"Les bonnes pratiques pour une collecte de fonds éthique" de Catherine Sudres

jurisasso Catherine Sudres

Découvrez l’article de Catherine Sudres, Administratrice de l’Institut IDEAS, pour le dossier “Collecte de Fonds” de JurisAssociations n°720.

"Les bonnes pratiques pour une collecte de fonds éthique"

Dans un contexte global de raréfaction des ressources financières qui pousse les organismes à but non lucratif à l’hybridation de leur modèle socio-économique, l’éthique et la déontologie des pratiques constituent le cadre indispensable pour soutenir et développer la collecte de fonds. Le guide IDEAS propose des pratiques organisationnelles concrètes pour le construire et en assurer la cohérence.

La mise en œuvre d’une collecte de fonds éthique passe par des réflexions et des actions tant au niveau de la gouvernance que de la gestion, du pilotage et de l’évaluation. Les pratiques de référence promues par l’Institut IDEAS dans le cadre de son guide des bonnes pratiques sont destinées à renforcer la qualité et la capacité d’action des organismes sans but lucratif (OSBL), au service de l’intérêt général. Pour la plupart des professionnels du fundraising, une collecte éthique repose sur les principes fondamentaux suivants :

  • l’intégrité, notamment vis-à-vis des valeurs de l’association, mais aussi vis-à-vis de la déontologie du secteur et du métier ;
  • le respect du donateur et de la dignité des bénéficiaires ;
  • la transparence dans l’information sur les dons et sur l’usage qui en est fait ;
  • la responsabilité sociétale quant aux pratiques tant sous l’angle humain, social qu’écologique.

Le socle de l’intégrité

La structuration d’un projet associatif clair et cohérent susceptible de communiquer à tout un chacun les éléments identitaires et les valeurs de l’organisme sont les garants de l’intégrité d’une organisation. On y trouvera :

  • la raison d’être, les objectifs et moyens mis en œuvre ;
  • les valeurs que partagent les adhérents autour du projet (pourquoi ? au nom de quoi ? au nom de qui ?) ;
  • la nature des relations avec les parties prenantes (partenaires, institutionnels, mécènes, bénévoles, etc.), et notamment la place des personnes concernées par la mission de l’organisme.

Une charte éthique et une charte de déontologie, véritables piliers de l’organisation, permettent de respecter et de faire respecter cette intégrité. Ces textes fondamentaux sont bâtis en cohérence avec le projet associatif et les statuts de l’entité. La charte éthique énonce ainsi la vision, la mission et les valeurs, explicite les modes de relation et les engagements réciproques entre l’entité et ses parties prenantes, dont certains concernent directement le fundraising. Elle est une véritable boussole pour les fundraisers, et pour toute personne en charge des relations avec les financeurs, pour circonscrire, notamment, le risque de conflit d’intérêts.

L’indispensable respect des donateurs

Quel que soit le secteur d’activité, la charte de déontologie énonce les règles et comportements à observer au sein d’une organisation ou d’une profession. Dans le cas de la recherche de fonds, elle repose sur le principe fondamental du « respect des donateurs, des financeurs et des partenaires ». En voici les grandes lignes.
La recherche de financement et de la collecte doit suivre une déontologie : il s’agit de définir les principes, codes et techniques à respecter, comme le fait de veiller au respect de la protection des données à caractères personnel des donateurs, de respecter la volonté des donateurs et de traiter et suivre les réclamations des donateurs. Dans la pratique, cela induit les comportements suivants :

  • bien s’identifier dans les messages d’appel à don afin de ne pas tromper le donateur ;
  • s’assurer de la cohérence des messages avec les valeurs et les finalités de l’association ;
  • donner une image fidèle de la réalité de la cause et de l’action de l’association ;
  • ne pas abuser de la crédulité ou de la fragilité du donateur/testateur, respecter sa volonté ;
  • pour le legs, respecter la dignité de la personne et de ses volontés;
  • formuler des appels à don précis et sans ambiguïté (sur la destination des dons) ;
  • garantir la confidentialité des données ;
  • faire un retour d’information régulier, clair et accessible sur l’utilisation des dons.

