La Fondation Marianiste obtient pour la 2ème fois le label IDEAS

Le mot de Véronique Goupy, Présidente de la Fondation Marianiste

Veronique Goupy - Fondation-Marianiste

 Cette labellisation, qui vient tout juste de nous être renouvelée, est une fierté pour nous. Nous la dédions à tous nos salariés et bénévoles, aux enseignants du réseau marianiste, laïcs ou religieux, tous ceux et celles qui oeuvrent avec nous chaque jour sur le terrain. “

Fondation Marianiste

Mission de la Fondation Marianiste

La Fondation Marianiste, reconnue dʼutilité publique, agit par lʼÉducation, pour lʼépanouissement et le développement de la personne, de lʼenfance à lʼâge adulte. Elle perpétue ainsi la mission bicentenaire de ses fondateurs, les religieux Marianistes et la l’Union Lorraine.

www.fondationmarianiste.org

Le Label IDEAS : une démarche structurante et exigeante 

Le Label IDEAS  atteste de la qualité des pratiques en matière de gouvernance, de gestion financière et d’évaluation.

Ce label indépendant est décerné aux associations et fondations qui répondent aux exigences du Guide IDEAS des Bonnes Pratiques.

Son référentiel, construit par les parties prenantes du secteur associatif et de la philanthropie, et des métiers du contrôle, couvre les champs clés du fonctionnement d’une organisation. Il engage l’organisme dans une dynamique d’amélioration continue pour favoriser son développement et optimiser son action. Le Label IDEAS est la marque d’un engagement sociétal de qualité.

Il est obtenu grâce à l’accompagnement mené par les conseillers bénévoles de l’Institut IDEAS, sur la base de contrôles externes professionnels et au terme d’une audition devant le Comité Label (organe autonome).


Loupe sur la couverture du Juris associations n'616

Les coulisses du Comité Label d'IDEAS

Loupe sur la couverture du Juris associations n'616

Pour une reconnaissance de l’éthique, de la qualité de l’organisation, de la transparence de l’entité et de la solidité d’un projet associatif maîtrisé : ainsi pourrait être résumée la devise du Comité Label IDEAS.

Article paru initialement dans le dossier spécial de Juris Associations n°616

Le management par les valeurs qui constitue l’ADN des animateurs d’associations ou de fondations doit pouvoir s’établir sur des schémas techniques maîtrisés dans tous les aspects de l’organisation, qu’ils soient tournés vers l’interne ou l’externe. Il en est ainsi de l’organisation de la gouvernance, des moyens mis en œuvre pour assurer la transparence de l’action, de la consommation des moyens et des ressources, et de la mesure d’impact.

Si les démarches d’accompagnement développées par les bénévoles d’IDEAS permettent d’affermir ces différents schémas en les rendant plus sûrs, plus opérationnels et mieux maîtrisés, ce qui est déjà un capital précieux sur le chemin du progrès, il est essentiel que tous ces efforts puissent se traduire par une validation connue des tiers. C’est le sens de la labellisation par le Comité Label, qui sur la base de travaux approfondis des différents acteurs intervenant dans le processus de présentation des dossiers, va se prononcer d’une manière globale sur l’adéquation de l’organisation et de ses valeurs aux prescriptions du Guide des bonnes pratiques.

La délivrance du label résulte de l’analyse  parfois complexe des contrôles réalisés par les instances de contrôle institutionnel – les commissaires aux comptes –, et des contrôleurs contractuels intervenant de façon indépendante en vérification du respect des indicateurs. Les membres du comité Label délibèrent au vu de ces rapports et de ceux des conseillers bénévoles.

Complètement indépendant des instances de gouvernance d’IDEAS, le Comité Label rassemble une palette de compétences de femmes ou d’hommes ayant eu des responsabilités dans le secteur des associations ou des fondations, des professionnels du chiffre et du droit, de membres actifs ou en retrait des structures publiques encadrant le secteur (ministère de l’Intérieur, Haut-Conseil à la vie associative [HCVA], corps de contrôle…). La variété des compétences rassemblées permet d’aborder chaque dossier sous des angles complémentaires, indispensables à la formulation d’un accord consensuel sur l’octroi du label.

