations par l’Institut IDEAS dans sa nouvelle version de son « Guide des bonnes pratiques », tout en agissant pour rendre pleinement visible la valeur sociétale que nous produisons. Cela pour redonner une pleine place à l’économie associative, comme une économie d’avenir, solidaire et non lucrative, indispensable aux côtés de l’État et du marché.
Entretien avec Isabelle Gougenheim et Suzanne Chami, IDEAS
Article paru initialement dans le dossier spécial de Juris Associations n°616 (avril 2020)
« Le secteur associatif répond pleinement aux enjeux de notre société » rappelle Suzanne Chami
Lors d’une interview pour la Fondation Entreprendre, Suzanne Chami, Déléguée générale de l’Institut IDEAS, est revenue sur le rôle clé des associations et des fondations en période de crise et conclut positivement que « le secteur associatif joue pleinement son rôle dans notre économie, ayons confiance dans sa capacité à répondre aux enjeux de notre société ».
Dans un contexte marqué par l’incertitude, l’Observatoire du Don en Confiance a révélé une baisse généralisée de la confiance, qui atteint les associations et fondations. Ce constat illustre le décalage entre la forte mobilisation du secteur associatif pendant la crise sanitaire et la perception de celle-ci par les Français. De plus, l’étude COVID-19 de l’Admical indique que 95% entreprises interrogées se sont largement mobilisées. Le budget mécénat a également augmenté de 31% pour faire face à l’urgence.
Quel est votre regard sur ce décalage ?
Le titre du sondage effectué pour l’Observatoire du Don en Confiance, le dit clairement : « la France traverse une crise de défiance » et le constat c’est que cette crise n’épargne pas les associations. Ce résultat doit nous alerter bien sûr mais on peut aussi mettre ce sondage au regard de la formidable mobilisation constatée pendant le confinement : les Français ont largement répondu présents lors des appels à bénévoles et des appels à dons ciblés sur les causes en lien avec la crise sanitaire.
On peut donc distinguer la confiance de la capacité d’engagement. Le citoyen a démontré qu’il croit encore au projet collectif et qu’il souhaite y prendre part, soit au travers du bénévolat, soit au travers du don financier. Il revient donc aux associations de capitaliser sur cette solidarité active, pour entretenir et accroitre le lien de confiance, toujours fragile. La publication récente du Baromètre du mécénat de compétences montre une accélération de l’engagement citoyen en 2020, autre signe encourageant, qui doit nous rassurer. Le budget total du monde associatif représente 113,3 milliards d’euros, soit 3,3% du PIB, selon la dernière enquête de Viviane Tchernonog et Lionel Prouteau. Il tient une place importante dans notre économie !
L’enjeu aujourd’hui est de renvoyer une image forte et positive sur les acteurs de la solidarité, parce qu’ils irriguent notre société du berceau à la fin de notre vie ! N’oublions pas que 50% des crèches, 10% de nos hôpitaux, 90% des structures accueillant les enfants porteurs de handicaps, 90% des établissements culturels, et les ¾ des structures dédiées au seniors sont gérées par des associations.… Or on sait combien le travail sur l’image est long, incertain, et demande des moyens dont ne dispose pas le secteur associatif.
Car les associations sont confrontées à une double injonction contradictoire : toujours mieux répondre aux besoins sociétaux qui ne cessent d’augmenter alors que les moyens financiers sont toujours plus difficiles à trouver et que le niveau d’exigence des donateurs est toujours plus fort !
Le Label IDEAS est un véritable tiers de confiance pour les donateurs et mécènes.
En quoi ce travail de labélisation est-il essentiel ?
La labellisation proposée par IDEAS est spécifique à bien des égards, et notamment, car elle intervient au terme d’un processus long et exigeant d’accompagnement à la montée en compétences de l’organisation.
Le travail de labellisation est essentiel car il engage l’organisme candidat dans une démarche d’amélioration continue, grâce au Guide des Bonnes Pratiques IDEAS qui en fixe le cadre et le cap, et grâce à l’accompagnement des conseillers bénévoles, dans la durée. En effet, une mission de labellisation dure en moyenne 18 mois et se poursuit pendant les 3 ans que dure le Label IDEAS. La Fondation Entreprendre a d’ailleurs obtenu, pour la deuxième fois consécutive, le renouvèlement de son label en décembre dernier.