La déontologie s’applique aussi aux relations de partenariat : en mécénat d’entreprise, la co-construction de la convention de mécénat/partenariat doit permettre que les engagements pris soient respectés. Dans le cadre d’un partenariat, il s’agit de définir avec le partenaire les modalités qui peuvent porter sur la construction d’un projet et sur son évaluation. Pour ce faire, il est nécessaire d’identifier les données vérifiables et représentatives pour illustrer les résultats et/ou les conséquences des actions (issus d’une évaluation régulière des résultats quantitatifs et qualitatifs).

La transparence, un gage de confiance

Principale garante de la confiance des donateurs et mécènes, la transparence exige de l’organisation un certain nombre de démarches et mesures. Pour développer une communication favorisant la transparence, l’organisation doit être en mesure de rendre accessibles facilement :

  • le projet associatif, la charte éthique, la stratégie ;
  • les documents de référence (statuts, rapport et comptes annuels) ;
  • et toute information propre à garantir l’honnêteté des dirigeants et la probité de l’organisation.

De même que l’OSBL devra communiquer sur l’origine et la destination des dons, la mise à disposition d’une information financière de qualité, lisible, accessible et largement diffusée, doit permettre à toutes les parties prenantes de s’assurer de la bonne gestion de l’organisation. Cela passe par exemple par :

  • une comptabilité générale régulière sincère et contribuant à donner une image fidèle de l’organisme ;
  • des comptes annuels certifiés par un commissaire aux comptes et approuvés par l’organe habilité ;
  • une présentation et un contenu des documents adaptés au type de public avec pour objectif d’en faciliter la compréhension

Pour un fundraising responsable

En synthèse, voici les principaux garants d’une collecte de fonds éthique :

  • la formalisation des principes fondamentaux (charte éthique, déontologie, projet associatif, etc.) sur lesquels s’appuient les collaborateurs de l’entité ;
  • le partage de ces fondamentaux avec l’ensemble des acteurs de l’organisation et notamment les fundraisers ;
  • une organisation qui assure et qui s’assure de l’alignement entre les principes dont elle s’est dotée et la mise en œuvre de ses activités, et notamment la collecte de fonds ;
  • des pratiques éthiques dans l’exercice du métier de la recherche de fonds (sensibilisation des collaborateurs, recours à des professionnels respectant les mêmes principes éthiques) ;
  • un système de suivi et d’évaluation des campagnes et dispositifs.

Conduire une collecte de fonds éthique est un impératif pour permettre aux organismes d’intérêt général de mener durablement à bien leurs missions. En adoptant des pratiques transparentes, responsables et respectueuses, ils renforcent la confiance des donateurs et de leurs parties prenantes et maximisent ainsi leur impact social.

Catherine Sudres,
Fondatrice de Causes & Co,
Administratrice de l’Institut IDEAS.

Couverture Jurisassociations

Article paru dans le dossier “Collecte de Fonds – L’éthique, c’est chic!” du JurisAssociations n°720 de juin 2025.

Plus d'informations sur Juris Associations

Rapport annuel 2024

Découvrez le Rapport Annuel 2024 de l’Institut IDEAS

2024 : une année de consolidation… pour de futurs développements !

Découvrez comment nos initiatives, nos partenariats et nos actions ont contribué à notre mission : fournir aux acteurs de l’intérêt général les outils et les connaissances nécessaires pour accroître leur capacité d’action.

Que retenir de cette année ?

La consolidation de nos actifs clés

Des ressources bénévoles fortes de 179 conseillers, dont 100 adhérents à l’institut, représentés par trois administrateurs élus par leur collège.

Un comité expert renouvelé et renforcé par la création d’une vice-présidence pour poursuivre les travaux de capitalisation et de production des bonnes pratiques de gouvernance, gestion, pilotage et évaluation.

Une équipe salariée étoffée en nombre et en diversité de profils pour renforcer les capacités de pilotage du dispositif d’éducation.

