Participer à la consultation nationale pour simplifier la vie des associations

Vous êtes dirigeant ou bénévole d'une association ?

Participez, avant le 16 janvier 2023, à la consultation nationale pour simplifier la vie des associations.

Cette consultation est organisée par la secrétaire d’Etat à l’économie sociale et solidaire et à la vie associative, Marlène Schiappa, dans le cadre de la préparation des " assises de la simplification associative".

[Replay] Colloque "Garantir le bon emploi des dons des citoyens " par la Cour des comptes

L'Institut IDEAS vous propose de suivre les tables rondes et débats sur le thème « Garantir le bon emploi des dons des citoyens », autour des 30 ans de mise en œuvre de la loi du 7 août 1991 sur l'appel à la générosité publique.

Retrouvez notamment les interventions de Francis Charhon, membre du Comité Label, Patrice Douret, président des Restos du cœur, Jean-Marc Sauvé, président de la Fondation Apprentis d’Auteuil et Pierre Sellal, président de la Fondation de France, trois organismes labellisés IDEAS.

Isabelle Gougenheim, Présidente de l'Institut IDEAS et Pierre Marcenac, Administrateur de l'Institut IDEAS ont également participé activement à cette journée exceptionnelle organisée par la Cour des Comptes.

Programme

Table ronde « La loi du 7 août 1991 : une genèse difficile, une dynamique qui s’est affirmée »

Table ronde « Le développement des bonnes pratiques des organismes bénéficiant de dons »

Table ronde « Quelles exigences aujourd’hui pour le développement de la générosité publique ? »


[25/11] Colloque "Garantir le bon emploi des dons des citoyens " par la Cour des comptes

La Cour des comptes organise  un colloque sur le thème « Garantir le bon emploi des dons des citoyens », autour des 30 ans de mise en oeuvre de la loi du 7 août 1991 sur l'appel à la générosité publique.

Francis Charhon, membre du comité Label IDEAS,  aura le plaisir d'intervenir lors de l'une des trois tables rondes.

Cet événement, en partenariat avec La Croix, se déroulera au sein de la Grand’chambre de la Cour et sera également accessible par visioconférence. Après une introduction du Premier président Pierre Moscovici, le colloque proposera trois tables rondes, sur la loi du 7 août 1991, le développement des bonnes pratiques des organismes bénéficiant de dons et sur les exigences pour le développement de la générosité publique. La clôture de l’événement sera assuré par Pierre Moscovici et Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement.

Jeudi 25 Novembre 2021

De 9h30 à 17h15

En présentiel et en visio

3 tables rondes

9h45-11h15 : Table ronde « La loi du 7 août 1991 : une genèse difficile, une dynamique qui s’est affirmée »

11h15-12h45 : Table ronde « Le développement des bonnes pratiques des organismes bénéficiant de dons »

14h30-16h30 : Table ronde « Quelles exigences aujourd’hui pour le développement de la générosité publique ? »


"L'impact de la générosité", étude de France Générosités

Nouvelle étude de France générosités sur l'impact de la générosité avec dans un premier temps 9 études de cas, réalisées en partie avec Koreis et restituées au colloque du 16 novembre 2021.

France générosités mène depuis plusieurs années une réflexion de fond afin de faire reconnaître le rôle clé des organisations non lucratives faisant appel à la générosité dans le contrat social français. En 2020, le syndicat a souhaité franchir une nouvelle étape en lançant une démarche auprès de membres volontaires, afin de mettre en lumière l’impact de la générosité dans la réalisation des missions sociales de certains de ses membres. Cette démarche s’est appuyée sur l’évaluation de projets œuvrant dans différents domaines d’action avec 9 études de cas sur l’impact de la générosité.

 

Cette étude s’est appuyée sur l’évaluation de projets selon la méthode d’analyse d’impact dite de « coûts évités », cherchant à estimer et monétiser les coûts évités grâce à la mise en place d’un projet social.

