Avise

Cycle de webinaires "ESS & Changement d'échelle" par l'AVISE

L'Avise a effectué la sortie de la 2e édition du guide "Stratégies pour changer d'échelle" destiné aux dirigeant-e-s des structures d’utilité sociale et de leurs équipes, mais aussi à des acteurs de l’accompagnement et du financement.

À cette occasion, l’Avise organise un cycle de webinaires pour favoriser le changement d'échelle des structures de l'ESS.

Ce cycle de webinaires destinés à toutes les structures, entrepreneurs ou accompagnateurs donnera la parole aux experts du changement d’échelle et à des entrepreneurs aguerris qui pourront offrir de précieux conseils pour élaborer une stratégie de changement d’échelle et passer à l’action.

Il s’agira d’avoir une meilleure compréhension des enjeux et leviers de réussite du changement d’échelle des structures de l’ESS.

Calendrier du cycle

ESS & Changement d’échelle : pourquoi & comment ?

Mardi 9 mars 2021 de 09h30 à 10h30

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ESS & Changement d’échelle :  Duplication / Fertilisation

Mardi 27 avril 2021 de 9h30 à 10h30

Inscription

ESS & Changement d’échelle : Coopérations

Mardi 25 mai 2021 de 9h30 à 10h30

Inscription

ESS & Changement d’échelle :  Diversification

Mardi 29 juin 2021 de 9h30 à 10h30

Inscription

ESS & Changement d’échelle : Fusion

Mardi 12 octobre 2021 de 9h30 à 10h30

Inscription
Plus d'information >

"Soutenir la vie associative et son accompagnement est un impératif vital" par Philippe Jahshan

Credit photo : Coordination SUD

Interview de Philippe Jahshan , président du Mouvement associatif et ancien président de Coordination SUD.

Article paru initialement dans le dossier spécial de Juris Associations n°616 (avril 2020)

Philippe Jahshan, vous présidez Le Mouvement associatif depuis 2016. Pouvez-vous nous présenter le rôle de cette organisation ?

Le Mouvement associatif est la représentation nationale et régionale des associations de France tous secteurs confondus. C’est, à l’origine, le regroupement national des principales coordinations et fédérations associatives, de la culture et du patrimoine, de la famille, de l’éducation populaire, de l’environnement, du sport, du sanitaire et social, de la solidarité internationale, de la défense des droits, du tourisme social ou encore des associations étudiantes. Depuis 2019, il s’est ouvert à toute association nationale en plus de ses composantes fédérées. Il représente directement et indirectement pas moins de 700 000 associations en 2020.

Notre rôle est de porter, de valoriser et d’incarner ce qui fait commun à toutes les associations d’intérêt général, de défendre leur place fondamentale dans la société et de plaider pour des politiques publiques ambitieuses en faveur de la vie associative.

Pouvez-vous nous décrire le paysage associatif aujourd’hui ?

En 2020, on compte 1,5 million d’associations qui mobilisent jusqu’à 20 millions de bénévoles et emploient plus de 1,8 million de salariés. C’est un poids économique de 113 milliards d’euros. Le processus de création associative demeure très dynamique avec environ 70 000 nouvelles associations par an. Le bénévolat s’est fortement accru entre 2013 et 2017, passant de 13 à 20 millions d’individus, et la jeunesse en France fait partie des jeunesses les plus désireuses d’engagement en Europe. Cela se vérifie notamment dans le succès croissant du service civique volontaire qui ne répond qu’au tiers des demandes des jeunes.

Si on ne peut que se réjouir de cette vitalité exceptionnelle à la base, on doit aussi s’inquiéter du fait qu’elle reste très fragile. L’environnement des associations s’est fortement dégradé ces dernières années. Nous assistons à un phénomène de resserrement au sommet, souvent contraint par les nécessités économiques, et le milieu de tableau est en grande souffrance. Les associations sont soumises à des contraintes croissantes et doivent dans le même temps continuer à s’adapter à un environnement très mouvant : instabilités financières et fiscales, concurrence accrue du secteur marchand, mais aussi nouvelles formes d’engagement des citoyens accompagnées de nouvelles exigences.

Quel est le constat du Mouvement associatif sur l’évolution des pratiques associatives au regard des mutations de l’environnement ?