Une gouvernance dynamique par l’arrivée de trois administrateurs qualifiés en responsabilité sociétale, recherche académique, et conduite du changement.

Un engouement pour nos solutions d’apprentissage en libre accès : plus de 10 600 téléchargements pour le Guide IDEAS des Bonnes Pratiques, 1750 Autodiags et 1500 visionnages de la série web “Témoins engagés”.

Un dispositif de recherche-action qui s’appuie sur des missions toujours plus nombreuses et diversifiées d’accompagnement vers le label IDEAS et d’amélioration continue des OBNL lauréats.

Une stratégie partenariale active pour des synergies au service de l’ensemble des acteurs de l’intérêt général qui s’incarne par des participations à de grands événements de nos fondateurs, des prises de parole autour des 10 ans de la Loi ESS et des interventions pour diffuser les pratiques de référence avec nos partenaires sur tous les territoires.

La poursuite la contribution de l’Institut IDEAS à la connaissance du fait associatif grâce au programme de recherche participative, soutenu par l’Institut Français du Monde associatif, qui sera restitué en 2025, et par notre participation aux travaux collectifs avec nos partenaires.

La préparation du déploiement de projets

A partir de 2025, de nouvelles offres pour diffuser toujours plus largement les bonnes pratiques IDEAS sous des formats pédagogiques variés.

Notre ambition :  soutenir, toujours mieux, et toujours plus, l’ensemble des acteurs de l’intérêt général !

Marie-Bernard Delom,
Présidente de l’Institut IDEAS.


[Replay] Webinaire : "Le fait religieux en entreprise" organisé par l'IDAF

Retrouvez le replay du webinaire "Le fait religieux en entreprise", organisé par l'IDAF. A cette occasion, Suzanne Chami, Déléguée générale de l'Institut IDEAS, a rappelé l'importance de s'appuyer sur des fondamentaux associatifs formalisés et partagés, tels que la charte éthique, dans une démarche concertée et préventive.

Au programme

  • Les aspects juridiques liés à l’expression du fait religieux en entreprise.
  • Les principaux enseignements de l’Observatoire du fait religieux en entreprise.
  • Une méthodologie proposée par l’Institut IDEAS pour accompagner les organisations sur ces sujets sensibles.

Animation

  • Guillaume de Marnhac, Personnalité qualifiée – IDAF

Intervenantes

  • Laurence Pechenet-Guettaf, Avocate associée – Cabinet FIDAL
  • Lucy de Noblet, Directrice générale – INAGORA
  • Suzanne Chami, Déléguée générale – Institut IDEAS

Logo IDAF

L’IDAF, en bref : 

L’Institut des Dirigeants d’Associations et Fondations (IDAF) réunit les dirigeants élus et salariés d’organismes sans but lucratif qui veulent étendre, actualiser, mutualiser leurs connaissances, améliorer leur pratique et contribuer à promouvoir l’engagement associatif. Il a pour mission de professionnaliser les dirigeants d’associations et fondations et de favoriser le développement de leur structure au bénéfice de leur impact.


IDEAS Lab avec FIDAL

[26/06] Atelier IDEAS Lab : "Comment bien déléguer sans compromettre sa responsabilité ?" avec FIDAL

IDEAS Lab

Atelier IDEAS Lab en présentiel

en partenariat avec le cabinet d'avocats FIDAL

"Comment bien déléguer sans compromettre sa responsabilité ?"

Jeudi 26 juin 2025

de 9h30 à 12h

- Accueil café à 9h -

4-6, Avenue d’Alsace - Tour Prisma
92400 Courbevoie

Metro 1 : Esplanade de La défense

Je m'inscris

Inscription obligatoire / Réservé aux organismes à but non lucratif
Gratuit pour les organismes accompagnés par l’Institut IDEAS

Dans les organismes à but non lucratif, la délégation de pouvoirs est indispensable pour assurer un fonctionnement efficace. Mais déléguer ne signifie pas se décharger : la responsabilité du dirigeant reste engagée. C’est pourquoi le Guide IDEAS (Bonne Pratique n°35) insiste sur la nécessité de formaliser les délégations et d’en assurer le suivi.

