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[Livre] La gouvernance des entreprises associatives

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Modèle économique, intérêt général, utilité sociale, sont autant de notions clés que les acteurs associatifs doivent maîtriser.

L’Institut IDEAS a le plaisir de vous annoncer la publication de l’ouvrage de Colas AMBLARD, membre du Comité Expert IDEAS, qui éclaire et illustre les enjeux liés à ces notions.

Résumé

« Au cours de ces dix dernières années, les budgets associatifs ont profondément évolué : ils continuent de croitre de façon régulière et constante malgré la forte diminution des financements publics. Quelles sont les nouvelles ressources auxquelles a désormais recours le secteur associatif ? Comment les maîtriser ? La réalisation d’activités économiques, voire même commerciales, est-elle compatible avec la loi 1901 ? Comment optimiser les modèles économiques et/ou modes de fonctionnement de ces entreprises associatives tout en préservant leurs spécificités au regard de la concurrence et de la fiscalité ? Comment gouverner ces nouveaux acteurs économiques ? Quelles sont les nouvelles contraintes et responsabilités pour les dirigeants associatifs en matière de transparence ou d’évaluation ? Comment associer l’ensemble des parties prenantes au projet associatif afin de répondre aux exigences de la loi du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire ? Autant de sujets nécessitant de préciser des notions aussi importantes que celles d’entreprise, d’activité économique, d’utilité sociale ou encore d’intérêt général.
En effet, l’interventionnisme économique des associations met en exergue de nouvelles pratiques associatives qu’il convient d’expliciter de façon pratique. Avec de très nombreuses illustrations concrètes données par la jurisprudence, cet ouvrage consacré à la gouvernance des entreprises associatives montre que le rôle du secteur associatif dans la réponse apportée à des besoins sociaux connaît de profonds bouleversements.
Il explore de nombreuses pistes visant à optimiser la gestion des associations, tant sur le plan juridique que fiscal. Il s’enrichit d’une analyse approfondie des spécificités de la pratique associative dans la sphère économique, qui bat en brèche un certain nombre d’idées reçues sur le sujet. Des développements sont plus particulièrement consacrés aux aspects liés à la restructuration, à la construction et l’optimisation de modèles économiques associatifs nouveaux.
Pour mieux appréhender les évolutions de ce secteur, La gouvernance des entreprises associatives offre un recueil d’informations uniques et indispensables aux acteurs associatifs, à leurs partenaires publics et privés ainsi qu’à leurs conseils. »


Photo de Pierre Marcenac

Pierre Marcenac rejoint le Conseil d'Administration de l’Institut IDEAS

Photo de Pierre Marcenac

Pierre Marcenac, nommé administrateur lors du conseil d’administration du 17 juin 2019, a été élu trésorier de l’Institut IDEAS.

Membre du Comité Label IDEAS et soutien actif du projet dès sa création, Pierre Marcenac met désormais son expérience et son expertise au service de la gouvernance de l’Institut.

IDEAS est très heureux de cette nomination et remercie Pierre Marcenac pour son engagement dans le long terme, au bénéfice du développement de sa démarche.

Pierre Marcenac a été Expert-Comptable et Commissaire aux comptes pendant 39 ans chez KPMG. Il y crée le département secteur non-marchand devenu aujourd’hui économie sociale et solidaire KPMG France. Parallèlement, il a détenu des mandats auprès de différentes instances de sa profession notamment Vice-Président du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts Comptables et membre des groupes de travail au Conseil National de la Comptabilité.

Au fil des années, toujours en qualité de bénévole, administrateur, il met son expertise au service du secteur non-lucratif et particulièrement pour les associations de solidarité, de lutte contre la pauvreté, d’handicap…                              


[Tribune] Mécénat : «Non à des économies au détriment de l’intérêt général»

Co-signée par l’Institut IDEAS et sept membres de la Coordination Générosités, cette tribune est parue dans Le Parisien du 1er septembre en réaction au projet de baisse du taux de réduction d’impôt du mécénat des entreprises. Cette prise de parole collective permet de réaffirmer l’importance du mécénat dans le contrat social de notre pays, au bénéfice des acteurs de l’intérêt général.