Les associations ou fondations qui présentent leur candidature au Comité sont de toutes tailles et de tous secteurs, elles peuvent être situées à des étapes de développement différentes, de l’association en mode start up à la fondation de patrimoine établie depuis des années dans le paysage. Tous ces facteurs nécessitent donc une dose de bienveillance dans le processus d’octroi qui peut comporter des observations donnant lieu à suivi dans les mois suivants. Ceci étant, il n’y a pas plusieurs degrés dans la délivrance du label qui vis-à-vis de l’extérieur est une qualité – voire un attribut – dont pourra se prévaloir l’entité. Tous les dossiers n’aboutissent pas et des situations peuvent conduire à des refus d’octroi.

Cette démarche passionnante qui réunit une quinzaine de membres apporte à ceux-ci de grandes satisfactions au cours de mandats de trois ans, pouvant être renouvelés deux fois, tant par la richesse des projets présentés que par les qualités humaines de ceux qui les portent. En tant que président du Comité Label, il est possible de mesurer cet attachement lors du processus de renouvellement des membres permettant d’accueillir quatre nouvelles personnalités qui pourront éclairer les débats d’un regard nouveau.

Auteur :

Alain Levrard, Président du Comité Label IDEAS

Article initialement paru dans Juris Associations n°616


Image d'un ordi et d'un café pour illustrer un Webinaire

[02/10 ou 05/10] Webinaire IDEAS : "Les contrôles externes dans le cadre du Label IDEAS "

Image d'un bureau avec un ordinateur et un café pour illustrer un Webinaire

WEBINAIRE

“Les contrôles externes dans le cadre du Label IDEAS”

Deux dates au choix :

Vendredi 2 octobre de 11h à 12h30

ou

Lundi 5 octobre de 11h à 12h30

Ce webinaire a pour objectif de vous informer sur l’étape « contrôles externes » de la labellisation IDEAS et, notamment, sur l’intervention du commissaire aux comptes lors de cette démarche.

Il sera animé par Paul Prud’Homme, commissaire aux comptes et Président du Comité Expert IDEAS.

Focus sur les « contrôles externes » :
Le LABEL IDEAS vient attester du respect des 90 Bonnes Pratiques du Guide IDEAS.
Dans le cadre de la démarche de labellisation, des contrôles externes sont réalisés sur l’ensemble des bonnes pratiques pour permettre au comité de délivrance du Label de s’appuyer sur un rapport réalisé par des professionnels indépendants.
Ces contrôles externes sont menés par des professionnels dans des conditions garantissant leur compétence et leur indépendance.
Facteur de confiance pour les financeurs et les partenaires, les contrôles externes sont réalisés, selon le cas, par le Commissaire aux Comptes de l’organisme ou un Expert-Comptable indépendant.

Webinaire gratuit

réservé aux commissaires aux comptes et aux experts-comptables

Je m'inscris

(Un lien Zoom vous sera envoyé aux inscrits, la veille du Webinaire)


Loupe sur la couverture du Juris associations n'616

« Organiser, mesurer, évaluer : le défi des acteurs de l'intérêt général »

Depuis quelques années, il existe un large consensus sur la nécessité de mesurer la valeur produite par les organisations à finalité sociale pour la société.

Article paru initialement dans le dossier spécial de Juris Associations n°616

La mesure de valeur sociale produite doit permettre aux organisations à finalité sociale de rendre compte de l’accomplissement de leur mission à leurs parties prenantes et de piloter leur activité. En outre, la raréfaction des ressources financières pousse à optimiser chaque investissement et ainsi à mesurer, pour mieux la valoriser, la contribution réelle de chaque entité aux enjeux de l‘intérêt général.

 

Le chemin d’IDEAS

 

Le chemin proposé par le guide IDEAS des bonnes pratiques, pour répondre à cette ardente demande d’évaluation, est décrit au travers de trois objectifs dans la partie « Pilotage & évaluation » :

  • Un système complet de pilotage : un contrôle de gestion, une méthode de gestion de projet, des comparaisons en interne et en externe (neuf bonnes pratiques) ;
  • Des outils de pilotage comme aide à la décision (cinq bonnes pratiques) ;
  • Des mesures et évaluations de l‘efficacité, de l’efficience et de l’impact (cinq bonnes pratiques).

Ce parcours structuré doit permettre de bien piloter son action et d’être en mesure d’en partager les résultats avec ses différentes parties prenantes internes et externes.