Cet atelier est organisé par l’Institut IDEAS, en partenariat avec les avocats du cabinet Fidal pour vous aider à sécuriser vos pratiques.

Objectifs

  • Comprendre comment sécuriser la rédaction et le suivi des délégations
  • Partager vos expériences et bonnes pratiques avec les avocats et d’autres organismes à but non lucratif 

Au programme

  • Délégation de pouvoirs, délégation de signature : est-ce la même chose ?
  • Qui peut déléguer quoi et comment dans les organismes à but non lucratif ?
  • Comment bien rédiger des délégations ?
  • Quand et pourquoi faut-il réviser les délégations ?
  • Que faire pour faciliter la signature et le suivi des délégations ?

Intervenants

Franck Jallas

Franck Jallas,

Avocat directeur associé Fidal Paris Barreau des Hauts de Seine
et Membre du Conseil de l’Ordre

Pascal Herbaux,

Avocat,
Pôle Droit des associations & de l’économie sociale et solidaire
Barreau des Hauts-de-Seine

Les ateliers IDEAS Lab, en bref :

Ces ateliers de formation permettent d’approfondir des thèmes majeurs du Guide des Bonnes Pratiques mais aussi de traiter des thèmes d’actualité. Les ateliers IDEAS Lab sont gratuits pour les organismes accompagnés par l’Institut IDEAS, tant en pré-label qu’en post-label. Selon les IDEAS Labs, quelques places sont ouvertes à d’autres organismes qui souhaiteraient se former ou nous rencontrer par ce biais. Une participation financière leur sera demandée.

Comment être informé des prochains IDEAS Lab ? 

Abonnez-vous à la Newsletter mensuelle de l’Institut IDEAS pour être informé de notre actualité et de celle du secteur.


Réflexion stratégique et ancrage terrain : l’Institut IDEAS aux Rencontres RIUESS 2025

Les Rencontres du RIUESS (Réseau Inter-Universitaire de l’Economie Sociale et Solidaire)

L’Institut IDEAS a participé aux Rencontres du Réseau Interuniversitaire de l’Économie Sociale et Solidaire (RIUESS) 2025 pour présenter son programme de recherche participative mené avec trois chercheurs depuis 2022.

Croisant théorie académique et observations de terrain, la communication portait sur les modèles socio-économiques des associations, à la lumière de leurs pratiques stratégiques.

Retour sur une intervention qui a suscité un fort intérêt des participants au RIUESS.

Un enjeu stratégique majeur pour les associations : les modèles socio-économiques (MSE)

La notion de modèle socio-économique (MSE) a émergé dans le monde associatif depuis quelques années et fait l’objet d’une attention croissante. Au-delà de la question du financement et de la diversification des ressources, toutes les associations sont invitées à s’interroger et à construire leur MSE dans l’objectif de mieux structurer leur réflexion stratégique et de renforcer leur équilibre économique de long terme, face à des évolutions fortes de leur environnement. S’est ainsi développée une production substantielle sous la forme de cadres d’analyse, de référentiels, de parcours de formation et d’accompagnement à destination des associations. Il apparaît toutefois que, malgré l’existence de ces outils, le degré de réflexion sur le MSE est relativement faible dans nombre d’associations.

Un éclairage académique sur les mutations des MSE

Par ailleurs, une littérature académique récente s’est efforcée de saisir la réalité et les mutations des MSE. Plusieurs travaux offrent ainsi une relecture de la socio-économie et de l’histoire récente du monde associatif à l’aune des MSE. Ils font état de l’impact fondamental de la mutation des financements publics sur l’évolution des MSE (Duverger, 2021) puisque la notion même de MSE serait issue du “desserrement de l’Etat-Providence” (Renault-Tinacci, 2021) au profit de “l’entrepreneuriat social […] promu comme susceptible de favoriser les innovations dans le champ social tout en limitant l’implication financière de l’État” (Bucolo et al., 2019). Dor (2020) propose quant à elle une étude comparative des MSE du tiers-secteur au niveau européen alors que des auteurs insistent sur les particularités sectorielles des MSE telles que l’éducation populaire (Besse et Porte, 2021) ou la culture (Petrella et al., 2021). Pour ancrés qu’ils sont dans les grandes tendances structurantes du monde associatif, ces travaux demeurent génériques et peu opératoires pour les acteurs associatifs.

