Suzanne Chami finaliste des Trophées des Femmes de l’ESS

L’Institut IDEAS est heureux d’annoncer que sa déléguée générale, Suzanne Chami, est finaliste des Trophées des Femmes de l’ESS, catégorie ” Dirigeante d’Association “.

La première édition des Trophées a eu lieu le mercredi 8 mars 2023, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Cette initiative organisée et animée par Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative, a pour objectif de promouvoir la place des femmes dans les gouvernances des organisations de l’ESS.

Cette récompense valorise l’implication, le professionnalisme et l’engagement de Suzanne Chami qui œuvre depuis plus de 15 ans au sein de l’Institut IDEAS au service des acteurs de l’intérêt général.


Lancement du programme « Vers de nouveaux équilibres socio-économiques »

Le 7 février 2023, le lancement du programme « Vers de nouveaux équilibres socio-économiques » s’est fait avec un Comité de pilotage engagé autour de la DJEPVA et du RAMEAU qui en coordonnent l’action.

Quatre chantiers seront co-pilotés par des acteurs de référence, dont l’Institut IDEAS, pour cheminer collectivement afin de « massifier » l’information et l’accompagnement des Territoires et des différents profils d’acteurs.

Les quatre chantiers du programme

– Rendre lisible et visible la capitalisation des pratiques

Chantier co-piloté par Le RAMEAU et l’Union nationale des CPIE

– Cartographier les parcours d’usage selon les besoins et les maturités

Chantier co-piloté par l’ADASI et l’Institut IDEAS

– Mobiliser les investisseurs sociétaux

Chantier co-piloté par la Fondation GRDF et le Fonds ODD 17

– Animer un cycle de partage des connaissances

Chantier co-piloté par l’Observatoire des Partenariats, JurisAssociations, la DJEPVA

« Vers de nouveaux équilibres socio-économiques »

#Programme-Vers-de-nouveaux-équilibres-socio-économiques


"Importance de l’éthique dans le secteur associatif " par Pierre Marcenac et Yves d’Hérouville

“L’éthique est une discipline philosophique portant sur les jugements moraux et dont le concept est tout proche de celui de la morale. L’éthique représente une notion d’importance pour le secteur associatif. Explications.”

Découvrez l’article “Importance de l’éthique dans le secteur associatif ” de Pierre Marcenac, Administrateur et trésorier de l’Institut IDEAS et Yves d’Hérouville, Président de l’Institut des dirigeants d’associations et fondations (IDAF).

Initialement paru dans le dossier “Ethique et transparence” de JurisAssociations n°672 (février 2023).

L’éthique est une réflexion fondamentale de tout peuple afin d’établir ses normes, ses limites et ses devoirs. C’est en effet ainsi que la définit André Comte-Sponville : « morale » et « éthique », dans le langage courant, sont parfaitement synonymes.

Qu’est-ce que l’éthique ?

« L’étymologie le confirme. Ethos, en grec, comme mos ou mores en latin, signifiait les mœurs, le caractère, les façons de vivre et d’agir. Aussi, les deux mots d’éthikos et moralis étaient-ils, dans l’Antiquité, la pure et simple traduction l’un de l’autre selon qu’on passait du grec au latin ou du latin au grec. Cela n’empêche pas, à titre individuel, de distinguer deux concepts philosophiques différents. Pour ma part, j’entends par “morale” ce qui relève du bien et du mal, considérés comme valeurs absolues ou inconditionnelles : c’est l’ensemble de nos devoirs et de nos interdits. Et j’entends par “éthique” ce qui relève du bon et du mauvais pour nous, donc considérés comme valeurs relatives. » (A. Comte-Sponville, « Morale, éthique, déontologie : de quoi parlons-nous ? », Économie et management no 158, janv. 2016.)

On associe souvent éthique et déontologie à tort. Selon le dictionnaire Larousse, « déontologie » vient du grec deon, -ontos (« ce qu’il faut faire ») et logie (« discours ») : c’est le propos moral des devoirs à remplir. On parle donc de déontologie pour rappeler les règles et les devoirs régissant une profession ou une activité réglementée : il en est ainsi du code de déontologie des médecins, des avocats, des experts-comptables, des magistrats, des notables, des huissiers de justice ou encore des sportifs.

Qui est concerné ?

L’éthique devient de plus en plus un sujet de préoccupation dans la vie de toute association. Un incident, voire un « accident éthique », peut ébranler sa réputation. Le non-respect de règles éthiques est un facteur de risque important, tant juridique que financier qu’en termes d’image. L’éthique fait également l’objet d’une attention accrue de la part du public, des donateurs, des médias..