Les deux premiers objectifs concernent essentiellement le pilotage par le déploiement d’outils appropriés : contrôle de gestion, indicateurs, tableaux de bords, comparatifs en interne et externe. Ces outils sont en général déjà déployés dans les organisations.

Le troisième objectif aborde la thématique de la mesure de l’impact social devenue aujourd’hui incontournable dans le dialogue avec les financeurs. L’enjeu pour les associations est de s’approprier cette notion complexe afin d’être force de proposition et de démontrer leur capacité à générer une plus-value sociale. Les acteurs sont confrontés à de nombreuses questions sur le contenu et les modalités pertinentes de cette évaluation car il n’y a aucune norme, ni consensus sur la façon d’évaluer l’impact social.

Néanmoins le guide IDEAS des bonnes pratiques incite à la mise en place de cette démarche pour mieux piloter, démontrer et s’améliorer. Ainsi, l’association Agronomes et Vétérinaires sans Frontières (AVSF)*, première association labellisée IDEAS en 2010, partage son expérience de l’évaluation mise en œuvre depuis plus de 20 ans.

Témoignage d’Agronomes et Vétérinaires sans Frontières (AVSF)

 

La qualité des actions mises en œuvre avec les partenaires du Sud est au cœur de la préoccupation d’AVSF, de même que la capacité à témoigner de leurs résultats, effets et impact sur les organisations et communautés paysannes du Sud et leurs territoires. Cette assurance de qualité est devenue un critère fondamental de choix et de confiance des bailleurs publics et privés et des donateurs.

Depuis près de 20 ans, AVSF s’est engagée dans un chantier d’amélioration permanente des dispositifs de suivi de ses actions engagées et d’évaluation de leurs effets et leur impact. Ces dispositifs sont essentiels pour un pilotage adéquat des projets : sans un suivi documenté des activités engagées, des résultats atteints et une évaluation même partielle de leurs premiers effets, il n’est pas possible d’être efficace et efficient, donc de concevoir des stratégies d’action adaptées et d’effectuer à temps avec les partenaires et bénéficiaires, les changements souvent requis au fil du temps. Ils permettent également de fournir une information précise, objective et rendue à temps à toutes les parties prenantes du projet des résultats obtenus et des effets des actions. Enfin, grâce à des données objectives, ils soutiennent l’action de sensibilisation et d’éducation menée en France, de même que le dialogue politique engagé au Sud comme en Europe pour des politiques publiques plus favorables aux agricultures familiales.

Les dispositifs mis en place se veulent pragmatiques et simples. Des mesures, qualitatives et quantitatives, de la situation initiale de référence sont toujours réalisées. Parallèlement, des évaluations intermédiaires et finales des actions sont systématiquement engagées. Enfin, des évaluations d’impact ex post « 10 ans après » sont organisées et réalisées par des bénévoles compétents.

Sur la côte est de Madagascar, AVSF soutient ainsi depuis 2007 le renforcement de coopératives paysannes actives sur les filières à l’export du commerce équitable de fruits, épices et sucre. Dans un contexte de pauvreté et d’insécurité alimentaire, ces cultures de rente jouent un rôle important pour les familles paysannes. Le suivi permanent d’indicateurs et une évaluation réalisée en 2017 ont ainsi montré une évolution spectaculaire de ces organisations. La seule coopérative Fanohana a vu sa base sociale passer de 152 familles membres en 2011, à 550 fin 2017. Ses ventes de litchi sont en hausse exponentielle : plus de 780 tonnes en 2016-2017, 12 clients dont 5 en Europe. Depuis 2014, l’augmentation des volumes commercialisés sur ces marchés rémunérateurs permet à la coopérative de financer sur fonds propres tous les postes principaux ainsi que les salariés temporaires des unités de transformation des épices. La coopérative Fanohana s’est ainsi constituée comme une référence : elle constitue l’une des expériences les plus abouties à Madagascar de structuration de coopératives autonomes sur les marchés d’exportation, qui incitent les paysans de communautés voisines à s’organiser pareillement.