Notre économie a été particulièrement malmenée depuis 15 ans, il faut le dire. De fait, la prédominance du prisme concurrentiel dans l’économie, conjuguée à la baisse des financements publics, a fragilisé les acteurs associatifs, suscitant des tensions de plus en plus dures sur les moyens de concilier l’éthique et le sens du projet associatif, avec les contraintes croissantes de pérennisation des activités. Or, il faut ici rappeler, comme le dit Jean-Louis Laville, que l’économie associative n’obéit pas à une logique d’accumulation ni à un comportement dicté par les calculs de rentabilité et d’utilité individuelle, mais qu’elle met en oeuvre une activité non séparable du collectif dans lequel elle s’insère et reposant sur ses seules richesses, c’est-à-dire sur la force du travail et de l’engagement humain, qui est son premier capital.

Les associations explorent, testent, recherchent et offrent des solutions. Il faut savoir les voir, les accompagner et les aider à fleurir. Soutenir l’accompagnement et l’émergence associative est donc un impératif vital et doit constituer un axe central de nos politiques publiques. Voilà pourquoi Le Mouvement associatif a fait de l’accompagnement un de ses axes stratégiques depuis plusieurs années déjà et que j’ai tenu à réaffirmer lors de ma prise de mandat.

Proposer aux associations des moyens d’accompagnement répondant à leurs spécificités et à leurs enjeux est un levier central à activer. Pour renforcer les dynamiques associatives, leur permettre d’anticiper, de s’adapter et mieux servir les enjeux sociétaux pour lesquels elles agissent. Toute organisation, qu’elle soit publique, privée lucrative ou non lucrative, connaît des temps d’adaptation dans son cycle de vie. Ces transitions sont souvent complexes et nécessitent fréquemment d’avoir recours à un regard externe permettant de prendre le recul nécessaire sur des thématiques qui touchent bien souvent à l’ADN de l’organisation concernée. Les associations ne font pas exception à ce besoin ; il est important qu’elles en aient conscience, tout autant que les financeurs qui souhaitent soutenir le projet qu’elles portent.

Dans ce contexte, la démarche proposée par l’Institut IDEAS au travers de son guide me semble bien répondre à ce besoin d’accompagnement, notamment dans les domaines clés de la gouvernance, de la finance et du pilotage et évaluation.

Quels sont les axes prioritaires d’une politique publique ambitieuse ?

Le Mouvement associatif plaide pour le déploiement d’une grande politique de soutien à la vie associative et à ses capacités d’initiatives collectives, comme un axe central au coeur du contrat social. Nous avons proposé que cette politique soit établie autour de quatre grands investissements, faisant du Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA) un instrument structurel de soutien à la vie associative, tous secteurs confondus, comme un grand fonds d’économie mixte pouvant recueillir des moyens de l’État et des moyens privés, et via une gouvernance partagée avec les représentations associatives, pour permettre : „ „

  • l’investissement redoublé pour la formation des bénévoles et pour le soutien à l’emploi associatif ;
  • l’investissement pour le développement associatif dans les territoires ;
  • l’investissement pour l’accompagnement et la structuration de la vie associative et des têtes de réseau ;
  • l’investissement pour l’évaluation et le suivi de qualité.

Nous avons aussi besoin d’une reconnaissance plus grande et plus affirmée des spécificités de notre modèle socio-économique parce que l’économie, pour qu’elle se déploie, doit être comprise dans ce qu’elle est. Nourris par les travaux de recherche et d’outillage de nombreuses structures, nous avons constaté que la diversité des modèles et leur résistance à toute standardisation font force de règle, tout en permettant de faire émerger trois piliers communs et devant être pensés ensemble : celui des leviers financiers, celui des richesses humaines et celui des alliances.

Une conclusion ?

Pour mener à bien leurs missions, les associations doivent aujourd’hui composer avec un environnement et un contexte politique, social, économique et technologique plus complexes, plus durs, qui s’accélèrent et qui sont marqués par de profondes mutations.