Par : Pierre Siquier, Président de France générosités Benoît Miribel, Président du Centre français des Fonds et Fondations, François Debiesse, Président d’ADMICAL, Philippe Jahshan, Président du Mouvement Associatif, Nathalie Bousseau, Présidente de l’AFF,Isabelle Gougenheim, Présidente d’IDEAS, Patrice Roynette, Président de l’IDAF, Jean-Paul Bailly, Président des Entreprises pour la Cité

« Non à une nouvelle économie au détriment des acteurs de l’intérêt général. Le gouvernement vient d’annoncer une baisse du taux de réduction d’impôt du mécénat des entreprises de 60 % à 40 % à partir d’un seuil de 2 millions d’euros de dons. Cette mesure, qui met à mal l’existence et la pérennité de projets d’intérêt général menés par des associations et fondations, est en totale contradiction avec les engagements du candidat Macron à développer le mécénat des particuliers comme des entreprises et à garantir un environnement fiscal stabilisé pour le mécénat durant le quinquennat…

Or, après une décennie de croissance, nous avons vécu, en 2018, une baisse historique de 4,2 % des dons des particuliers, précisément due à une déstabilisation fiscale (transformation de l’ISF en IFI, hausse de la CSG et climat d’incertitude lié au passage au prélèvement à la source).

La mesure qui vient d’être annoncée représente une nouvelle fragilisation fiscale du mécénat, coup supplémentaire porté aux bénéficiaires des actions d’intérêt général, qui ont déjà largement souffert des économies budgétaires depuis le début du quinquennat ; des actions qui contribuent, au quotidien, à retisser un lien social déjà fragilisé sur l’ensemble des territoires, y compris les plus défavorisés, et en finançant les causes que l’Etat ne parvient plus à servir seul.

Les dispositions du gouvernement prévoient d’épargner de la réforme certaines organisations qui aident les personnes en difficulté. Nous nous félicitons de la reconnaissance du travail formidable de ces organisations auprès des publics les plus fragiles. Pouvons-nous pour autant considérer que financer les jeunes chercheurs en santé publique, accompagner les personnes les plus éloignées de l’emploi, aider les jeunes déscolarisés, sans compter les projets dans le champ de la solidarité internationale, de la culture ou de l’environnement, ont moins d’importance pour l’avenir de notre société ?

Les entreprises sont une composante clé de la générosité dans notre pays, elles contribuent à hauteur de 3 milliards d’euros sur les 7,5 milliards d’euros du total de dons. La mesure proposée aujourd’hui a comme unique objectif « court-termiste » d’économiser 80 millions d’euros en 2021 au détriment des actions d’intérêt général évoquées plus haut.

« Nous appelons donc nos élus à reconnaître le rôle essentiel de la générosité »

Elle va concerner près de 80 entreprises et 400 millions d’euros de dons aux projets d’intérêt général. Ces entreprises pourraient estimer que l’Etat n’encourage plus leur engagement volontaire pour la cité et se désengager. C’est une situation inédite car depuis des années les gouvernements successifs ont toujours pris des mesures visant à encourager le développement du mécénat.

Que fera l’Etat pour compenser cette perte de financement, bien supérieure à l’économie espérée ? Une position d’autant plus incompréhensible qu’une part importante de ces dons finance des acteurs publics (universités, musées, laboratoires de recherche, écoles, hôpitaux…). Le mécénat des entreprises est une chance pour notre pays. Comme tous les secteurs, celui de la philanthropie se doit de poursuivre son travail d’amélioration continue en matière de déontologie et de transparence. Les entreprises mécènes y participent activement. Cette mesure comptable n’apporte aucune plus-value sur ces questions.

Notre société a besoin de la mobilisation de toutes les forces vives pour la préservation d’une société équitable. Nous appelons donc nos élus à reconnaître le rôle essentiel de la générosité et de l’engagement dans le contrat social du pays. Nous sommes convaincus qu’ils écouteront la voix de la raison mais aussi celle du cœur pour ne pas voter cette loi au cours du débat sur le budget 2020. »

Tribune parue le 1er septembre 2019 dans Le Parisien

#Coordination-Générosités


image du lac d'Annecy : lieu de l' atelier des Fondations du CFF

Retour sur l’Atelier des Fondations 2019 du CFF

Comme chaque année, Isabelle Gougenheim, Présidente de l’Institut IDEAS, a eu le plaisir de participer à l’Atelier des Fondations du CFF qui a eu lieu en juillet dernier à Annecy.

Pour cette 14ème édition, le thème était : « Préserver et innover, une dynamique féconde ». 