En Mongolie, c’est une évaluation ex post réalisée en 2018 qui a mis en valeur l’impact d’un programme d’appui à la création de groupements de défense sanitaire dans la province de l’Arkhangaï, mis en place de 2004 à 2010. L’élevage occupe dans le pays une place prépondérante. L’encadrement sanitaire existant est toutefois souvent insuffisant. Dès 2004, des groupements de défense sanitaire (GDS) ont été créés par AVSF pour apporter aux éleveurs de la formation et une aide à la lutte collective contre le parasitisme, en finançant le traitement de campagnes sanitaires et en incitant clairement les éleveurs des mêmes vallées à travailler ensemble. La création d’une « Fédération des éleveurs de la région de l’Arkhangai » a permis d’animer ces réseaux d’éleveurs et GDS et d’assurer le financement de ces activités expérimentales. L’évaluation a pu vérifier que la majorité des GDS mis en place il y a plus de 10 ans existent toujours ; ils démontrent la pertinence et l’utilité de telles structures dans un pays comme la Mongolie pour relever – avec les services vétérinaires publics et privés – le défi de l’amélioration de la santé animale.

Dans le dialogue permanent construit avec l’Institut IDEAS, AVSF a ainsi pu faire valoir cette expérience dans la construction des référentiels successifs portant sur le pilotage et l’évaluation des actions associatives, en matière d’impact social. Parallèlement, la labellisation IDEAS a incité l’association à appliquer cette même rigueur et ce même pragmatisme au pilotage et à l’évaluation de l’ensemble de ces activités. L’association dispose aujourd’hui d’indicateurs et de tableaux de bords lui permettant de suivre et d’évaluer régulièrement son efficacité et son efficience en matière de mise en œuvre opérationnelle de sa stratégie quinquennale, de gestion financière et budgétaire, de gestion des ressources humaines ou encore des risques. Elle s’est dotée d’un service dédié au contrôle interne qui organise des missions régulières dans les pays de coopération et au siège. Mesure de l’impact social, pilotage de la mise en route opérationnelle de sa stratégie, suivi de l’efficience et de l’efficacité de son organisation et de sa gestion, cartographie et suivi des risques, autant d’éléments devenus fondamentaux pour les décisions de sa direction et son conseil d’administration.

Auteurs :

Pierre Marcenac, Administrateur de l’Institut IDEAS

Frédéric Apollin, Directeur général d’Argonomes et Vétérinaires sans frontières (AVSF)

Article initialement paru dans Juris Associations n°616

*AVSF soutient l’agriculture paysanne, en aidant les communautés rurales des pays du Sud menacées par l’exclusion et la pauvreté à retrouver leur autonomie alimentaire et économique, tout en développant un modèle agricole durable et respectueux de l’environnement.


Événement « Rapport Philanthropie »: un débat très riche autour des 35 propositions des députées Sarah El Hairy et Naima Moutchou

L’Institut IDEAS se réjouit d’avoir contribué, au sein du collectif de la Coordination Générosités, à l’organisation de cette rencontre. Isabelle Gougenheim, Présidente de l'Institut IDEAS, est intervenue sur l’objectif de clarification et de stabilisation du cadre juridique, pour favoriser la transparence, levier indispensable au développement de la philanthropie.

Le 25 juin 2020, l’Institut IDEAS, dans le cadre de la Coordination Générosités, a conjointement organisé un débat avec les députés Sarah El Haïry et Naïma Moutchou pour échanger au sujet de leur rapport sur l’évolution du cadre de la philanthropie.

Le débat s’est organisé autour des 3 axes du rapport « La philanthropie à la française », avec plusieurs centaines de participants à ce Webinaire, mis en place par l’AFF.

La densité des échanges, et la précision des questions ont démontré que, si les attentes sont fortes, dans cette période de grande instabilité, tous les acteurs sont déterminés à s’engager de façon constructive derrière ces objectifs.

Lire le rapport >
Logos des membres de la Coordination Générosités : Admical, Association Française des Fundraisers, Centre Français des Fonds et Fondations, Don en Confiance, France générosités, Les Entreprises pour la Cité, IDAF, IDEAS et Mouvement associatif.

* La Coordination Générosités regroupe : Admical, Association Française des Fundraisers, Centre Français des Fonds et Fondations, Don en Confiance, France générosités, Les Entreprises pour la Cité, IDAF, IDEAS et Mouvement associatif.

#Coordination-Générosités


[25/06] Webinaire AFF : « Mécénat et dons majeurs dans le contexte du Covid-19 : 12 points d’attention pour sécuriser vos financements»

Webinaire animé par Catherine Sudres de CAUSES &CO et Suzanne Chami de l’Institut IDEAS, dans le cadre du séminaire annuel de l’AFF.