Il est temps de rééquilibrer la balance : la libéralisation économique ne peut se penser sans la consolidation dans le même temps des filets de solidarité et de redistribution. Elle ne peut se penser sans la nécessaire garantie démocratique de ce qui est commun à tous et qui fait intérêt général. L’Observatoire des inégalités l’avait déjà pointé dans son rapport de 2017, les inégalités s’accroissent et des territoires entiers ont perdu tout accès aux services publics de base ou aux services médicaux : seules les associations permettent encore de faire lien, en réponse à un sentiment croissant d’injustice et d’isolement. Alors, il faudra continuer à agir pour que, dans le même temps, nous tenions haute l’exigence de responsabilité sociétale qui doit être celle de nos organisations et je veux d’ailleurs me féliciter de l’intégration des exigences de la responsabilité sociétale des organisations par l’Institut IDEAS dans sa nouvelle version de son « Guide des bonnes pratiques », tout en agissant pour rendre pleinement visible la valeur sociétale que nous produisons. Cela pour redonner une pleine place à l’économie associative, comme une économie d’avenir, solidaire et non lucrative, indispensable aux côtés de l’État et du marché.

Entretien avec Isabelle Gougenheim et Suzanne Chami, IDEAS

Article paru initialement dans le dossier spécial de Juris Associations n°616 (avril 2020)

Lire le dossier spécial de Juris Associations

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ESS : une plateforme interactive pour identifier toutes les aides disponibles

En liaison avec le Secrétariat d’Etat à l’Economie Sociale, Solidaire et Responsable, la Banque des Territoires a mis en place une plateforme interactive qui permet d'identifier les aides disponibles pour les acteurs de l'ESS.

La plateforme récapitule l’ensemble des aides d’urgence pour chaque type de structure de l’ESS et pour chaque cas :

  • le fonds de solidarité
  • les reports de charges
  • l’activité partielle
  • les dispositifs sectoriels ou fonds régionaux


30 millions d’euros dans le fonds « UrgencESS »

Lancement du fonds UrgencESS pour les petites structures

Un fonds d'urgence de 30 millions d'euros a été mis en place en Janvier 2021 pour les associations et autres entreprises de l'ESS de moins de 10 Salariés rencontrant des difficultés liées à la crise.

Ce fonds d’urgence a été voté dans le cadre du quatrième projet de loi de finances rectificative pour 2020 en novembre dernier et a été lancé le 22 janvier 2021 par Olivia Grégoire, secrétaire d’État à l’Économie sociale, solidaire et responsable.

Cette aide permettra aux structures de l’ESS (associations, coopératives, entreprises bénéficiant de l’agrément ESUS, entreprises du champ de l’insertion par l’activité économique, entreprises ayant inscrit les principes de l’ESS dans leurs statuts) de 1 à 10 salariés de :

  • Poursuivre leur activité pendant la crise,
  • Financer les emplois de leurs salariés,
  • Pallier les difficultés liées à la trésorerie.

Un dispositif de déploiement a été mis sur pied et sera conduit par le réseau France active avec ses 40 associations et au travers d’un guichet unique accessible sur www.urgence-ess.fr .


Logo du Programme PANA (Point d’Appui au Numérique Associatif)

[PANA] Associations, trouvez votre accompagnement sur les questions numériques

Découvrez le programme PANA. Son ambition : Permettre à chaque association de trouver, près de chez soi, une structure d’accompagnement en capacité de lui prêter main forte sur le numérique.

Ce programme est porté bénévolement par un collectif d’acteurs, auquel l’Institut IDEAS est heureux de contribuer.

PANA : Point d'Appui au Numérique Associatif

Le programme PANA, qu’est-ce que c’est ?

Le Programme PANA (Point d’Appui au Numérique Associatif), créé par HelloAsso, Le Mouvement associatif et la Fonda a pour objectif d’accompagner les associations dans leur transition numérique en faisant monter en compétences et en fédérant les acteurs de l’accompagnement associatif des territoires sur des sujets numériques.

Qui sont les PANA ?

Un réseau d’accompagnateurs associatifs référents sur les sujets numériques partout en France.

Votre association a besoin d’être accompagnée sur un sujet numérique?

Retrouvez la liste des points d’Appui au Numérique Associatif près de chez vous.

Accéder à liste des PANA >

Les PANA vous accompagnent dans votre transition numérique : 

  • Construire votre stratégie numérique avec un autodiagnostic
  • Créer et mettre à jour votre site internet
  • Protéger vos données
  • Gérer votre page Facebook
  • Créer une billetterie en ligne
  • Mettre en place un nouvel outil numérique
  • Gérer votre comptabilité sur internet
  • Optimiser vos paiements en ligne
  • Collaborer avec vos bénévoles sur internet

Quels moyens pour vous accompagner ?