Deux questions centrales pour comprendre la réalité du terrain

  • Quel est l’état de la réflexion stratégique des associations et comment abordent-elles la question des modèles socio-économiques ?
  • Selon quels processus et quelles modalités les associations déploient-elles cette réflexion et cette construction stratégique ?

Une recherche participative menée avec l’Institut IDEAS

La communication aux RIUESS présente les résultats préliminaires d’un projet de recherche en cours financé par l’Institut Français du Monde Associatif. De nature participative, celui-ci est mené conjointement par une équipe de trois chercheurs et l’Institut IDEAS.
Le design de la recherche est qualitatif. L’approche se veut exploratoire et compréhensive : elle consiste à identifier le contenu des réflexions et des décisions des acteurs associatifs à partir de leur situation réelle, à l’aide d’un questionnement large et sans se limiter à un cadre conceptuel trop contraignant. Des études de cas approfondies (au nombre de 8) sont menées auprès d’associations identifiées au sein des associations accompagnées par l’Institut IDEAS. La collecte de données consiste en une série d’entretiens réalisés auprès des salariés et membres des instances de gouvernance, de bénévoles, de salariés. Des données secondaires (archives, documents internes) ont également été collectées. En complément, un questionnaire a été administré auprès de toutes les organismes accompagnés par l’Institut IDEAS ; il aborde notamment la gouvernance, l’élaboration de la stratégie, et la connaissance des notions et outils relatifs au MSE.

Premiers résultats : une approche globale et collective du MSE

Deux dimensions importantes renvoyant aux spécificités associatives nous semblent insuffisamment explorées et font l’objet des résultats préliminaires de ce projet de recherche. D’une part, le modèle socio-économique a vocation à reposer sur une approche systémique, mettant l’accent sur l’articulation entre les différentes composantes d’une organisation (mission, activités, partenariats, équilibre financier). Les associations se distinguent par le fait que les ressources – notamment les aspects financiers – ne sont qu’au service de sa mission. Les cas étudiés soulignent alors l’importance d’aborder les MSE associatifs de façon globale, en articulant les ressources avec les missions et les différents types d’actions menées.
D’autre part, il convient de porter une attention particulière à la façon dont les MSE sont construits et mis en pratique. En effet, à l’opposé d’une perspective fonctionnaliste et rationaliste de la stratégie, l’élaboration du MSE des associations pose la question de sa dimension distribuée, collective et délibérative dans le cadre de la gouvernance des associations concernées. Ces deux éléments permettent, selon nous, d’apprécier le niveau de “maturité” d’une association en termes de MSE, sans se restreindre au seul contenu de la réflexion mais en y associant étroitement la façon dont il a été construit et dont il est approprié par l’ensemble des acteurs.

Les chercheurs impliqués dans le programme de recherche

Pauline BOISSELIER
Maître de conférences en sciences de gestion
Laboratoire LARGEPA
Université Paris Panthéon-Assas

Julien KLESZCZOWSKI
Maître de conférences en sciences de gestion
Laboratoire LUMEN
IAE Lille – Université de Lille

Adrien LAURENT
Maître de conférences en sciences de gestion
Laboratoire DRM (UMR CNRS 7088) – Equipe MOST
Université Paris Dauphine – PSL

Suzanne CHAMI
Déléguée générale
de l’Institut IDEAS

Programme de recherche soutenu par
l’Institut français du Monde associatif.