Les entreprises ont annoncé des dons substantiels pour soutenir la recherche, les structures médicales et médico-sociales. Mais après ? Quels vont être les arbitrages financiers des mécènes ? Cela va-t-il modifier le choix des causes et des bénéficiaires, les montants ? Comment émerger dans un univers aspiré par la cause du Covid-19 ? Comment rassurer des financeurs sur-sollicités et sécuriser votre modèle économique ? Nous vous guidons pour identifier les réponses à apporter aux menaces et opportunités du moment.

Webinaire animé par Catherine Sudres, consultante fondatrice de CAUSES &CO et Suzanne Chami, Déléguée générale Institut IDEAS.

Webinaire Jeudi 25 juin à 10h

Programme et inscription >

Catherine Sudres 

Photo de Catherine Sudres de Causes and co

Pilote pendant près de 15 ans des programmes de relation clients au sein du groupe Young et Rubicam. Après une formation au management associatif, elle décide de se consacrer entièrement à l’intérêt général et rejoint maxima en 2004. En tant que DGA de l’agence, elle accompagne de nombreuses associations et fondations mais aussi des entreprises dans le développement de leur stratégie d’engagement. Elle crée Causes & Co en 2012 afin de proposer aux organisations un modèle de collaboration souple et économe et un accompagnement sur mesure privilégiant l’écoute et la co-construction.

Causes and Co intervient sur trois dimensions : stratégies de collecte et de mécénat, positionnement projet et marque associative, animation d’ateliers de réflexion stratégique.

Suzanne Chami 

Photo de Suzanne Chami

Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris et de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Suzanne Chami développe l’activité de l’Institut IDEAS depuis sa création en 2005. Elle a contribué notamment à la conception des outils méthodologiques et à la mise en œuvre de la démarche d’accompagnement sur la base du Guide IDEAS des bonnes pratiques. Elle est aujourd’hui déléguée générale de l’institut. A ce titre, elle agit auprès des associations et de leurs parties prenantes, tels que les financeurs publics et privés, pour favoriser l’émergence de nouvelles modalités partenariales entre les acteurs du monde associatif et de la philanthropie. Elle est ainsi le témoin privilégié des évolutions et des enjeux auxquels le secteur non-lucratif fait face.


[25/06] Webinaire : Rapport Philanthropie : qu'en retenir ?

Le rapport sur l’évolution du cadre de la philanthropie, confié par le Premier Ministre aux députées Sarah El Haïry et Naïma Moutchou,  lui a été remis le mardi 9 juin 2020, en présence de Gabriel ATTAL, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse. De ce rapport à 360°C, le premier du genre, il ressort 35 propositions concrètes.  
L’Institut IDEAS, avec la Coordination générosités, vous propose de revenir sur les 4 grandes questions qui irriguent l’ensemble du rapport : 
Comment définir la « philanthropie à la française » ? 
Fondation : quel statut, pour quel objet ? 
Quels leviers pour le développement des ressources ? 
Quelle représentativité politique pour notre secteur dans le « Monde d’après » ?

Lire le rapport >

Webinaire : Jeudi 25 juin 2020 à 17h30

"Rapport Philanthropie : qu'en retenir ?"

Un débat proposé par la Coordination générosités*

avec les députées Sarah El Haïry et Naïma Moutchou

Inscription réservée aux organismes accompagnés par l'Institut IDEAS

et aux  membres des organisations de la Coordination générosités

Logos des membres de la Coordination Générosités : Admical, Association Française des Fundraisers, Centre Français des Fonds et Fondations, Don en Confiance, France générosités, Les Entreprises pour la Cité, IDAF, IDEAS et Mouvement associatif.

* La Coordination Générosités regroupe : Admical, Association Française des Fundraisers, Centre Français des Fonds et Fondations, Don en Confiance, France générosités, Les Entreprises pour la Cité, IDAF, IDEAS et Mouvement associatif.

#Coordination-Générosités


[07/07] Atelier IDEAS Lab en visio : "Les Bonnes Pratiques RH salariés/bénévoles au service de votre projet associatif"

IDEASlab en visio

Atelier IDEAS Lab en visioconférence

Les Bonnes Pratiques RH salariés/bénévoles

au service de votre projet associatif

Le mardi 7 juillet 2020

de 9h à 12h30

Cet atelier sera co-animé par Guillaume Douet de l’IEDH

et Jean-François Le Page de l’institut IDEAS

Les objectifs de cet atelier IDEAS Lab :

– Approfondir les bonnes pratiques Richesses Humaines du nouveau guide IDEAS

– Souligner les particularités relatives aux salariés et aux bénévoles

– Vous aider à mettre en oeuvre une politique des Richesses Humaines adaptée à votre projet associatif

– Répondre à vos questions d’actualité sur la gestion de vos ressources humaines (salariés, bénévoles, volontaires)

Exceptionnellement gratuit et ouvert à tous les organismes à but non lucratif.