Les PANA ont différents champs d’expertises, rendez-vous sur pana.helloasso.com pour trouver ceux qui pourront répondre à vos besoins.

Logos de tous les acteurs PANA

Du 25 au 28/01 : Journées nationales des associations fondations et fonds de dotation de la CNCC

La Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC) organise, du 25 au 28 janvier 2021, les journées nationales des associations, fondations et fonds de dotation.

Les 25, 36 et 28 janvier 2021, en webconférence

PROGRAMME ET INSCRIPTION

  • Lundi 25 janvier 2021 de 14h à 17h

Plénière et Conférence  : “La confiance au cœur de l’ESS – Convergences et coopérations à construire au service des acteurs du bien commun”

Au cours de cette conférence, composée de tables rondes, il est prévu une intervention de Madame Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’éducation nationale et des sports, chargée de la jeunesse et de l’engagement.

  • Mardi 26 janvier 2021 de 14h à 17h15

    Webinaire 1 : “Les actualités du secteur de l’ESS”

Un webinaire consacré à l’actualité législative et comptable du secteur de l’ESS comportant également un focus sur les particularités des fonds de dotation et les fondations d’entreprise et les ateliers traditionnels d’actualité normative et d’information sur les travaux menés par les groupes de travail de la Commission Associations et Fondations.

  • Jeudi 28 janvier 2021 de 14h à 17h15

    Webinaire 2 : “2020, nouvelles obligations comptables et conséquences de la crise sanitaire Covid-19”

Un webinaire dédié aux faits marquants de 2020 : nouveau règlement comptable n°2018-06 et impacts de la crise Covid-19 sur la présentation de l’information comptable dans le secteur non marchand.
Ce webinaire traitera également de l’évolution de la gouvernance et les risques de cyber attaque.


Bilan de la Loi de Finances 2021 pour la philanthropie – PLF 2021

« Projet Loi de Finances 2021 : Mesures impactant le secteur », l’analyse de France Générosité

France Générosité publie un bilan sur la Loi de Finances 2021 et ses impacts pour la philanthropie.

Sommaire du bilan :

  1. Association à but exclusif d’assistance et de bienfaisance – Exonération des droits de mutation à titre gratuit
  2. Maintien du plafond de 1 000 € pour les dons dits « Coluche » jusqu’au 31 décembre 2021
  3. Fondation reconnue d’utilité publique – Dons de biens mobiliers du domaine
  4. Fondation reconnue d’utilité publique – Dons de titres de société
  5. OSBL propriétaire bailleur – Abandon de loyers entreprises locataires – Crédit d’impôt
  6. Mécénat d’entreprise – Réduction d’impôt pour dons – Fédération ou union
  7. Legs – Testament authentique – Enregistrement

Lire l'article de France Générosités

Découvrez les témoignages des six organismes qui ont obtenu le LABEL IDEAS, en 2020

En 2020, malgré la crise sanitaire, 6 organismes ont obtenu ou renouvelé le Label IDEAS. Découvrez leurs témoignages et leurs actions.

Fondation Entreprendre

La Fondation Entreprendre oeuvre en faveur de la cause entrepreneuriale pour permettre au plus grand nombre d’entreprendre sa vie, son travail, son entreprise.

« Je suis très fier que la Fondation Entreprendre ait obtenu le renouvèlement de la labellisation IDEAS qui atteste de la qualité de notre gouvernance, de notre gestion financière et du suivi de l’efficacité de nos actions. Nous sommes inscrits dans une démarche d’amélioration continue de nos pratiques pour démultiplier notre impact. Dans un contexte de crise porteur d’incertitudes, le label est aussi un gage de confiance et de transparence pour nos donateurs et partenaires. La Fondation Entreprendre est plus que jamais mobilisée auprès des acteurs associatifs qu’elle soutient, qui démontrent au quotidien à quel point l’entrepreneuriat est un levier extraordinaire pour bâtir une société plus inclusive et durable. »

Thibault de Saint-Simon, Directeur général de la Fondation Entreprendre

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logo de la Fédération des Aveugles de France

Créée en 1917, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France reconnue d’utilité publique rassemble des militants, des usagers aveugles et malvoyants, des professionnels et bénévoles engagés ensemble pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles.