Une thématique inspirante pour ces rencontres 2019, et une occasion d’échanger avec de nombreux acteurs, très fidèles à cette rencontre annuelle organisée par le CFF.

Les participants se sont interrogés sur la définition de l’innovation, et sur la pertinence de la recherche de solutions innovantes, une réflexion bien nécessaire pour agir de façon efficace et adaptée aux besoins.

Le débat s’est également engagé sur les appels à projets, et leurs effets induits. Une thématique qui a suscité des interventions très pertinentes, et qui pourraient être approfondies dans une démarche collective.


Extrait de la Cpuverture de Juris Association

Les impacts du règlement n° 2018-06 sur l'organisation et la gouvernance

Interview de Paul Prud'homme, Président du Comité Expert IDEAS et Alain Levrard, Président du Comité Label, pour la revue JurisAssociations n° 602 sur la Réforme comptable des associations.

La nécessité de moderniser les comptes des associations et fondations est dictée par l’évolution des modes de financement et des attentes des parties prenantes, ce qui conduit à une réflexion sur la gouvernance et une adaptation de l’organisation pour une meilleure transparence financière.

En quoi la réforme contribue-t-elle à la bonne gouvernance financière?

La mise en place des nouvelles dispositions comptables (1) suppose que les dirigeants arrêtent un certain nombre de règles internes permettant notamment le traitement des ressources, comme les legs et donations, adapté à l’entité. Ainsi, une définition claire des valeurs d’entrée dans le patrimoine sera à arrêter en interne. Il en va de même de la détermination des fonds reportés en fin d’exercice et du traitement des dettes et provisions pour charges sur legs. Les instances de gouvernance auront par ailleurs à se prononcer sur la comptabilisation ou non des contributions volontaires en nature, qui devient obligatoire sauf décision contraire dûment motivée de l’entité.Enfin, pour intégrer les avancées relatives aux comptes annuels, les dirigeants auront à repenser, dans un cadre plus ouvert, la présentation d’ensemble des états financiers – à savoir le bilan, le compte de résultat et l’annexe, dont le compte de résultat par origine et destination (CROD) et le compte d’emploi annuel des ressources collectées auprès du public (CER).

Comment une association labellisée prépare-t-elle les adaptations organisationnelles?

Sauf mise en œuvre anticipée possible, le nouveau règlement est applicable obligatoirement aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2020. Son application, qui constitue un changement de méthode comptable, suppose une analyse des soldes d’ouverture de l’exercice de première application afin de traiter les positions bilancielles selon les nouvelles règles. Aussi, les services en charge du suivi et du traitement des legs et des donations doivent s’organiser afin de mieux appréhender dans le temps la réalisation juridique de ces opérations souvent complexes. Pour répondre à cette nouvelle exigence, l’entité devra disposer d’une information juridique et financière plus rapide et plus détaillée de la part des professionnels en charge de la réalisation des legs. La mise en œuvre du nouveau règlement peut constituer une opportunité pour procéder à une revue critique des nomenclatures et de l’organisation comptables. Il en sera de même pour l’adaptation des systèmes d’information traitant des libéralités. Le mode d’élaboration du CER sera à adapter pour pouvoir établir préalablement le CROD. Pour réaliser avec succès ces transitions, des efforts de formation devront être engagés au sein des entités. Quant aux autres parties prenantes, lecteurs et utilisateurs des comptes, elles devront être sensibilisées aux impacts de ces nouvelles règles sur les états financiers.

 

En quoi la labellisation et l’intervention des experts-comptables et des commissaires aux comptes contribuent-elles à la transparence financière ?

La transparence financière et le respect de la réglementation font partie intégrante des fondamentaux d’IDEAS. Pour obtenir le label éponyme, les entités candidates doivent présenter des comptes certifiés par des commissaires aux comptes et se soumettre à des contrôles externes réalisés par des experts-comptables indépendants. Ces professionnels vérifient le respect des indicateurs du référentiel de bonnes pratiques d’IDEAS. Accompagnant les associations et fondations dans une démarche de progrès, IDEAS contribue à l’amélioration permanente des pratiques conduisant à une meilleure transparence financière.

1- Règl. Anc no2018-06 du 5 déc. 2018, homologué par arr. du 26 déc. 2018, JO du 30, texte no51.

Article extrait de la revue JurisAssociations n° 602 du 1er juillet 2019, sur la Réforme comptable des associations.