Par ailleurs, pour jouer pleinement son rôle de tiers de confiance, le Label IDEAS s’appuie sur des missions de contrôles réalisées par des professionnels indépendants.
Le Label IDEAS est donc la marque d’une organisation fiable, en mouvement, qui s’interroge et sollicite un regard externe pour s’adapter toujours mieux à l’évolution des enjeux sociaux. La vocation première du Label IDEAS est de donner à voir la qualité et le professionnalisme des associations, des fondations et des fonds de dotation.
Il s’agit de faire entendre un message positif sur les associations, les fondations, qui placent l’exigence au cœur de leur engagement solidaire, pour apporter les meilleures réponses aux besoins sociétaux.
Enfin, quels messages souhaiteriez-vous adresser en cette période difficile liée à la crise COVID-19 ?
La crise Covid-A9 a révélé la grande vulnérabilité de notre économie. On l’entend et on le constate tous les jours un peu plus, elle creuse terriblement les inégalités sociales. Parallèlement, nous (re)découvrons aussi la capacité de réponse et d’innovation des acteurs de la solidarité, en première ligne pour faire face aux besoins toujours plus criants. Soulignons que le tissu associatif est le premier lieu de recréation du lien social pour lutter contre les inégalités, la précarité…
Au travers des nombreuses initiatives associatives, nous voyons émerger, se consolider, de nouvelles façons d’agir, de nouvelles dynamiques de coopération, inter-acteurs, qui mettent l’entraide et l’intelligence collective au cœur de leurs modèles. Cette aptitude à « faire ensemble » est essentielle pour permettre la résilience de notre société et de ses citoyens qui aspirent à une nouvelle hiérarchie des valeurs, sociale et environnementale avant tout.
L’enjeu est donc de soutenir, d’encourager ces initiatives chacun dans son rôle : pouvoirs publics, entreprises, mécènes, citoyens, pour répondre à cette aspiration à une société plus juste, refondée sur la solidarité. C’est bien le rôle d’une fondation telle que la Fondation Entreprendre et de l’institut IDEAS qui ont en partage cet objectif commun : servir l’intérêt général !
Et si vous rejoigniez l’équipe des conseillers bénévoles IDEAS ?
Leur mission : accompagner les organismes à but non lucratif pour améliorer leurs pratiques de gouvernance, de gestion financière, de pilotage et d’évaluation.
La prochaine session de formation des nouveaux conseillers aura lieu en novembre 2023. Candidatez dès à présent pour les rejoindre !
L’action des 160 Conseillers bénévoles s’inscrit dans la démarche de renforcement des capacités d’action proposée par l’Institut IDEAS aux associations, fondations, et fonds de dotation. L’objectif est de leur permettre d’obtenir Le Label IDEAS.
L’Institut IDEAS offre à ses conseillers bénévoles une formation complète sur les 90 bonnes pratiques du Guide IDEAS, ainsi qu’une « boite à outils » méthodologiques. Les conseillers sont également conviés régulièrement à des ateliers thématiques leur permettant de développer et renforcer leurs compétences et leurs connaissances sur les enjeux et les spécificités du secteur associatif.
Profil d'un conseiller bénévole
Les conseillers bénévoles d’IDEAS sont à même d’analyser la situation d’un organisme à but non lucratif, tant sur le plan financier que sur celui de son organisation et de sa performance, puis de l’accompagner dans un processus d’amélioration continue de ses pratiques, tout en tenant compte de ses contraintes et objectifs.
Les conseillers bénévoles sont des professionnels rompus à l’exercice des métiers de direction d’entité, management d’équipe, stratégie, RH, conduite du changement, gestion de projet, communication, finances, expertise comptable, commissariat aux comptes, contrôle de gestion, droit, marketing, qualité…
Ils interviennent en binôme.
Les 3 phases de l’accompagnement
Réaliser un diagnostic de l’organisme
à partir du Guide des Bonnes Pratiques.
Accompagner l’organisme dans l’optimisation de ses pratiques
par la mise en œuvre d’un plan d’actions visant notamment à produire les livrables identifiés lors du diagnostic.