“Grande satisfaction pour la Fédération des aveugles et Amblyopes de France qui s’est vue renouveler le label IDEAS qui atteste de la rigueur et de la qualité de sa gestion. Un grand merci au Comité IDEAS pour la confiance ainsi renouvelée à notre Fédération et un grand merci à nos donateurs qui ainsi, savent que leur soutien va vers un organisme digne de leur confiance.”

Vincent MICHEL, Président d’honneur de la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France

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logo association caméléon : changing colors, changing lives

CAMELEON développe une approche globale, en France et à l’international, pour agir sur les causes et les effets des violences sexuelles à l’égard des enfants et des adolescents, et lutte plus particulièrement contre les violences intra-familiales et la cyberpédocriminalité.

« Quelle satisfaction pour l’équipe et les administrateurs de CAMELEON d’obtenir le label IDEAS ! Soucieux de constamment nous améliorer pour servir efficacement l’intérêt général et les enfants que nous accompagnons, il était important pour nous d’aller, ensemble, au bout de cette démarche qualité. Un objectif de taille relevé avec fierté sous les encouragements continus et bienveillants des conseillers bénévoles que nous remercions chaleureusement. Cette étape d’optimisation nous permet d’amorcer sereinement une nouvelle phase de développement dans la vie de l’association ».

Laurence LIGIER, Fondatrice Directrice de l’Association CAMELEON

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Logo de l'Association Nationale des Visiteurs de Prison

Association Nationale des Visiteurs de Prison apporte un soutien moral et accompagne des personnes placées sous main de justice, placées en détention et en milieu ouvert.

“L’obtention du label et son renouvellement ont été rendus possibles par un accompagnement continu et de qualité par les conseillers bénévoles d’IDEAS.  Le label vient renforcer la confiance des donateurs et financeurs privés et publics qui apportent leur soutien à l’association, à ses actions et aux projets qu’elle développe.”

Xavier Denecker, Président

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La Fédération Nationale Solidarité Femmes accueille et accompagne des femmes victimes de violences et de leurs enfants.

“Le renouvellement du LABEL IDEAS est pour la Fédération Nationale Solidarité Femmes une fierté. Ce label renforce la confiance que nos partenaires, nos donatrices et nos donateurs peuvent avoir en nous et est une marque de reconnaissance de notre travail”.

Françoise Brié, Directrice de la Fédération Nationale Solidarité Femmes

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Fondation Marianiste

La Fondation Marianiste, reconnue dʼutilité publique, agit par lʼÉducation, pour lʼépanouissement et le développement de la personne, de lʼenfance à lʼâge adulte. Elle perpétue ainsi la mission bicentenaire de ses fondateurs, les religieux Marianistes et la l’Union Lorraine.

“ Cette labellisation, qui vient tout juste de nous être renouvelée, est une fierté pour nous. Nous la dédions à tous nos salariés et bénévoles, aux enseignants du réseau marianiste, laïcs ou religieux, tous ceux et celles qui oeuvrent avec nous chaque jour sur le terrain. “

Véronique Goupy, Présidente de la Fondation Marianiste

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Plus de 90 organismes ont obtenu le Label IDEAS depuis 2010

Tous les labellisés

L’Institut IDEAS vous adresse ses meilleurs voeux et vous invite à continuer à agir ensemble

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[Baromètre] : « Le mécénat d’entreprise en France »

ADMICAL vient de publier son baromètre annuel. Découvrez les chiffres et analyses sur les dernières tendances du mécénat d’entreprise.

Consulter l'infographie

Communiqué d'ADMICAL

Malgré la crise, les entreprises mécènes affirment leur volonté d’engagement pour 2021

La hausse du mécénat constatée ces dernières années se confirme dans le dernier baromètre Admical (1) tant en nombre de mécènes qu’en budget alloué, et malgré un contexte économique morose, 72% des entreprises mécènes prévoient de stabiliser leur budget mécénat en 2021 pour faire face aux besoins massifs des associations. Pour autant l’incertitude reste de mise car certaines entreprises pourraient bien être rattrapées par leurs difficultés financières. 87% des mécènes interrogés alertent sur le fait que l’engagement sociétal des entreprises risque d’être ralenti par la crise économique.