Neuf projets ont été étudiés selon cette méthode dans des domaines aussi divers que :
  • la santé avec le Centre 190 d’AIDES
  • la précarité avec Croix-Rouge sur Roues de la Croix-Rouge Française
  • l’enfance vulnérable avec le parrainage de proximité de France Parrainages
  • la jeunesse avec le projet La Touline d’Apprentis d’Auteuil
  • l’insertion avec Wake up Café
  • l’environnement avec le projet de la Forêt sèche du Ouen Toro de WWF Nouvelle Calédonie
  • la solidarité internationale avec Water Kiosks de 1001 fontaines
  • la culture avec le Programme Démos de la Philharmonie de Paris
  • la recherche médicale avec le programme de recherche sur le cancer de la Fondation ARC
Chaque projet a fait l’objet d’une publication, sous forme d’étude de cas, présentant les enjeux auxquels il répond, ses activités et missions sociales ainsi que ses impacts socio-économiques.

Découvrir Les 9 études de cas

Sources : France Générosité


L'Institut IDEAS rejoint la communauté du « Social Good Accelerator »

Logo du Social Good Accelerator

L’Institut IDEAS est heureux de rejoindre une communauté engagée : Le Social Good Accelerator.

Ce collectif agit en faveur « de l’innovation, l’engagement et la diffusion des Social Tech* en Europe pour accroître le pouvoir de l’économie sociale et de la société civile« .

Qu'est-ce que la "Social Tech" ?

La Social Tech, c’est l’utilisation de la technologie au service de l’action sociale, sociétale et citoyenne : agir sur les inégalités, tisser de nouvelles solidarités, ou encore produire de l’innovation sociale. En mobilisant les capacités technologiques, la social tech promet à chacun la possibilité d’agir au service de l’intérêt général.

Qu'est-ce que Le Social Good Accelerator ?

Le Social Good Accelerator est un mouvement européen né en 2017 d’un constat : la transition technologique des organisations à but non lucratif qui oeuvrent et innovent pour l’intérêt général n’est pas encore suffisamment prise en considération par les pouvoirs publics, les entreprises et les investisseurs.

C’est pourtant une condition sine qua non d’une innovation et d’une compétitivité européenne centrée sur le respect du vivant, la justice sociale et climatique.

Cette transition technologique qui conduit à davantage d’efficacité pour l’Economie sociale et solidaire, mais aussi à de nouveaux garde fous face au secteur Tech en hyper croissance, doit être accélérée et placer au cœur des stratégies de transition européennes, pour orienter nos modèles vers plus d’inclusion et de bien-être collectif.

Le collectif est fédéré en association depuis 2018 et réunit plus de 60 organisations membres. Il anime un plaidoyer, une communauté solidaire et proposent des outils pour accompagner les acteurs qui portent ou souhaitent contribuer davantage à la transition technologique des organisations à but non lucratif en Europe.

socialgoodaccelerator.eu/fr

Objectif

Faire reconnaitre pleinement les organisations sociales et solidaires comme des acteurs de la transition numérique et technologique en Europe.

Missions 

  • Rassembler, faire dialoguer et collaborer les acteurs engagés pour une transition technologique des organisations à but non lucratif qui oeuvrent et innovent pour l’intérêt général partout en Europe.
  • Construire des actions collectives et une représentation des intérêts technologiques des acteurs de l’économie sociale et solidaire au niveau européen.
  • Expérimenter des solutions collectives pour la montée en compétences technologiques des organisations à but non lucratif qui oeuvrent et innovent pour l’intérêt général partout en Europe
  • Mener une recherche collective sur les besoins et ressources des acteurs et inspirer par la diffusion de portraits de solutions, de représentants politiques et de projets qui fonctionnent partout en Europe.


La labellisation des associations et fondations

Article de Thierry Legrand, Expert-comptable associé, Exponens, membre du Comité secteur non marchand du CSOEC, initialement paru dans la Revue Française de Comptabilité d’octobre 2021

Associations et fondations peuvent entamer des démarches de labellisation différentes, selon leur organisation et leurs attentes. Focus sur le label IDEAS dont le CSOEC et la CNCC sont fondateurs.

Consulter la revue >

POURQUOI LABELLISER UN ORGANISME SANS BUT LUCRATIF ?