Après l’obtention du Label
poursuivre l’accompagnement de l’organisme dans son amélioration continue et s’assurer de sa bonne communication autour du Label.
Découvrez le témoignage de Marie-Claude Libois, conseillère bénévole
« C’est dans le cadre professionnel que j’ai découvert et que j’ai été convaincue du bien-fondé de la démarche IDEAS, à la fois exigeant mais bienveillant.
De plus en plus, le monde associatif est confronté à l’exigence de bonnes pratiques pour communiquer la vision portée, formaliser la stratégie, mais surtout pour rendre compte tant de l’emploi des fonds que de l’efficacité de ses actions. L’utilité sociale se doit d’être portée et partagée.
Être conseillère bénévole IDEAS m’a permis de magnifiques rencontres !
Accompagner des structures est toujours source de réflexion sur différents sujets, d’échanges forts, et quelle fierté de voir progresser des structures jusqu’à obtenir ensemble le label et s’impliquer pleinement pour une amélioration continue ! Je souhaite remercier les administrateurs, salariés, bénévoles, des associations et fondations qui nous font confiance dans cet accompagnement et nous apportent tant par leur enthousiasme et leur volonté de bien faire avancer les justes causes qu’ils défendent. »
Contactez-nous pour en parler
[11/02] Atelier IDEAS Lab en visio : "Faire du rapport annuel un outil stratégique pour votre communication"
Atelier IDEAS Lab en visioconférence
“Faire du rapport annuel un outil stratégique pour votre communication”
Le jeudi 11 février 2021
de 14h à 16h
Le rapport annuel doit être un vecteur de communication reflétant la stratégie de votre association ou de votre fondation.
Bien conçu et réalisé, à la croisée de la communication financière et institutionnelle, le rapport annuel peut être pensé dans une véritable stratégie d’influence.
Les organismes à but non lucratif doivent anticiper les bouleversements qui touchent le monde de l’ESS et élaborer des rapports annuels plus prospectifs, porteurs d’un nouveau souffle.
Cet IDEAS Lab a pour objectif de répondre à ces questions :
- De quoi se compose un rapport annuel ?
- Quelles bonnes pratiques mettre en oeuvre pour faire du rapport annuel un support du plan stratégique ?
- Comment le relier à la stratégie de communication globale de l‘organisation ?
- Quels outils peuvent être déployés au service de cet outil ?
- Quels bénéfices tirer d’un déploiement efficace sur toutes les plateformes y compris sur les réseaux sociaux ?
Atelier co-animé par Jean-François Le Page de l’Institut IDEAS et Sandrine Christon-Pain, conseil en communication et stratégie de contenus et productrice de podcasts.
Inscription obligatoire. Le lien vous sera communiqué la veille du webinaire.
Les ateliers IDEAS Lab, en bref :
Ces ateliers permettent d’approfondir des thèmes majeurs du Guide des Bonnes Pratiques mais aussi de traiter des thèmes d’actualité. Les ateliers IDEAS Lab sont gratuits pour les organismes accompagnés par l’Institut IDEAS, tant en pré-label qu’en post-label. Quelques places sont ouvertes à d’autres organismes qui souhaitent se former. Une participation financière leur est demandée.
« IDEAS, une expérience probante pour refonder la reconnaissance d’utilité publique »
Tribune : Yannick Blanc, président du Futuribles International, vice-président de la Fonda et membre du Comité Label IDEAS.
Article paru initialement dans le dossier spécial de Juris Associations n°616
Deux affaires qui ont agité récemment le monde des fondations posent une fois de plus la question de l’efficacité, voire de l’effectivité du contrôle exercé par l’État sur les organismes privés exerçant des missions d’intérêt général. Le Parlement en a profité pour plafonner l’exonération fiscale accordée aux grands donateurs mais pas encore pour se pencher sur des dispositions qui permettraient de garantir le respect effectif de l’intérêt général. Les 10 ans d’expérience d’IDEAS lui offrent désormais un exemple probant de « ce qui marche ».
Soucieux de favoriser la mobilisation de fonds privés pour le seconder dans ses missions mais inquiet de voir l’initiative lui échapper totalement, l’État a multiplié les statuts et les critères permettant d’accorder un label d’intérêt général. Mais, à l’exception du CER des organismes faisant appel public à la générosité, rendu quasiment illisible à force de raffinement, rien n’existe pour vérifier dans la durée le respect de ces critères. L’obligation de missionner un commissaire aux comptes est certes un premier pas en ce sens, mais ce n’est pas suffisant.