Élus (administrateurs)

La prévention des conflits d’intérêts constitue un enjeu essentiel pour conforter la confiance des donateurs dans les associations.
Le conflit d’intérêts est une situation de fait dans laquelle se trouve placée une personne face à deux intérêts divergents, un intérêt général et un intérêt particulier (intérêt privé), qui pourraient exercer une influence sur son objectivité dans l’exercice de sa fonction et devant lesquels elle a un choix à faire. L’administrateur en poste ou comme candidat doit s’interroger sur la probabilité d’être placé dans cette situation de conflit d’intérêts. Il se doit d’être transparent envers le conseil ou le comité (nomination ou sélection) en établissant une « déclaration relative à la prévention des conflits d’intérêts ».

Salariés, bénévoles

S’agissant des salariés, et au-delà de leur contrat de travail, charte éthique, code de conduite et règlement intérieur (harcèlement moral, harcèlement sexuel, lutte contre les discriminations, relations entre collaborateurs, droit de la personne, protection de la réputation et du patrimoine de l’association, relations avec les tiers, respect de la vie privée, respect de la législation) doivent se combiner. Tous les salariés et bénévoles doivent se conformer aux valeurs et aux principes des règles éthiques dans toutes leurs relations, aussi bien avec les donateurs qu’avec les fournisseurs et les prestataires.

Relations avec les partenaires

La relation avec « le secteur privé » nécessite de s’assurer que celui-ci, les entreprises le plus souvent, est prêt à collaborer en respectant les valeurs de l’association.

Il convient de prendre l’exemple de l’association Handicap International. Tout d’abord, elle refuse, « sur la base de considérations d’ordre éthique, de s’associer avec les entreprises dont les secteurs d’activité sont contraires à ses valeurs et sa mission sociale. Cela inclut la production ou le commerce d’armes, d’alcool ou de tabac, ainsi que toute entreprise qui investirait dans la production de mines antipersonnel et de bombes à sous-munitions ».

Ensuite, elle vérifie les indicateurs éthiques suivants :
> violation des droits de l’homme et des droits fondamentaux du travail ;
> contribution active à un conflit ;
> pratiques commerciales prédatrices ou illicites ;
> production et commercialisation de produits portant atteinte à la santé humaine ;
> dégradation de l’environnement ayant un impact sur la santé humaine ;
> implication en matière de responsabilité sociétale et environnementale.

Élaborer une charte éthique

Pour déterminer le cadre de l’éthique, il convient de se doter d’une charte ou d’un code. La charte définit par des écrits solennels tous les principes de l’éthique.

Une charte éthique est un ensemble d’informations émises par l’organisme à destination de ses membres, de ses salariés, de ses bénévoles et de toutes les parties prenantes. Elle permet, d’une part, de rappeler les règles égales et, d’autre part, d’intégrer d’autres règles spécifiques en prenant en compte la vision de l’association, les valeurs qu’elle souhaite promouvoir et les relations qu’elle veut développer. C’est pourquoi la charte doit être élaborée avec la participation d’élus, de salariés et de bénévoles.

En principe, la charte est :
> de portée générale : elle poursuit l’objectif de recherche de légitimité sociale, énonce des valeurs fondamentales, souligne les responsabilités des différents acteurs de l’association et celles de l’organisme lui-même envers ses différents partenaires et acteurs ;
> pragmatique, afin d’éviter des situations concrètes violant ses valeurs et de protéger la réputation de l’association ;
> publique, publiée et communiquée.

La charte ou le code éthique devrait comprendre la mission, un énoncé de valeurs partagées et hiérarchisées, les règles de comportements attendus ainsi que les mécanismes et mesures prévus pour faire respecter la mission, les valeurs et les règles du code. On trouverait ainsi notamment les sujets suivants :
> prévention et lutte contre la fraude et la corruption ;
> prévention et gestion des conflits d’intérêts ;
> politique environnementale ;
> gouvernance ;
> protection des données ;
> conduite envers les partenaires ;
> droit d’alerte.

Plus-value d’une Charte Éthique

La charte peut être un instrument de gestion. La charte éthique n’ayant pas de valeur juridique proprement dite, l’association peut cependant s’en prévaloir auprès de ses salariés et bénévoles ainsi que de ses partenaires.

La mise en œuvre d’un tel outil éthique est une plus-value dans les domaines suivants :
> sécurité juridique ;
> nouvelles technologies et innovations ;
> réputation sur Internet, image de marque et notoriété ;
> qualité.