Plusieurs labels destinés aux associations et fondations ont vu le jour en quelques décennies. Certains notifient l’appartenance à une fédération, une région, une activité donnée, d’autres font reconnaître un savoir-faire ou encore font référence à un cadre réglementaire (normes ISO). Les labels peuvent également valoriser la qualité d’un organisme en matière de gouvernance et de transparence financière.

Le premier label destiné à valoriser la transparence financière des associations qui font appel à la générosité du public date d’il y a trente ans. Le label Don en Confiance a été fondé en 1989 par 18 grandes associations et fondations, sociales et humanitaires. Son objectif principal était alors de donner confiance lors des campagnes d’appels aux dons auprès du grand public en instaurant une charte de déontologie appliquée à la collecte de fonds.

En 2010, un nouveau label, destiné aux organismes sans but lucratif dans toute leur diversité, est créé par l’Institut IDEAS pour « faire converger attentes des financeurs et besoins des organismes sans but lucratif (OSBL) ». Dès l’origine, le référentiel du label IDEAS propose une approche globale et complète du fonctionnement des OSBL en abordant les thèmes de la gouvernance, de la transparence financière, mais aussi ceux de l’efficacité de l’action et de son évaluation. Ce label s’adresse aux institutions publiques et privées, aux professionnels de la philanthropie et du mécénat.

En 2008, l’Afnor avait tenté de mettre en place un label spécifique « Gouvernance et gestion responsable des associations et fondations ». Malheureusement, ce label n’a pas eu le succès escompté et à la fin de l’année 2012, seulement trois associations étaient labellisées. Ce label semble abandonné à ce jour.

LES DEUX PRINCIPAUX ORGANISMES DE LABELLISATION

Les deux organismes qui offrent la possibilité aux associations et fondations d’obtenir un label centré sur la transparence financière et la qualité de la gouvernance sont donc le Don en confiance et l’Institut IDEAS.

Le Don en confiance (anciennement nommé Le Comité de la charte), organisme à but non lucratif, exerce depuis plus de 30 ans la mission de contrôle de l’appel public à la générosité de ses membres. Son action se fonde sur l’élaboration de règles de déontologie contenues dans la charte, et l’octroi, sur une base volontaire, d’un label Don en Confiance aux organisations d’intérêt général faisant appel à la générosité du public et adhérentes à l’association. Exerçant un contrôle continu et indépendant des engagements auxquels elles souscrivent de facto, sa position lui permet de combiner la nécessaire indépendance de jugement avec la proximité des acteurs du mouvement associatif.

Les quatre champs du contrôle continu exercé par les contrôleurs du Don en Confiance sont le fonctionnement statutaire et la gestion désintéressée ; la rigueur de la gestion ; la qualité de la communication et des actions de collecte de fonds ; et la transparence financière. Pour en savoir plus : www.donenconfiance.org

Le Don en confiance s’appuie sur sept permanents et 120 contrôleurs bénévoles pour mener à bien ses missions. À ce jour, 94 organisations sont labellisées Don en confiance.

L’Institut IDEAS est une association d’intérêt général, fondée en 2005 pour « renforcer les capacités des associations et des fondations et développer la philanthropie en France ».

L’institut a ainsi créé un Guide de 90 bonnes pratiques (accessible librement sur le site) ainsi que le label IDEAS pour mettre en valeur et faire reconnaître la qualité des organismes qui répondent à ces exigences. L’objectif est double : satisfaire les besoins des associations, fondations et fonds de dotation qui souhaitent optimiser leur fonctionnement et mieux structurer leur organisation, et répondre aux attentes des financeurs (mécènes privés, bailleurs publics, donateurs…) qui souhaitent avoir une vision globale des organismes soutenus. En proposant aux organismes volontaires un accompagnement bénévole, dans la durée, et sur la base d’une méthodologie structurante, l’ambition de l’Institut IDEAS est de favoriser le développement de la capacité d’action des acteurs de la solidarité et de les valoriser grâce à un label : www.ideas.asso.fr

Le Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables et la Compagnie nationale des commissaires aux comptes sont membres fondateurs de l’Institut IDEAS et siègent à son conseil d’administration.