Ce qui motive aujourd’hui la demande de reconnaissance d’utilité publique (RUP) des associations et fondations, c’est la recherche d’un label de qualité afin de faciliter la collecte de dons. Or, si la RUP est jugée longue et difficile à obtenir en raison des critères exigés par l’administration, elle ne comporte, une fois obtenue, aucune procédure de vérification autre que l’envoi annuel des comptes à l’administration et leur publication sur le site Internet du Journal officiel. L’administration n’est pas en mesure de procéder à un contrôle de ces comptes et ne dispose en outre d’aucun référentiel opposable pour apprécier la validité effective de la RUP dans la durée. La RUP ne garantit donc en rien la qualité de la gouvernance, de la gestion et de l’efficacité des associations qui en bénéficient. C’est pour pallier cette insuffisance manifeste qu’ont été créés le Comité de la charte du don en confiance il y a 30 ans et l’Institut IDEAS il y a 10 ans. Mais là où le premier répondait directement à l’insuffisance de l’État par un dispositif de contrôle mutuel et bénévole, IDEAS a renouvelé et enrichit la démarche en combinant l’accompagnement bénévole des organisations pour une amélioration continue et l’octroi d’un label par un comité indépendant.
La validité de la démarche repose sur trois points forts :
- la qualité d’une organisation ne dépend pas seulement de sa conformité à un système de critères mais de la dynamique permanente qui permet de maintenir la qualité en fonction de l’évolution des missions et de l’environnement de l’organisation. L’interprétation du référentiel s’adapte du reste à toutes les tailles et à tous les modèles économiques des organisations ;
- le renouvellement triennal du label ne nécessite pas de procédure excessivement lourde puisqu’il s’inscrit dans la démarche d’amélioration continue ;
- entre les deux démarches bénévoles, celles de l’accompagnement et du Comité Label IDEAS, intervient un tiers professionnel indépendant, le commissaire aux comptes, qui vérifie par audit la conformité au référentiel. Sur une centaine de dossiers, le label a été retiré ou suspendu quatre fois : le taux d’échec est donc faible mais la sanction est effective, la suspension laissant la porte ouverte à une reprise de la démarche d’amélioration.
L’idée selon laquelle l’État n’a pas le monopole de l’intérêt général n’est pas neuve ! Mais il faillit à sa mission s’il ne joue pas son rôle de tiers garant. Les enjeux d’intérêt général et les actions qui peuvent y répondre ne sont pas définissables une fois pour toutes. Pour garantir sans verrouiller, pas besoin de réinventer la roue : il suffit d’adapter aux organismes d’intérêt général le modèle de la certification industrielle déjà étendu à bien d’autres domaines. Un organisme public accrédite les organismes certificateurs. Son référentiel de certification est élaboré à partir des pratiques professionnelles et de l’état de l’art. Il reste à adapter ce modèle au monde des organismes sans but lucratif dont, comme à IDEAS, une partie essentielle des compétences s’exerce à titre bénévole. L’expérience d’IDEAS est à la disposition de tous ; il est temps d’en tirer le meilleur parti au service de l’intérêt général.
Article initialement paru dans Juris Associations n°616
Découvrez les témoignages des six organismes qui ont obtenu le LABEL IDEAS, en 2020
En 2020, malgré la crise sanitaire, 6 organismes ont obtenu ou renouvelé le Label IDEAS. Découvrez leurs témoignages et leurs actions.
La Fondation Entreprendre oeuvre en faveur de la cause entrepreneuriale pour permettre au plus grand nombre d’entreprendre sa vie, son travail, son entreprise.