Cette charte doit vivre, son contenu peut évoluer et un suivi régulier de son application doit être fait.
La charte éthique est un document indispensable pour les associations qui souhaitent se faire labelliser.
La loi du 1er juillet 1901, qui est très libérale, laisse aux associations la possibilité de se doter de « règles de jeu » entre toutes les parties prenantes (élus, salariés, bénévoles, donateurs, partenaires, secteur public) en établissant un code éthique.

Article paru initialement dans le dossier “Ethique et transparence”

de JurisAssociations n°672 (février 2023)

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[15/03] Conférence "La gouvernance d’une jeune association en forte croissance : le cas d’Aïda"

Sciences Po Alumni Cercle des administrateurs et de la gouvernance organise une conférence à Sciences Po Executive Education avec comme intervenantes Léa Moukanas fondatrice de Aïda qui accompagne les jeunes hospitalisés et Isabelle Gougenheim présidente de Institut IDEAS qui conseille bénévolement les associations dans leur gouvernance.

Conférence

Mercredi 15 mars 2023  de 19h à 21h

Sciences Po - Amphithéâtre Simone Veil

28, Rue des Saints-Pères 75007 PARIS

” La gouvernance d’une jeune association en forte croissance :

le cas d’Aïda “

Inscription >

A propos de cet évenement

Aïda est une association caritative qui accompagne les jeunes touchés par la maladie a été fondée par Léa Moukanas à l’âge de 15 ans. 7 ans après Aïda emploie plus de 20 salariés, s’appuie sur 2500 jeunes bénévoles qui rendent visite à des jeunes malades dans 50 hôpitaux partenaires. Aïda travaille également à la sensibilisation des jeunes à la maladie.

Léa préside Aïda depuis et est aussi à l’origine d’autres associations à impact. Elle est donc une multi entrepreneuse associative qui a compris l’importance d’une gouvernance et d’une organisation mûrement pensée pour créer un écosystème durable avec toutes ses parties prenantes. Léa termine son Master finances et stratégie à l’Ecole de Management et de l’Impact à Sciences Po et a déjà aussi écrit plusieurs essais. Dans son dernier ouvrage, « Je veux être utile – L’engagement n’a pas d’âge » chez Robert Laffont, elle nous raconte son engagement caritatif.

 

Isabelle est présidente de l’Institut IDEAS (Institut de Développement de l’Étique et de l’Action pour la Solidarité) créé en 2005. IDEAS accompagne bénévolement les associations, les fondations et les fonds de dotation dans leur développement grâce notamment à un guide de bonnes pratiques enrichies maintenant par plus de 15 ans d’expérience. IDEAS qui mobilise plus de 150 experts et accompagnateurs-conseils bénévoles a déjà accordé son Label, vecteur de confiance pour les partenaires et les financeurs, à plus de 80 organismes qui se sont engagés dans une démarche d’amélioration continue en particulier de leur gouvernance. Isabelle est par ailleurs haut-fonctionnaire à la Médiation des entreprise au Ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.

 

Léa et Isabelle ont accepté de partager leur expérience et leurs conseils dans le développement, la conduite et la pérennisation des entreprises caritatives.

Intervenantes

  • Lea Moukanas Présidente fondatrice d’Aïda
  • Isabelle Gougenheim Présidente de l’Institut IDEAS

Lea Moukanas et Isabelle Gougenheim

Participez à l'enquête : « Les associations face à l’inflation »

Quel est l’impact de l’inflation sur les associations ?

Voici ce que cherche à mesurer Le Mouvement associatif avec sa nouvelle enquête, menée avec l'appui de Recherches & Solidarités.

La hausse drastique des coûts de l’énergie, ainsi que de nombreux biens et services, que nous vivons actuellement, n’est pas sans conséquence pour l’activité des associations et de leurs bénévoles.

Aujourd’hui, grâce à la mobilisation collective, les associations bénéficient des dispositifs mis en place par le gouvernement concernant l’énergie.

Mais, pour continuer à les aider à faire face à l’inflation, Le Mouvement associatif a besoin de mieux connaître les réalités du terrain. Chaque témoignage reçu sera autant d’éléments leur permettant d’enrichir leur plaidoyer.

Le questionnaire est destiné aux responsables associatifs. Il est pensé pour être facile et rapide à renseigner, si un répondant souhaite ne pas répondre à une question, il lui suffit simplement de passer à la suivante.

Votre contribution à l'enquête ci-dessous serait un apport précieux à son aboutissement.