L’Institut IDEAS mène ses travaux grâce à l’expertise de personnalités qualifiées, avec le soutien de ses partenaires. Il accompagne près de 80 organismes sans but lucratif, de toute taille, de tout secteur d’activité, et de tout type de financement, grâce à plus de 150 conseillers bénévoles. Depuis 2010, 75 associations et fondations ont obtenu le label IDEAS.

Quelques associations et fondations, parmi celles qui font appel à la générosité du public, ont souhaité obtenir les deux labels.

LA DEMARCHE DE LABELISATION DE L'INSTITUT IDEAS

Les candidats au label entament la démarche avec un double objectif :

  • favoriser le développement de leur activité grâce à l’amélioration de leurs pratiques ;
  • crédibiliser l’organisme dans sa recherche de financeurs et de partenaires grâce au label.

La démarche de labellisation repose sur un référentiel structurant : le Guide IDEAS des bonnes pratiques. Ce guide a été conçu par un « comité expert » qui a pour particularité de rassembler des personnalités d’horizons très divers : associations, fondations, mécènes privés, entreprises, experts de l’évaluation, du contrôle et de l’audit…, pour garantir la pluralité des regards.

Les 90 bonnes pratiques se déclinent selon trois thèmes : Gouvernance, finance, pilotage et évaluation, pour une véritable analyse stratégique de l’organisation. Le processus de labellisation s’effectue en cinq étapes : diagnostic, accompagnement pour l’optimisation des pratiques, mission de contrôles externes, audition devant le « comité label », et accompagnement continu. 

Le diagnostic est établi par les conseillers experts, sur la base des 90 bonnes pratiques du Guide IDEAS, pour établir un état des lieux, partagé avec l’organisme. À l’issue de ce constat, un plan d’action (sous la forme d’une « convention d’optimisation ») est préparé, impliquant la gouvernance et les équipes opérationnelles. Il précise les chantiers d’amélioration qui devront être conduits dans cette deuxième étape, les livrables attendus et le planning de réalisation.

Lors de la phase d’optimisation, les principaux chantiers mis en œuvre sont :

  • en Gouvernance : la revue du projet associatif et du plan stratégique, la cartographie des parties prenantes, la charte éthique, la cartographie des risques, la mise en place d’un comité d’audit ;
  • en Pilotage & Evaluation : la mise en place de tableaux de bord, ainsi que les méthodes et les outils d’évaluation et de mesure d’impact ; 
  • en Finance : une attention particulière est portée à la régularité, à la fidélité et à la sincérité de l’information financière, à la qualité de la gestion budgétaire, et à l’élaboration du CROD et du compte emploi des ressources.

Pour chacun des thèmes développés, l’institut IDEAS met à la disposition de l’organisme des fiches pratiques, des exemples de livrables, et propose des ateliers de formation pour approfondir certaines thématiques.

À l’issue de l’optimisation de ses pratiques, l’organisme sollicite des contrôles externes pour être candidat au label. Ces contrôles sont réalisés par des experts professionnels que sont le commissaire aux comptes de l’organisme et un expert-comptable indépendant. Le coût de ce contrôle est assumé par l’organisme.

À la suite de ces contrôles, l’organisme se présente pour une audition devant le « comité label ». Ce jury indépendant est composé d’experts des métiers du chiffre, du secteur associatif et de la philanthropie. La décision de délivrer le label IDEAS est prise après examen du rapport des conseillers bénévoles, du rapport des contrôleurs externes, des livrables élaborés par l’entité (plan stratégique, cartographie des risques, comptes certifiés…). 

Le label atteste du bon niveau de conformité avec le Guide IDEAS des bonnes pratiques. Il est délivré pour une période de 3 ans, sous réserve des conclusions annuelles des conseillers bénévoles et de l’équipe permanente de l’institut.

Pendant la durée de validité du label, l’institut IDEAS poursuit l’accompagnement de l’organisme dans la démarche d’amélioration continue de ses pratiques, et pour la préparation à une candidature au renouvellement du label. Il est important de souligner le caractère durable de cet accompagnement, très apprécié des organismes concernés.

À QUI S’ADRESSE CE LABEL ?

Toutes les associations, fondations et fonds de dotation peuvent postuler, sans critère de taille ou de secteur d’activité, et sans adhérer à l’institut, pour une véritable indépendance.

La répartition des structures montre la diversité des associations et fondations accompagnées.