« Je suis très fier que la Fondation Entreprendre ait obtenu le renouvèlement de la labellisation IDEAS qui atteste de la qualité de notre gouvernance, de notre gestion financière et du suivi de l’efficacité de nos actions. Nous sommes inscrits dans une démarche d’amélioration continue de nos pratiques pour démultiplier notre impact. Dans un contexte de crise porteur d’incertitudes, le label est aussi un gage de confiance et de transparence pour nos donateurs et partenaires. La Fondation Entreprendre est plus que jamais mobilisée auprès des acteurs associatifs qu’elle soutient, qui démontrent au quotidien à quel point l’entrepreneuriat est un levier extraordinaire pour bâtir une société plus inclusive et durable. »
Thibault de Saint-Simon, Directeur général de la Fondation Entreprendre
Créée en 1917, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France reconnue d’utilité publique rassemble des militants, des usagers aveugles et malvoyants, des professionnels et bénévoles engagés ensemble pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles.
“Grande satisfaction pour la Fédération des aveugles et Amblyopes de France qui s’est vue renouveler le label IDEAS qui atteste de la rigueur et de la qualité de sa gestion. Un grand merci au Comité IDEAS pour la confiance ainsi renouvelée à notre Fédération et un grand merci à nos donateurs qui ainsi, savent que leur soutien va vers un organisme digne de leur confiance.”
Vincent MICHEL, Président d’honneur de la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France
CAMELEON développe une approche globale, en France et à l’international, pour agir sur les causes et les effets des violences sexuelles à l’égard des enfants et des adolescents, et lutte plus particulièrement contre les violences intra-familiales et la cyberpédocriminalité.
« Quelle satisfaction pour l’équipe et les administrateurs de CAMELEON d’obtenir le label IDEAS ! Soucieux de constamment nous améliorer pour servir efficacement l’intérêt général et les enfants que nous accompagnons, il était important pour nous d’aller, ensemble, au bout de cette démarche qualité. Un objectif de taille relevé avec fierté sous les encouragements continus et bienveillants des conseillers bénévoles que nous remercions chaleureusement. Cette étape d’optimisation nous permet d’amorcer sereinement une nouvelle phase de développement dans la vie de l’association ».
Laurence LIGIER, Fondatrice Directrice de l’Association CAMELEON
Association Nationale des Visiteurs de Prison apporte un soutien moral et accompagne des personnes placées sous main de justice, placées en détention et en milieu ouvert.
“L’obtention du label et son renouvellement ont été rendus possibles par un accompagnement continu et de qualité par les conseillers bénévoles d’IDEAS. Le label vient renforcer la confiance des donateurs et financeurs privés et publics qui apportent leur soutien à l’association, à ses actions et aux projets qu’elle développe.”
Xavier Denecker, Président
La Fédération Nationale Solidarité Femmes accueille et accompagne des femmes victimes de violences et de leurs enfants.
“Le renouvellement du LABEL IDEAS est pour la Fédération Nationale Solidarité Femmes une fierté. Ce label renforce la confiance que nos partenaires, nos donatrices et nos donateurs peuvent avoir en nous et est une marque de reconnaissance de notre travail”.
Françoise Brié, Directrice de la Fédération Nationale Solidarité Femmes
La Fondation Marianiste, reconnue dʼutilité publique, agit par lʼÉducation, pour lʼépanouissement et le développement de la personne, de lʼenfance à lʼâge adulte. Elle perpétue ainsi la mission bicentenaire de ses fondateurs, les religieux Marianistes et la l’Union Lorraine.
“ Cette labellisation, qui vient tout juste de nous être renouvelée, est une fierté pour nous. Nous la dédions à tous nos salariés et bénévoles, aux enseignants du réseau marianiste, laïcs ou religieux, tous ceux et celles qui oeuvrent avec nous chaque jour sur le terrain. “
Véronique Goupy, Présidente de la Fondation Marianiste
L’Institut IDEAS vous adresse ses meilleurs voeux et vous invite à continuer à agir ensemble
L’Institut IDEAS vous adresse ses meilleurs voeux et vous invite à continuer à agir ensemble
« Label IDEAS : un catalyseur de bonnes pratiques pour une organisation en pleine croissance »
Témoignage de Jérémy Lachal, Directeur général et cofondateur de Bibliothèques Sans Frontières, Labellisé depuis 2015.