Inscription obligatoire. Le lien vous sera communiqué la veille du webinaire.

L’IEDH

Depuis plus de vingt ans, l’Institut Européen de Développement Humain (IEDH) propose des actions de formation pour un développement harmonieux de la personne humaine dans toutes les étapes de sa vie.

Il intervient pour des associations ou des organisations, et pour des particuliers afin de mettre les outils professionnels de formation continue à la portée de tous. Chacun peut ainsi développer des compétences (savoir, savoir-faire, savoir-être) adaptées à ses engagements.

www.iedh.fr

Les ateliers IDEAS Lab, en bref :

Ces ateliers permettent d’approfondir des thèmes majeurs du Guide des Bonnes Pratiques mais aussi de traiter des thèmes d’actualité. Les ateliers IDEAS Lab sont gratuits pour les organismes accompagnés par l’Institut IDEAS, tant en pré-label qu’en post-label. Selon les IDEAS Labs, quelques places sont ouvertes à d’autres organismes qui souhaiteraient se former ou nous rencontrer par ce biais. Une participation financière leur sera demandée.

Image par Pexels de Pixabay

Image de la couverture du rapport Annuel IDEAS 2019

Découvrez le Rapport Annuel 2019 de l’Institut IDEAS

Le 15 juin dernier, lors de son assemblée générale, l’Institut IDEAS a présenté son rapport annuel pour l’année 2019. Découvrez les principales actions de l’institut pour soutenir et accompagner le développement les acteurs de l’intérêt général !

2019 a été une année majeure pour IDEAS, avec l’aboutissement de deux chantiers de transformation qui nous permettent aujourd’hui d’agir plus efficacement et au bénéfice d’acteurs toujours plus nombreux :

– La finalisation et la parution du nouveau guide des Bonnes Pratiques,

– Un site Internet entièrement repensé, véritable site ressources

La crise sanitaire du premier trimestre 2020 a bouleversé beaucoup de nos repères. Elle a démontré la fragilité de nos économies et nous a rappelé l’importance de la proximité, de l’engagement individuel, de la solidarité et des liens sociaux qui permettent à une société d’être à la hauteur de son humanité.

La diversité des initiatives de solidarité a également rappelé l’importance de se doter d’une grille de lecture et d’outils adaptés, pour bien comprendre qui sont les porteurs de projets, et quelles sont la portée et la durabilité de leurs actions.

Depuis plus de 15 ans, l’institut IDEAS contribue de manière concrète et efficace à renforcer la capacité d’action et de développement des associations et des fondations pour leur permettre de jouer leur rôle en toutes circonstances.

Je voudrai aussi souligner le formidable engagement de toute l’équipe et des conseillers bénévoles qui travaillent de façon constructive et durable pour démultiplier les actions de l’Institut.

Soyez des nôtres, les acteurs de l’intérêt général le méritent et en ont besoin.

Bonne lecture

Isabelle Gougenheim

Présidente


Loupe sur la couverture du Juris associations n'616

Guide IDEAS des Bonnes Pratiques : l’intelligence collective au service de l’intérêt général

L’Institut IDEAS vous propose d’approfondir votre connaissance du Guide IDEAS, véritable outil méthodologique à 360°, grâce à cet article initialement paru dans le dossier spécial de Juris Associations n°616

Photo du Guide IDEAS des Bonnes Pratiques

Le « Guide IDEAS des bonnes pratiques » est un outil méthodologique à destination des organismes à but non lucratif. Son objectif est d’engager la structure dans une dynamique d’amélioration continue pour optimiser son action et favoriser son développement.