QUELS IMPACTS POUR L’EXPERT-COMPTABLE ?

L’objectif d’obtenir le label IDEAS peut avoir deux impacts significatifs pour l’expert-comptable. D’une part, il doit accompagner son client dans cette démarche, et d’autre part, il peut permettre à son client de bénéficier de la labellisation dans le cadre de sa mission.

Les points de vigilance soulevés dans les objectifs de performance analysés dans la phase de diagnostic entrent pour beaucoup dans le champ de compétences de l’expert-comptable.

À titre d’exemple, l’expert-comptable peut aider son client dans la mise en place et l’articulation des organes de gouvernance, rassurer sur la situation fiscale de l’organisme, l’assister sur la définition de son projet associatif.

Il peut également mener des missions de développement et d’amélioration du contrôle interne, l’assistance à la définition d’un plan analytique pour l’élaboration du compte d’emploi des ressources (et plus largement pour toutes les informations rendues nécessaires par le règlement comptable ANC 2018-06), et également la construction de tableaux de bord pour la mesure de l’activité.

Au-delà des missions classiques de présentation des comptes annuels, l’expert-comptable peut accompagner son client dans cette démarche.  Cette mission entrera dans le cadre des procédures convenues définie par le CSOEC. Elle pourra être définies comme suit :

« La mission que vous envisagez de nous confier sera effectuée dans le respect des dispositions de la norme professionnelle du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables applicable à la mission d’examen d’informations sur la base de procédures convenues et des textes légaux et réglementaires applicables aux professionnels de l’expertise comptable que nous sommes tenus de respecter. »

Le descriptif de la mission peut reprendre le texte suivant :

« Nature et étendue des procédures de contrôle à mettre en œuvre les procédures de contrôle que nous mettrons en œuvre ont été définies d’un commun accord ; elles ont pour objectif de vous aider à apprécier la conformité avec tout ou partie du référentiel X, des pratiques de l’entité en matière de gouvernance, d’élaboration et de publication des états financiers, d’évaluation et de contrôle des risques, de suivi des performances et de l’efficacité de l’action.

Pour ce faire, nous prendrons connaissance des procédures mises en place dans l’entité, nous vérifierons le cas échéant par sondage leur correcte application, nous nous assurerons de la conformité des documents produits avec le référentiel X, de leur cohérence, de leur concordance, le cas échéant, avec les éléments comptables et les données sous-tendant la comptabilité. »

L’intérêt de l’accompagnement vers la labellisation de l’entité dans l’exercice de la mission de l’expert-comptable est le cadre dans lequel elle s’inscrit et qui lui permet d’avoir une assurance forte sur la méthodologie retenue par l’organisme. 

En effet, compte tenu des modifications apportées au plan comptable des associations et fondations (ANC 2018-06 évoqué ci-dessus), l’expert-comptable doit déployer des contrôles supplémentaires liés notamment à la gestion des libéralités (legs et donation), et à la qualité de l’information financière. 

Notamment le CER qui ne retrace plus l’ensemble des actions de l’entité, mais également celles relevant uniquement du financement par la générosité du public. Il convient donc de valider l’ensemble du processus de gestion de la générosité du public et de l’affectation de ses ressources en s’assurant du respect de la volonté du donateur.

Nous mesurons bien ainsi le rôle majeur de l’expert-comptable dans l’accompagnement des entités souhaitant « professionnaliser » leur organisation. Par sa connaissance pluridisciplinaire, il pourra améliorer et sécuriser les process de l’association ou de la fondation. 

Photo de Thierry Legrand

Auteur : Thierry Legrand
Expert-comptable associé, Exponens, membre du Comité secteur non marchand du CSOEC

Article paru dans la Revue Française de Comptabilité d’octobre 2021


[16/11] Colloque de France Générosités

Le colloque France générosités est le rendez-vous annuel du secteur de la générosité.

Cette année, France Générosités vous propose un colloque sur le thème :

«Présidentielles 2022 : quels enjeux pour la générosité ?»