Article paru initialement dans le dossier spécial de Juris Associations n°616
Voilà désormais six ans que nous sommes engagés dans l’aventure IDEAS avec Bibliothèques Sans Frontières (BSF) ! Nous fêtons cette année notre treizième anniversaire et avons aujourd’hui atteint un certain stade de maturité. Mais notre – courte – histoire a été émaillée de périodes d’accélération et de croissance forte. La plus importante date de la période 2014-2016 et a vu, en l’espace de 18 mois, le budget de l’association être multiplié par quatre et le nombre de salariés passer d’une quinzaine à soixante-dix pour atteindre une centaine aujourd’hui. Cette accélération est en grande partie due au grand succès rencontré par les Ideas Box, ces médiathèques en kit créées par BSF avec le designer Philippe Starck. Initialement pensées pour apporter des outils d’accès à l’information et l’éducation dans les camps de réfugiés, leur usage s’est vite diversifié et des Ideas Box sont aujourd’hui déployées en France dans les quartiers populaires ou en zone rurale ou encore en Australie auprès des populations aborigènes. On en compte plus de cent à travers le monde qui accueillent un million de visites chaque année.
De telles phases d’expansion sont toujours un défi à relever pour les organisations. Un défi de qualité d’abord pour assurer le même niveau de professionnalisme des projets dans un contexte de démultiplication des interventions et de pression très forte. Un défi humain ensuite pour préserver le socle de valeurs fondamentales de l’organisation malgré la croissance du personnel. Un défi d’organisation et de redevabilité enfin pour assurer une mobilisation efficiente des ressources tout en structurant l’association.
Ces zones de tension créent nécessairement des frottements dans les organisations en croissance, parce qu’il faut en permanence faire un choix impossible entre delivery action et structuration. Et bien souvent, on se concentre sur la première pour répondre aux urgences en se disant que l’on aura bien le temps de structurer demain ! Je suis convaincu que c’est dans ces moments clés dans la vie des organisations qu’il faut savoir s’entourer et s’ouvrir aux regards et contrepoints extérieurs.
Nous avons eu la chance, chez Bibliothèques Sans Frontières, d’être très bien accompagnés pendant cette période de turbulences, à commencer par l’Institut IDEAS. Nous avons au départ décidé de nous lancer dans la labellisation pour nous donner un cadre et des contraintes dans la mise en œuvre de procédures et de méthodologies internes. Notre idée était qu’une contrainte extérieure pourrait nous pousser à aller plus vite et à nous aider à faire les arbitrages en urgence et la structuration quand il le faudrait. Nous étions loin de nous douter que cette contrainte voulue n’était en réalité que la pointe de l’iceberg.
Très vite, la qualité des outils IDEAS, la bienveillance et le professionnalisme des conseillers bénévoles et la richesse des échanges avec le Comité Label nous ont permis d’aller bien au-delà des objectifs que nous nous étions fixés initialement. Le processus de labellisation a été une première étape importante bien sûr, mais il a surtout permis d’installer durablement un état d’esprit volontaire au sein de l’organisation pour le développement de nouvelles procédures, la capitalisation des bonnes pratiques et le renforcement de la gouvernance associative. Cet état d’esprit qui irrigue toute l’association est fondamental pour ne pas s’arrêter à la simple création de procédures et de lignes de conduite mais bien assurer un travail de fond en matière d’adoption et de formation des équipes. Ainsi, le Label IDEAS est-il intervenu au bon moment dans l’histoire de BSF, comme catalyseur de bonnes pratiques mais aussi comme accélérateur de maturité d’une organisation encore adolescente.
Après deux ans de stabilisation, Bibliothèques Sans Frontières est aujourd’hui prête pour une nouvelle phase de croissance qui implique le développement des financements institutionnels, en particulier des bailleurs multilatéraux. Alors que cela signifie une nouvelle marche à franchir en matière de compliance et de redevabilité, il est intéressant de voir combien les équipes abordent cette étape avec sérénité et méthodologie. C’est à cet état d’esprit que l’on mesure l’apport profond que peut avoir IDEAS sur une organisation.
D’un point de vue externe, le Label est aussi un formidable outil de réputation et de réseau. De réputation d’abord parce que les équipes de l’Institut ont fait un formidable travail ces dernières années pour positionner et faire reconnaître le Label auprès de l’écosystème de la solidarité mais aussi du grand public. L’obtention du Label est un gage de bonne gestion qui rassure les bailleurs de fonds et souligne le volontarisme des associations pour se professionnaliser et s’améliorer. Il est difficile de mesurer l’impact exact sur l’obtention de financements ou le développement de nouveaux partenariats pour Bibliothèques Sans Frontières mais il est certain qu’il est souvent fait référence au Label dans nos discussions avec les bailleurs et les fondations.