#Programme-Recherche-MSE


[du 24 au 26/06] 24ème Séminaire francophone de la collecte de fonds de l'AFF

L’AFF (Association Française des Fundraisers) organise son 24ème Séminaire francophone de la collecte de fonds qui aura lieu les 24, 25 et 26 Juin 2025 au FIAP Jean Monnet à Paris.

Rendez-vous incontournable des Fundraisers, l’Institut IDEAS est heureux d’être l’un des partenaires institutionnels de cet évènement.

24ème Séminaire francophone de la collecte de fonds

 

Du mardi 24 au jeudi 26 juin 2025

 

Au FIAP Jean Monnet

30 rue Cabanis - 75014 PARIS

A noter : un tarif préférentiel est accordé aux organismes accompagnés par l’Institut IDEAS,
dans la limite de 10 places.
Offre réservée à une seule personne par organisme.

Séminaire francophone de la collecte de fonds de l'AFF

L’édition 2025 du séminaire francophone de la collecte de fonds mettra à l’honneur l’audace et l’innovation avec un fil rouge ambitieux : « Bouger les lignes ». Face aux transformations profondes de notre société, il est essentiel d’anticiper les évolutions, de renforcer la confiance des donateurs et d’adopter des stratégies toujours plus performantes. Intelligence artificielle, nouveaux modèles économiques, hybridation des ressources, évolution des canaux de collecte, attentes croissantes des entreprises mécènes, philanthropie inclusive : autant de défis à explorer ensemble pour faire émerger des solutions innovantes.

Quelques chiffres

  • 90 sessions enrichies et renouvelées
  • 130 intervenants experts et praticiens du fundraising
  • Plus de 700 professionnels de la collecte de fonds attendus

L’AFF en bref :

L’Association Française des Fundraisers est l’association des professionnels de la collecte de fonds et du mécénat. Elle a pour but de former et d’informer les fundraisers tout en leur permettant d’accéder à un réseau de professionnels impliqués. Le métier de fundraiser est en plein développement : l’AFF accompagne ces évolutions en faisant la promotion des bonnes pratiques, dans le respect d’une déontologie qui lui tient à cœur et se concrétise à travers un code de déontologie que signent tous les adhérents de l’AFF.


[Interview] Emission sur la philanthropie - Isabelle Gougenheim sur RCJ

Isabelle Gougenheim, Présidente de l’Institut IDEAS pendant 10 ans, a eu le plaisir d’être l’invitée de l’émission Philanthropie FJF sur RCJ, animée par Véronique Helft.

L’occasion de présenter la mission de l’Institut IDEAS au service du développement de la philanthropie, ainsi que les différentes solutions : l’Autodiag, le label IDEAS et son accompagnement personnalisé, le Guide IDEAS, qui contribuent tous à renforcer la capacité d’action des acteurs de l’intérêt général.

Ecouter

Prix les Waldeck

L’Institut IDEAS aux WALDECK 2025, Prix du Mouvement associatif

Prix les Waldeck

La journée de clôture de la 3ᵉ édition des WALDECK s’est tenue le 19 mai 2025, rassemblant près d’une centaine d’acteurs associatifs venus découvrir et célébrer des initiatives exemplaires portées par des associations engagées sur le terrain.

Prix organisé par le Mouvement Associatif, les WALDECK récompensent chaque année des démarches innovantes autour de cinq grands enjeux : l’emploi, l’engagement, les coopérations plurielles, les pratiques numériques et la transformation écologique.

En tant que membre du jury, l’Institut IDEAS a eu le plaisir de contribuer à la sélection de ces projets inspirants. Lors de l’événement, nous avons également pris part au speed meeting partenaires, un temps d’échanges fort dédié aux structures souhaitant soutenir et accompagner des actions associatives.

Prix du Mouvement Associatif
Prix du Mouvement associatif

Découvrez les 25 pratiques inspirantes sur le site du Mouvement associatif

Pour en savoir plus

Webinaire de l'IDAF

[04/06] Webinaire de l'IDAF : "Le fait religieux en entreprise"

L’IDAF organise un webinaire consacré à l’analyse juridique, à l’observation et à l’accompagnement méthodologique du fait religieux dans le monde professionnel.