Reproduction interdite sans l’autorisation de Juris éditions © Éditions Dalloz – www.juriseditions.fr


Photo de Suzanne Chami, Déléguée Générale d'IDEAS signe la charte

Une charte des engagements réciproques entre la Ville de Paris et les associations

Photo de Suzanne Chami, Déléguée Générale d'IDEAS signe la charte

Résultat de 6 mois de travail collaboratif auquel IDEAS est heureux d’avoir contribué, la charte des engagements réciproques, après avoir été votée par le Conseil de Paris, a été signée le 11 juillet 2019 par la Ville de Paris et de nombreux acteurs du secteur associatif, avec le soutien du Mouvement associatif.

Destinée à renforcer la collaboration entre la Ville et les associations parisiennes, à les guider dans leurs relations quotidiennes comme dans l’élaboration de leurs projets communs, mais également et surtout à permettre de dessiner ensemble le paysage de la vie citoyenne et associative, la Charte des engagements réciproques a été signée le 11 juillet par les acteurs majeurs du secteur associatif de la Ville de Paris.

Retour sur la démarche

La Charte est le résultat d’une démarche de co-élaboration : une large consultation en ligne au mois de février dernier, suivie d’une série d’ateliers de travail qui ont permis de réunir près d’une centaine d’acteurs de terrain au mois d’avril. Un comité associatif (instance de représentation de l’ensemble des associations de terrain, fédérations et structures d’accompagnement) a été constitué pour orienter les travaux et en faire la synthèse, aidé par un comité de rédaction constitué de membres volontaires.

Le document de la Charte est constitué de trois volets :

  • Un préambule, espace d’expression politique des ambitions qui sous-tendent la démarche;
  • Une série d’engagements portés par la Ville à destination des associations ;
  • Et une série d’engagements communs portés par les associations vis-à-vis de la Ville.

#Conseil-parisien-des-associations


Image reprenant le titre : Mobilisation en faveur du mécénat

Retour sur la mobilisation en faveur du Mécénat

Avec les acteurs de la générosité, IDEAS s’est mobilisé ces derniers mois pour faire part des inquiétudes des associations et des fondations sur la réforme envisagée du mécénat. Il s’agit de démontrer que le mécénat ne constitue pas une niche fiscale mais bien un investissement dans l’intérêt général. Si les dernières nouvelles vont en faveur d’un report des décisions, fruit de notre mobilisation collective, la vigilance reste de mise.


Image reprenant le titre Regards croisés sur l'évaluation en association

Séminaire évaluation des associations

L'Institut IDEAS a participé au Séminaire le 5 juillet dernier " regards croisés sur l'évaluation en association " co-organisé par la DJEPVA et Le mouvement Associatif.

L'objectif de cette rencontre : contribuer à se forger une culture commune de l'évaluation entre familles associatives, acteurs publics et privés porteurs d'une politique ou d'une stratégie d'appui envers les associationsLors des ateliers de la matinée, nous avons pu échanger collectivement sur des questions de fond :

-Quels bénéfices à évaluer ?

-Sens de l'évaluation : exercice de redevabilité ou d'apprentissage ?

-Qui dit ce qui compte ? Implication des parties prenantes

-Quelles sont les spécificités possibles des démarches d'évaluation portées par des associations ?

L'Institut IDEAS salue cette initiative qui contribue à l'élaboration d'une doctrine partagée pour nourrir une politique inter-associative et interministérielle de la montée en compétence de tous les acteurs.


Retour sur la table ronde IDEAS du 17 juin

A l’issue de son Assemblée Générale, IDEAS a rassemblé ses parties prenantes autour d’une table ronde, suivie d’une réception, pour un moment d’échanges et de convivialité.

L’institut IDEAS a fait salle comble lundi 17 juin dernier pour son évènement annuel. Dès 18 heures, plus de 80 personnes, d’horizons très divers, se sont rassemblées, au siège du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables (CSOEC).

Associations et fondations, conseillers bénévoles, partenaires, mécènes et philanthropes, membres des Comités Label et Expert d’IDEAS ont été chaleureusement accueillis par Chakib HAFIANI, Président du comité Non Marchand du CSOEC, qui a rappelé l’engagement du Conseil aux côtés de l’institut, en qualité de fondateur, inspirateur et partenaire de la visibilité d’IDEAS auprès de la profession, grâce à la mise en œuvre de nombreux projets communs tels que l’organisation d’une table ronde au Forum national des associations et des fondations (FNAF) d’octobre 2018.