Je réponds à l'enquête

L'enquête est ouverte jusqu'au 28 février 2023


[Publication] Baromètre du mécénat d'entreprise 2022

L’Admical publie en partenariat avec l’IFOP et le ministère de l’Économie et des Finances (Bercy, service DGFIP) la 10ème édition du Baromètre du mécénat d’entreprise.

Publié tous les 2 ans, le baromètre du mécénat d’entreprise permet d’observer les principales tendances du secteur en France.

Au sommaire :

  • Points clés à retenir
  • Enquête principale

– Evolution du mécénat en France

– Les pratiques du mécénat d’entreprise

  • Focus mécénat de compétences
  • Focus culture
  • Focus sport
  • Le mécénat en région

Découvrir l'étude

Le podcast du fundraising

[Le podcast du fundraising] Quelles sont toutes les questions à se poser avant de lancer une démarche de collecte ?

Le podcast du Fundraising animé par David Klajman, en partenariat avec l’AFF, reçoit régulièrement des responsables collecte, experts, auteurs de livres… pour débattre pendant 30 minutes d’un sujet spécifique lié à la collecte de dons. Créé par des professionnels du fundraising, pour des professionnels du fundraising, ce podcast est une bonne façon de continuer à apprendre son métier en écoutant des experts inspirants.

Découvrez l’épisode avec Catherine Sudres de Causes and Co, auteure de « la Check-list du Fundraiser ».

Lors de cet échange Catherine détaille les conseils contenus dans ce guide (accessible gratuitement), un outil pour former de nouveaux fundraisers mais aussi pour sensibiliser la gouvernance sur le fundraising.

Fruit d’une collaboration entre l’Institut IDEAS et l’Association Française des Fundraisers (AFF), ce guide s’adresse à toutes les personnes appelées à conduire des actions de mécénat et de collecte de fonds.

La Check-list du Fundraiser présente 40 conseils regroupés sous 7 bonnes pratiques. Ce guide numérique, initialement disponible en ligne, est à présent accessible au téléchargement.


[Témoins engagés] Nouvel épisode : Comment définir votre modèle socio-économique ?

Web série Témoins engagés

Des témoignages concrets sur la définition du modèle socio-économique

Comment définir son modèle socio-économique ? Quels sont les trois piliers d’un modèle socio-économique pour une association ? Quelles sont les questions à se poser ? 

Dans ce nouvel épisode de la Web série “Témoins engagés” la journaliste Hélène Corbie vous explique ce qu’est un modèle socio-économique et vous présente un exemple concret.

Découvrez les témoignages de Cécile Delivre du Fonds de dotation We Act For Kids et de Paul Orsoni de l’ONG ATIA. Ils partagent leurs expériences et leur implication commune dans le montage, le fonctionnement et l’évaluation d’un projet d’action humanitaire à Madagascar. Un modèle socio-économique où de nombreuses parties prenantes sont impliquées. Un exemple inspirant pour réfléchir à votre propre modèle.

Qu'est ce que la web série Témoins engagés ? 

La web série “Témoins engagés” est conçue par l’Institut IDEAS afin d’inspirer et d’encourager les acteurs du monde associatif soucieux de gagner en efficacité. A voir, ou à revoir, les précédents épisodes : “Comment dynamiser votre Conseil d’Administration ?”,  “Comment faire vivre votre projet associatif ?”, “Comment mesurer votre impact social ?” et “Comment construire votre politique de gestion RH ?”.

Les épisodes sont librement accessibles sur la Chaine Youtube Témoins engagés”. Abonnez-vous pour ne pas rater un seul épisode. 

Retrouvez tous les épisodes de la série

sur YouTube

La conception de la série a bénéficié du soutien de la Fondation Afnic


Interview d'Isabelle au Forum national des Associations et Fondations 2022

[vidéo] Isabelle Gougenheim, interviewée lors du Forum national des Associations et Fondations 2022

A l’occasion de l’édition 2022 du Forum National des Associations et Fondations, Isabelle Gougenheim, Présidente de l’Institut IDEAS, présente différents actions pour diffuser les bonnes pratiques auprès des associations, comme la série web « Témoins engagés » et lAutodiag IDEAS.

L’objectif de ces deux outils en ligne, librement accessible, est de permettre aux organismes de toute taille d’évoluer en toute autonomie et à leur rythme.

L’ambition de l’Institut IDEAS : aider toujours plus d’acteurs de l’intérêt général à grandir et faire face à leurs enjeux.

Découvrez son interview.