Le Guide des bonnes pratiques a été profondément repensé en 2019 – la première version fut élaborée entre 2007 et 2008 – après deux années de travaux du Comité Expert IDEAS, et enrichi par une consultation large de plus de 100 personnes. Pour garantir la pluralité des regards et la convergence des attentes et des besoins des parties prenantes, le Comité Expert rassemble des personnalités d’horizons très divers : associations, fondations, mécènes, spécialistes de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), financeurs de l’économie sociale et solidaire (ESS), entreprises, experts de l’évaluation, du contrôle et de l’audit.

L’ambition poursuivie pour cette seconde édition est de capitaliser sur les enseignements de 10 années de pratique, mais également d’intégrer les enjeux liés à la RSE* et les nouvelles exigences de l’ESS et de ses financeurs.

Trois  thèmes structurants

Le Guide propose ainsi 90 bonnes pratiques – le précédent Guide comprenait 120 indicateurs – qui permettent d’aborder les points clés du fonctionnement d’un organisme à but non lucratif, au travers de trois grands thèmes structurants : « gouvernance », « finances », et « pilotage & évaluation ».

Le nouveau Guide est plus resserré, plus ambitieux et plus lisible. Ce n’est pas un guide normatif. Il vise bien au contraire à s’adapter aux différentes entités, à leur modèle, à leur organisation, tout en leur donnant un cap clair et un cadre, défini par chaque bonne pratique.

Il prend mieux en considération les parties prenantes et intègre désormais la démarche de mesure d’impact.

Les trois thèmes forment un tout et leur complémentarité est consubstantielle :

  • la « gouvernance » est sans conteste le thème majeur, qui pose les fondamentaux associatifs et ouvre la démarche à la prise en compte des parties prenantes, introduisant ainsi de façon transversale la responsabilité sociétale ;

 

  • le volet « finances » est le thème charnière qui permet d’articuler vision et action. Il s’agit sans doute de la dimension la mieux comprise car incontournable : un socle à la conduite du progrès. Le volet « finances » engage par ailleurs l’entité à mettre en place une comptabilité fiable, produire une information financière de qualité et à s’appuyer sur une gestion budgétaire performante ;

 

  • la dimension « pilotage & évaluation », troisième pilier essentiel du Guide IDEAS, propose de s’appuyer sur un système complet de pilotage pour mesurer et évaluer les actions.

Il est à noter que le nouveau Guide intègre désormais les nouvelles obligations comptables issues notamment du règlement de l’Autorité des normes comptables (ANC) no 2018-06 mais les objectifs généraux restent les mêmes : rendre compte en toute transparence et avec pédagogie et valoriser la « bonne gestion » de l’organisme.

Le Guide couvre 3 thèmes déclinés en 14 objectifs et 90 bonnes pratiques

Picto représentant le thème gouvernance

Gouvernance

  • Fondamentaux associatifs définis
  • Gouvernance performante
  • Gestion désintéressée et transparente
  • Stratégie à moyen terme
  • Gestion des risques dynamique
  • Gestion des richesses humaines
  • Respect des financeurs et partenaires
  • Communication transparente
Picto représentant le thème finance

Finances

  • Comptabilité fidèle
  • Information financière de qualité
  • Gestion budgétaire performante
Picto représentant le thème pilotage et évaluation

Pilotage et Evaluation

  • Système complet de pilotage
  • Outils de pilotage
  • Mesures et évaluations

Plein feux sur la gouvernance

Le nouveau Guide IDEAS des bonnes pratiques consacre à juste titre une large part au thème de la « gouvernance » qui représente huit objectifs sur un total de 14. Il indique ainsi les huit axes majeurs qui permettent d’assoir la démarche de l’association ou de la fondation.

Les principales novations sont les suivantes :

–  le Guide IDEAS met l’accent sur les fondamentaux associatifs, traduits dans un projet associatif clair et cohérent, établi de manière collaborative, reposant sur des principes éthiques partagés et communiqués, et complété par un plan stratégique qui guide l’action ;

–  les parties prenantes sont d’emblée prises en compte, dès la bonne pratique 3, au travers notamment d’une cartographie qui incite à mieux les identifier et les considérer, dans le respect du règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) ;

–  la planification stratégique, inscrite dans un horizon de moyen terme, inclut désormais une réflexion sur le modèle socio-économique sur lequel repose l’organisme ainsi qu’une référence aux objectifs de développement durable (ODD) sur lesquels l’entité choisit de s’engager ;