L’institut IDEAS est aussi un réseau qui grandit de jour en jour et offre de nombreuses opportunités. C’est par exemple grâce au réseau IDEAS – et les rencontres que nous y avons faites – que nous avons pu développer le mécénat de compétences chez Bibliothèques Sans Frontières, notamment grâce à la relation privilégiée que nous avons noué avec de grands partenaires comme BNP Paribas. Les formations et les temps d’échanges organisés par l’Institut sont toujours des moments opportuns pour rencontrer de futurs partenaires et construire de nouveaux projets.
Et ce n’est que le début ! L’institut IDEAS fourmille d’idées et d’initiatives pour accompagner en profondeur la professionnalisation du secteur associatif en France. La publication de la nouvelle version du Guide IDEAS des bonnes pratiques à l’automne dernier est un bel exemple de ce dynamisme au service des associations. C’est grâce à des outils comme celui-ci et des structures comme IDEAS que nous pourrons construire des associations plus fortes et mieux armées pour relever les défis immenses de notre monde. C’est pour cela que c’est pour nous une très grande fierté de faire partie de cette belle famille !
Auteur :
Jérémy Lachal, Directeur général et cofondateur de Bibliothèques Sans Frontières
Article initialement paru dans Juris Associations n°616
La Fondation Entreprendre obtient pour la 2ème fois le LABEL IDEAS
Le mot de Thibault de Saint-Simon, Directeur général de la Fondation Entreprendre
« Je suis très fier que la Fondation Entreprendre ait obtenu le renouvèlement de la labellisation IDEAS qui atteste de la qualité de notre gouvernance, de notre gestion financière et du suivi de l’efficacité de nos actions. Nous sommes inscrits dans une démarche d’amélioration continue de nos pratiques pour démultiplier notre impact. Dans un contexte de crise porteur d’incertitudes, le label est aussi un gage de confiance et de transparence pour nos donateurs et partenaires. La Fondation Entreprendre est plus que jamais mobilisée auprès des acteurs associatifs qu’elle soutient, qui démontrent au quotidien à quel point l’entrepreneuriat est un levier extraordinaire pour bâtir une société plus inclusive et durable. »
La Fondation Entreprendre oeuvre en faveur de la cause entrepreneuriale pour permettre au plus grand nombre d'entreprendre sa vie, son travail, son entreprise.
La Fondation Entreprendre soutient et accompagne des associations d’intérêt général pour leur permettre de croître, d’essaimer et de se professionnaliser. Elle articule ses actions autour de quatre programmes: « Cœurs d’entrepreneurs » redonne un horizon social et professionnel aux personnes les plus éloignées de l’emploi à travers l’entrepreneuriat, « Graines d’entrepreneurs » sensibilise les jeunes à la culture entrepreneuriale, « Des elles pour Entreprendre » favorise la réussite de l’entrepreneuriat féminin et « Parcours d’entrepreneurs » agit pour la création, le développement, la reprise d’entreprise et le rebond après l’échec entrepreneurial.
Abritante depuis 2015, elle développe un pôle de fondations abritées pour les familles et les personnes qui souhaitent donner corps à un projet philanthropique.
Le LABEL IDEAS : une démarche structurante et exigeante au service de l'action
Le LABEL IDEAS atteste de la qualité des pratiques en matière de gouvernance, finances et d’évaluation.
Ce label indépendant est décerné aux associations et fondations qui répondent aux exigences du Guide IDEAS des Bonnes Pratiques.
Son référentiel, construit par les parties prenantes du secteur associatif et de la philanthropie, et des métiers du contrôle, couvre les champs clés du fonctionnement d’une organisation. Il engage l’organisme dans une dynamique d’amélioration continue pour favoriser son développement et optimiser son action. Le LABEL IDEAS est la marque d’un engagement sociétal de qualité.
Il est obtenu grâce à l’accompagnement mené par les conseillers bénévoles de l’Institut IDEAS, sur la base de contrôles externes professionnels et au terme d’une audition devant le Comité Label (organe autonome).