Lors de ce rendez-vous, Suzanne Chami, Déléguée générale de l'Institut IDEAS, aura le plaisir d'intervenir sur la mise en œuvre d’une charte éthique au sein de sa structure professionnelle, dans une démarche concertée et préventive.

Logo IDAF

Webinaire

"Le fait religieux en entreprise"

Mercredi 4 juin 2025
de 9h à 10h30

Je m'inscris

20 places réservées
aux organismes accompagnés par l’Institut IDEAS

Au programme

  • Les aspects juridiques liés à l’expression du fait religieux en entreprise.
  • Les principaux enseignements de l’Observatoire du fait religieux en entreprise.
  • Une méthodologie proposée par l’Institut IDEAS pour accompagner les organisations sur ces sujets sensibles.

Animation

  • Guillaume de Marnhac, Personnalité qualifiée – IDAF

Intervenantes

  • Laurence Pechenet-Guettaf, Avocate associée – Cabinet FIDAL
  • Lucy de Noblet, Directrice générale – INAGORA
  • Suzanne Chami, Déléguée générale – Institut IDEAS

L’IDAF, en bref : 

L’Institut des Dirigeants d’Associations et Fondations (IDAF) réunit les dirigeants élus et salariés d’organismes sans but lucratif qui veulent étendre, actualiser, mutualiser leurs connaissances, améliorer leur pratique et contribuer à promouvoir l’engagement associatif. Il a pour mission de professionnaliser les dirigeants d’associations et fondations et de favoriser le développement de leur structure au bénéfice de leur impact.


Nouveau membre du Comité Expert

Le Comité Expert IDEAS accueille un nouveau membre

Le Comité Expert de l’Institut IDEAS, chargé de concevoir et d’enrichir le Guide IDEAS des Bonnes Pratiques, a le plaisir d’annoncer la nomination d’un nouveau membre : Guillaume Plaisance.

Guillaume Plaisance

Guillaume Plaisance

Chercheur en gestion non lucrative et en gouvernance, Guillaume Plaisance est Maître de conférences et Vice-président de Recherches & Solidarités. Il consacre ses travaux aux organisations à but non lucratif, en s’intéressant particulièrement à la gouvernance, à la gestion culturelle, à l’éthique et aux dynamiques d’engagement. Ses recherches, publiées à l’échelle internationale, éclairent les transformations du secteur associatif face aux enjeux sociétaux contemporains.

“C’est parce que nous partageons des ambitions, mais aussi des points de vue trop rarement croisés sur l’avenir du monde associatif, que j’ai exprimé la volonté d’être disponible pour IDEAS et ses travaux. C’est également parce qu’IDEAS engage d’importantes dynamiques de collaboration avec la recherche que je suis tout particulièrement heureux de pouvoir participer aux réflexions du Comité Expert IDEAS.” témoigne Guillaume Plaisance.

Les membres du Comité Expert


Paul PRUD’HOMME, Commissaire aux comptes, Expert-Comptable, Président

Christine AUBRIET, Expert contrôle interne et gestion des risques, Vice-Présidente

Colas AMBLARD, Docteur en droit – Avocat associé

Marie-Line DAUDIN, Expert communication et RSE

Charles Benoît HEIDSIECK, Le Rameau

Rudy JARDOT, CNOEC

Jean-François LE PAGE, Expert RH

Elisabeth PASCAUD, France Bénévolat

Guillaume PLAISANCE, Maître de conférences en gestion non lucrative et gouvernance

Louis-Michel PAYEN, Conseil en stratégie, finances, management de la performance

Jean-Bernard SOULIE, Banquier privé

Djamel ZAHRI, CNCC

Apprentis d’Auteuil représentée par Jacques RETAILLEAU

Association SPARADRAP représentée par François CHEVALLIER-MAMES

Envoludia représentée par Emilien BREL

Fondation de France représentée par Léa TERRIER

Fondation Entreprendre représentée par Thibault de SAINT SIMON