–  face aux difficultés récurrentes constatées pour recruter de nouveaux administrateurs et renouveler les instances de gouvernance, le Guide propose des leviers pour dynamiser ces dernières et en améliorer le fonctionnement. En complément des bonnes pratiques déjà décrites, telles que la limitation des mandats, il incite désormais le conseil d’administration à se soumette à une auto-évaluation ;

–  l’analyse des « retours terrains » du précédent Guide avait fait émerger le besoin de renforcer le volet « gestion des ressources humaines ». Renommée « richesses humaines », cette thématique fait aujourd’hui l’objet de six bonnes pratiques pour engager l’association dans une politique de gestion inspirée par une recherche d’exemplarité sociale. Ces bonnes pratiques visent à maîtriser les compétences requises – procédures de recrutement, organigramme, procédures de délégation – et à assurer la qualité des conditions d’emploi – charte du bénévolat, politique salariale. Elles insistent sur le rôle clé des bénévoles et la nécessité d’un pilotage adapté au caractère spécifique du bénévolat. Une attention particulière est portée à la diversité des statuts et des formes d’engagement au sein des associations, qui nécessitent une clarification et une bonne articulation des rôles et missions de chacun.

En quelques mots, le Guide engage l’organisme à clarifier, pour toutes les parties prenantes, internes et externes, à la fois ce qu’il est, où il va et comment la vision se traduit concrètement.

Ce travail – n’étant pas le fruit de la réflexion des seuls dirigeants – engage les parties prenantes dès la conception, selon le principe de la coconstruction, facteur de succès et de la meilleure appropriation par tous, des démarches mises en œuvre au service de la vitalité associative et de l’intérêt général.

Auteurs :

Marie-Bernard Delom, Chargée de mission Pilotage des innovations à l’Institut IDEAS

Paul Prud’Homme, Commissaire aux comptes, Président du Comité Expert IDEAS

La parole à

Cécile Ceret, Directrice Qualité, Les Compagnons du Devoir et du Tour de France

Le comité d’audit a, dès sa création, trouvé sa place au sein de notre association. Le choix de sa constitution ainsi que la phase de préparation avant lancement en ont été les principaux facteurs de succès.

Le comité est constitué de six membres bénévoles : trois compagnons ayant œuvré dans l’association, trois membres du secteur privé exerçant ou ayant exercé des fonctions à responsabilité en entreprise. En 2020, un septième membre, dirigeant d’une fondation, viendra compléter le groupe.

Le comité d’audit a plaisir à se retrouver une fois par trimestre autour de thématiques définies telles que le plan stratégique, les risques, la déontologie, les finances… Il est amené à rencontrer différentes fonctions dirigeantes et sa mission relève aussi bien du contrôle que du conseil. Il présente ses travaux une fois par an en conseil d’administration. Son regard externe, composé d’une pluralité d’acteurs compétents, consciencieux et bienveillants, apporte une véritable valeur ajoutée à la gouvernance de notre association.

La parole à

Gérard Bernes-Cabanne, Trésorier de Sparadrap

Sparadrap est une association de sept équivalents temps plein (ETP). Depuis 25 ans, elle œuvre dans le domaine de l’enfance et de la santé. En 2013, salariés, administrateurs et bénévoles se sont ensemble lancés dans le processus de labellisation IDEAS, surtout pour la démarche de professionnalisation qu’il implique.

Sur la gestion des risques informatiques, nous avions axé la prévention sur des sauvegardes régulières. Lors d’un contrôle, le comité d’audit de Sparadrap, exclusivement composé de bénévoles, avait relevé des lacunes et conseillé le strict respect de la procédure. Grâce à ce rappel et à sa mise en application, nous avons pu faire face à un piratage sans payer la rançon demandée. L’incident nous a conduits à repenser le risque. Nous utilisons depuis une solution professionnelle : sauvegardes des données et de la configuration des postes sur un serveur sécurisé, antivol, étanche et ignifugé.

Article initialement paru dans Juris Associations n°616

*La RSE représente l’intégration, dans le monde de l’entreprise, des principes du développement durable et de ses trois piliers : environnement, social, économie. Telle que définie dans des standards internationaux, la RSE est composée de sept champs d’action : gouvernance, droits de l’Homme, social, environnement, loyauté des pratiques, enjeux liés aux clients / consommateurs, implication dans les territoires. www.ecologique-solidaire.gouv.fr > « Politiques publiques / de A à Z » > « Économie verte » > « Entreprise responsable » > « La responsabilité sociétale des entreprises ».