Le CSOEC a également organisé avec IDEAS une formation dédiée, dans le cadre d’un IDEASLab, sur le nouveau règlement comptable, en partenariat avec la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC). Cette formation, la 1ère organisée à ce niveau d’expertise pour les dirigeants et responsables administratifs et financiers des associations, a répondu à une attente forte et a été vivement appréciée des très nombreux participants.

Isabelle GOUGENHEIM, Présidente d’ IDEAS, a souligné la contribution active de l’institut aux travaux des ” Think Tanks “, têtes de réseaux, espaces de réflexion et prospective du monde associatif, et a partagé son optimisme et sa confiance dans la capacité de transformation d’IDEAS au bénéfice des acteurs de l’intérêt général.

Marie-Claude CAPOBIANCO, Directrice Croissance & Entreprises, membre du Comité Exécutif du Groupe BNP Paribas, se souvient de la création d’IDEAS et salue le chemin parcouru dans l’aide à la montée en compétences du milieu associatif et, notamment, le travail d’accompagnement personnalisé des organismes. Cette démarche rigoureuse s’inscrit dans une tendance de fond : l’exigence croissante d’amélioration des pratiques pour une efficacité et une efficience des missions sociales toujours mieux mesurées et mieux maitrisées.Pour accompagner ce mouvement, BNP Paribas a créé la Direction de l’Engagement dont le directeur est membre du Comité Exécutif de la banque.

Sa mission est de définir et de mettre en œuvre l’engagement de l’entreprise dans les domaines essentiels pour l’avenir de notre société : développement économique, environnement et transition énergétique, inclusion sociale et valorisation des territoires ainsi que diversité et promotion du respect des Droits de l’Homme. Elle agit pour que tous les collaborateurs jouent un rôle actif dans cette dynamique d’engagement.

Sa vision est de créer la ” coalition positive ” du monde public et du monde privé pour l’amélioration de la société.

Paul PRUD’HOMME, Président du Comité Expert IDEAS, a ensuite animé la table ronde sur le thème ” Evolutions, mutations, de quoi parle-t-on ? La réponse d’IDEAS dans le nouveau Guide des Bonnes Pratiques “. Trois intervenants de référence, représentatifs le positionnement unique de l’institut au carrefour des mondes associatif, de la philanthropie et du mécénat, ont partagé leurs points de vue éclairants sur deux thèmes clés des évolutions à l’œuvre : la Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) et la mesure de l’impact social.

Philippe JAHSHAN, Président du Mouvement Associatif et de Coordination SUD, a résumé ce que produit le monde associatif : du lien social, une économie plus solidaire, la dynamisation de la démocratie. Malgré des obstacles nombreux en termes de moyens, ressources, méthodes, cultures, environnement fiscal, le mouvement associatif s’est toujours engagé dans une action commune pour se professionnaliser, développer une culture de la qualité et de la relation avec les parties prenantes. Si le secteur amorce seulement une réflexion transversale sur la RSO, ce n’est pourtant pas un sujet absent des préoccupations des associations.

Concernant la mesure d’impact, Philippe JAHSAN souligne l’importance de la prise en compte de la temporalité ; et précise : ” ce que l’on peut mesurer sur le temps court relève de la notion de résultat et non de l’impact. ” C’est pourquoi le monde associatif milite pour la prise en compte du temps long, nécessaire à la transformation. Philippe Jahshan rappelle que les ONG se sont emparées du sujet depuis plus de 20 ans en lien avec leurs bailleurs car le succès de la démarche est lié à la qualité du dialogue engagé avec eux afin de co-construire les indicateurs pertinents et utiles à l’amélioration des pratiques.

Arthur GAUTIER, Directeur Exécutif de la Chaire Philanthropie de l’ESSEC, analyse la notion de partie prenante appliquée à la relation entre fondation distributrice et association. La relation fondation et association n’est pas celle d’un donneur d’ordre et d’un exécutant mais plutôt un binôme de co-traitance. Ensemble, l’association et la fondation adressent un besoin sociétal non couvert, chacune dans son rôle. La priorité peut être de financer une action mais aussi d’aider l’entité à grandir (en finançant de la formation, de la mesure d’impact)Sur la mesure d’impact, l’essentiel est de définir d’abord ce que l’on veut mesurer, ce qui ramène à la raison d’être de l’entité. Pour aller plus loin, et pour accompagner la mise en œuvre de ces démarches, l’ESSEC a produit un MOOC lancé en février 2019.