« La crise sanitaire, économique et sociale que nous traversons aura un impact majeur sur l’engagement des entreprises mécènes. Elle a réveillé l’urgence d’agir pour celles qui en ont les moyens et nous nous réjouissons de voir que de nombreux mécènes déclarent d’ores et déjà qu’ils stabiliseront leurs budgets mécénat pour l’année à venir ! Cependant nous restons prudents. Certains mécènes risquent de réduire la voilure ou de réorienter leurs dons, ce qui aura un impact non négligeable sur de nombreux acteurs de l’intérêt général, qui ont besoin du mécénat pour continuer leurs actions dans la culture ou le sport par exemple », déclare François Debiesse, président d’Admical.

Des perspectives d’engagement plutôt favorables pour 2021 malgré un contexte économique en berne

Des mécènes fortement touchés par la crise sanitaire et la réforme de la loi mécénat

En 2019, la loi Aillagon a connu une réforme majeure, limitant le taux de réduction fiscale pour les grandes entreprises (de 60 à 40% pour les dons supérieurs à 2 millions d’euros par an) et facilitant les dons des petites entreprises jusqu’à 20 000 euros. Cette instabilité juridique et fiscale générée par la réforme devrait impacter plus d’un quart des entreprises mécènes en France qui prévoient de faire évoluer leur budget ou leur stratégie de mécénat pour s’adapter à ces nouvelles règles. Parmi elles, les PME mécènes sont les plus nombreuses à faire évoluer leur engagement.

Par ailleurs, la crise sanitaire bouleverse les mécènes dans leurs habitudes et les poussent à s’interroger sur leur rôle et leurs capacités à agir dans les prochaines années. Ainsi, 58% des PME mécènes, 64% des ETI mécènes et plus de 8 grandes entreprises sur 10 changeront leur stratégie de mécénat, leur budget ou les deux suite à la crise sanitaire. Au global, 60% des entreprises mécènes interrogées par l’IFOP prévoient que leur politique de mécénat sera impactée par la crise sanitaire liée au Covid-19 et 87% d’entre elles estiment que l ́engagement sociétal des entreprises risque d’être ralenti par la crise économique.

Malgré les difficultés, les entreprises affirment leur volonté de maintenir leur engagement sociétal

Pour autant, 72% des entreprises interrogées prévoient de maintenir leur budget mécénat à l’avenir. 10% des entreprises mécènes pensent même pouvoir augmenter le montant de leurs dons en 2021. Seules 14% d’entre elles pensent être dans l’obligation de diminuer leur budget mécénat, voire pour 2%, de le supprimer complètement.

Ces déclarations sont plutôt encourageantes au regard de la crise que l’on traverse et des besoins immenses auxquels font face les associations et autres acteurs de l’intérêt général.

« Nous restons très vigilants car, malgré ces déclarations encourageantes, il est à craindre un ralentissement des engagements des grandes entreprises qui subissent de plein fouet le double impact de la réforme et de la crise » alerte Sylvaine Parriaux, déléguée générale d’Admical.

Une réorientation des budgets vers le social et la santé qui laisse présager des difficultés majeures pour les autres secteurs de l’intérêt général.

Pour 85% des entreprises mécènes interrogées, il est important de privilégier le domaine du social à l’avenir. 83% pensent même que certains domaines seront délaissés au profit des actions de solidarité.

Ces chiffres sont à mettre en corrélation avec la précédente étude menée par Admical en juin 2020 (2) qui annonçait que 41% des entreprises mécènes prévoyaient de revoir leur stratégie mécénat, 7% étant même certaines de s’engager dans de nouveaux domaines.

« Il existe un risque majeur de hiérarchisation des causes par les mécènes ! Bien sûr les besoins sont immenses dans les secteurs du social et de la santé en ces temps de crise sanitaire, mais il ne faut pas oublier tous les autres secteurs de l’intérêt général dont les missions sont tout autant fondamentales », déclare François Debiesse, président d’Admical.

 

Une progression continue du mécénat en France qui s’affirme comme une pratique stratégique pour les entreprises.

La hausse du mécénat se confirme

Depuis 2010, le nombre d’entreprises mécènes ne cesse d’augmenter. C’est en moyenne 10 000 entreprises supplémentaires qui deviennent mécènes chaque année. Une progression constante qui se confirme entre 2017 et 2018 avec près de 12 000 nouvelles entreprises mécènes en un an. Au total, en 2018, la France compte 96 000 entreprises ayant déclarés leurs dons auprès de l’administration pour un montant de plus de 2 milliards d’euros. Pour autant, toutes les entreprises ne déclarent pas leurs dons (ou pas totalement) et ce pour des motifs variés : manque de temps, manque de connaissance du dispositif, volonté de ne pas faire jouer le levier fiscal… Aussi, Admical estime que le nombre total d’entreprises mécènes en France est toujours de 9% pour un montant global de dons compris entre 3 et 3,6 milliards d’euros.