Mardi 16 Novembre 2021

De 8h30 à 13h

En présentiel


2 Logos : de la Fonda et de IDEAS

L’Institut IDEAS, partenaire associé de La Fonda

L’Institut IDEAS manifeste son adhésion aux valeurs et convictions portées par la FONDA en renouvelant son statut de « partenaire associé ».  Nous formalisons ainsi un engagement commun pour éclairer et accompagner les mutations du secteur associatif.

Qui est la Fonda ? 

La Fonda, association reconnue d’utilité publique, est un laboratoire d’idées au service du monde associatif.

Par ses travaux, la Fonda fournit des éclairages et des outils pour comprendre les phénomènes à l’œuvre dans la société, explorer leurs effets sur l’action associative et nourrir les décisions stratégiques des responsables associatifs et de leurs partenaires.

Depuis sa création en 1981, la Fonda valorise la diversité et la vitalité du monde associatif : sa contribution à la création de valeur, à la vitalité démocratique et au lien social est essentielle.

La Fonda a également pour mission d’aider les acteurs associatifs à conserver et à développer leur capacité d’agir.

La conviction de la Fonda est que les associations – et plus largement, les collectifs et communautés d’action – peuvent occuper une place décisive dans la transition démocratique, écologique, économique et numérique que nous vivons.

Plus d’infos : www.fonda.asso.fr

Être partenaire associé de la Fonda : des apports réciproques

La Fonda ouvre ses espaces d’intelligence collective à diverses personnalités morales : associations et autres entreprises de l’ESS, collectivités, universités et centres de recherche… Ces dernières peuvent participer aux travaux de la Fonda, partager leurs idées et leurs expériences, contribuer à produire des analyses nouvelles et rigoureuses, et de la même manière s’ouvrir à nouveaux savoirs et compétences, sur des thèmes émergents ou controversés.

Le regard, le positionnement et la réflexion que les partenaires associés peuvent avoir vis-à-vis du monde associatif et de l’ESS est une source d’enseignements majeure pour la Fonda. De la même manière, la réflexion des partenaires associés peut être alimentée par les analyses et l’expertise de la Fonda en matière de prospective stratégique.

Depuis sa création, la Fonda est animée par la conviction que la vitalité associative est un des moteurs du renouveau démocratique et de l’innovation sociale et solidaire. Devenir partenaire associé, c’est également donner à la Fonda les moyens humains et financiers de mettre en mouvement les acteurs du changement, et promouvoir une société contributive et innovante.

#Partenaire-associé-de-la-Fonda


Résultats de l’enquête : « Covid-19 : 1 an après, où en sont les associations un an après ?

Le Mouvement associatif, en partenariat avec le RNMA et Recherches & Solidarités, publie les résultats du troisième volet de l’enquête concernant les impacts de la crise sanitaire sur les associations réalisée entre le 30 mars et le 30 avril 2021.

Cette enquête a été construite avec l’appui des membres du Mouvement associatif et du RNMA, en lien avec direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) du Ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports, et en partenariat avec Hexopée et France Générosités.

Au total, 10 000 associations ont témoigné de leur situation, des impacts de la crise sur leur organisation, le bénévolat, le déroulement des activités, leurs préoccupations immédiates et leurs besoins.

A cette occasion, un webinaire de présentation des résultats et des initiatives prises par les associations pour s’adapter à un contexte changeant et incertain depuis plus d’un an a été organisé le mardi 8 juin.

Retrouvez dès à présent :

– les résultats détaillés de l’enquête
– l’infographie avec les chiffres clés
– la présentation diffusée hier
– les résultats par région
– le replay du webinaire de présentation


[Publication] : «Baromètre de la générosité 2020»

Logo du baromètre de la générosité 2020

France Générosités vient de publier « Le Baromètre de la générosité 2020″.

Il révèle une augmentation exceptionnelle des dons en 2020 de +13,7% par rapport à 2019 dans un contexte de crise Covid-19.

Découvrez les chiffres clés, infographies et analyses.

Consulter l'article

Au sommaire

Quels sont les grands chiffres clés de la générosité en 2020 ?

Quand les Français ont-ils fait des dons en 2020 ?

Combien les Français donnent selon le Baromètre de la générosité 2020 ?

Quel est le montant moyen des dons par canal de collecte ?

Quels sont les enseignements à retenir ?