Christophe VERNIER, Secrétaire Général de la Fondation Crédit Coopératif, note l’élargissement vers la RSO et la mesure d’impact du nouveau guide et engage à donner envie aux entités de progresser plutôt que sanctionner la non-conformité. ” Pour l’entité c’est d’abord une expérience d’introspection et d’échange collectif au sein de l’entité “.

La mesure d’impact, ” Cela fait peur et pourtant c’est stimulant ! “.

Bien sûr, il ne faut pas conditionner le financement à un résultat quantifié, car le risque est grand de s’éloigner des publics les plus fragiles. La démarche de mesure d’impact est avant tout un outil d’introspection qui permet d’améliorer ses pratiques et aussi de mieux rendre compte à ses parties prenantes.

La soirée s’est poursuivie par un cocktail, mis en place par le traiteur solidaire ” Un Monde gourmand “, donnant à chacun l’opportunité de nouvelles rencontres et d’échanges tant sur les thèmes abordés lors de la table ronde que sur l’actualité d’IDEAS et du secteur associatif.

En sortie de cet événement, François CONTENT, Vice-Président IDEAS, partage son ressenti :” Tout d’abord être en ce lieu rappelle les liens forts tissés entre le CSOEC et notre Institut, liens dont nous sommes très heureux, comme nous le sommes de la qualité des intervenants, du public et de leurs échanges pendant tout l’événement.

Je suis également très fier de la présentation du nouveau guide, pour 3 raisons : il va aider les associations à répondre aux enjeux nouveaux issus des évolutions du secteur associatif ; il est le fruit d’une co-construction entre des concepteurs aux profils variés puis d’une très large consultation d’experts et d’acteurs du secteur associatif et de la philanthropie ; enfin, il a dégagé un consensus sur le fait de ne pas se placer dans la normalisation des pratiques mais bien dans l’encouragement aux bonnes pratiques au sein des associations. Dans le nouveau Guide IDEAS, le remplacement du mot indicateur par bonne pratique est révélateur de cette valorisation des améliorations.

Le débat était porteur de beaux messages pour le secteur associatif, promoteur de l’initiative citoyenne, dans une démarche où l’on est ” au service ” et non pas ” asservi “, réunissant des parties ” prenantes ” et non ” exécutantes ” ou ” passives “. Il a rappelé également l’échelle de temps sur laquelle le secteur évolue et le besoin de rechercher le temps pertinent pour chaque action et la mesure de son impact. Cette soirée était une belle illustration que les alliances et la collaboration améliorent les pratiques et le faire ensemble ! ”

L’équipe d’IDEAS est très heureuse d’avoir partagé ce moment avec vous et remercie vivement toutes celles et ceux qui ont contribué au succès de cette soirée.

 


Le GERES obtient pour la 2ème fois le label IDEAS

Le GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités) agit pour préserver l’environnement, limiter les changements climatiques et leurs conséquences, réduire la précarité énergétique et améliorer les conditions de vie des populations.

Mission du Geres

Le GERES met en œuvre une ingénierie de développement, une expertise technique spécifique et propose du conseil spécialisé sur les thématiques de l'efficacité énergétique, de la maîtrise de l’énergie, des énergies propres et renouvelables, des services énergétiques, et de la gestion de l'environnement, notamment dans le secteur des déchets.Sur le terrain, 64 projets sont mis en œuvre dans 17 pays d'intervention.

Le Label IDEAS : une démarche structurante et exigeante 

Le Label IDEAS est décerné aux associations et fondations qui répondent aux exigences du Guide IDEAS des bonnes pratiques. Ce référentiel, construit par les parties prenantes du secteur associatif et de la philanthropie, couvre les champs clés du fonctionnement d’une organisation à but non lucratif : gouvernance, gestion financière et suivi de l’efficacité de l’action.
Les organismes présentent leur candidature au terme de l’accompagnement mené par IDEAS qui a pour objectif d’optimiser leur fonctionnement et de renforcer leur capacité d’action et de développement.

Le mot de Laurence Tommasino, Déléguée Générale du GERES 

"Ce renouvellement du Label IDEAS est pour nous à la fois la reconnaissance de la qualité de notre gouvernance et de notre gestion et un excellent outil pour nous aider à poursuivre nos efforts dans ce sens. C'est un outil pour agir avec toujours plus d'efficacité sur le terrain comme dans nos fonctions support."