Un mécénat stratégique de plus en plus assumé par les entreprises

Les motivations qui poussent les entreprises à devenir mécènes sont nombreuses. Parmi elles, la contribution à l’intérêt général (89%), l’incarnation des valeurs de l’entreprise (86%) et le soutien à l’innovation sociale (81%) sont les trois motifs les plus souvent cités. Viennent également la valorisation de l’image et de la réputation de l’entreprise (80%) ; le renforcement de l’ancrage territorial (71%), la cohésion interne de l’entreprise (68%) ou encore le développement de nouvelles relations avec les partenaires (65%).

« Le mécénat est désormais assumé comme un outil de plus en plus stratégique pour les PME et ETI. Nombre de dirigeants.es nous disent régulièrement qu’il est un outil efficace et attractif de leur politique d’engagement, qui plus est très accessible », explique Sylvaine Parriaux, déléguée générale d’Admical.

Des pratiques d’engagement de plus en plus structurées

Depuis plusieurs années, Admical constate une professionnalisation accrue du secteur du mécénat qui se confirme avec ce nouveau baromètre.
La création d’une structure dédiée au mécénat (fondation, fonds de dotation, association…) n’est plus l’apanage des grandes entreprises puisque près de la moitié des entreprises (48%) y ont recours pour réaliser (totalement ou en partie) leurs actions de mécénat. En 2019, 1/3 des PME mécènes et 1/3 des ETI mécènes ont réalisé leurs actions de mécénat via un véhicule juridique.

La mesure d’impact est également de plus en plus courante. 25% des entreprises mécènes déclarent créer un cadre de suivi et d’évaluation de leurs actions de mécénat. Cependant la maturité des entreprises sur ces sujets est très différente selon leur taille. Si 92% des grandes entreprises mécènes ont formalisé un cadre d’évaluation, seulement 16% des PME mécènes s’y sont intéressées.

Enfin, le mécénat collectif, dont les vertus sont nombreuses, est désormais pratiqué par 23% des mécènes. Sans surprise, les grandes entreprises sont les plus enclines à agir en collectif (51%), généralement avec l’ambition de répondre de manière holistique à une problématique sociétale spécifique. Au contraire, les PME privilégieront l’approche territoriale pour renforcer les liens avec les autres mécènes et répondre aux besoins locaux prioritaires.

Le sport et l’environnement progressent mais le trio de tête des secteurs les plus soutenus se maintient (social, culture et éducation)

Les domaines du social, de la culture et de l’éducation restent les trois domaines prioritaires soutenus par les mécènes. À eux seuls, ils captent 55% du budget global du mécénat. Suivent ensuite, juste derrière, le sport (15% du budget) et la santé (14%) dont on peut s’attendre à ce que le budget soit bien supérieur lors du prochain baromètre en raison de la crise sanitaire. Pour la première année, le domaine de l’environnement monte dans le classement. Bien que son poids dans le budget global du mécénat reste faible, les entreprises sont plus nombreuses à s’engager dans ce secteur (13%). (3)

Plus d’informations sur www.admical.org

  1. Baromètre Admical 2020 : Le mécénat d’entreprise en France. Pour étudier la progression du nombre de mécènes en France et analyser les évolutions, Admical s’appuie depuis 2 ans sur les chiffres du Ministère de l’Economie et des Finances. Les plus récents portent sur l’année 2018. Pour détailler les pratiques des entreprises mécènes en France, Admical se base cette année sur une enquête téléphonique réalisée par l’institut IFOP, complétée par un questionnaire online, auprès de plus de 1 400 entreprises. L’enquête porte sur leurs pratiques de mécénat pour l’année 2019.
  2. Covid 19 : premiers impacts sur l’engagement des mécènes – ADMICAL
  3. Le baromètre Admical 2020 comporte également 4 modules spécifiques à retrouver dans la version complète portant sur le mécénat dans le domaine du sport, de la culture, le mécénat dans les territoires et le mécénat de compétences.