Suite à l’assemblée générale du 17 juin 2024, l’Institut IDEAS a le plaisir d’accueillir deux nouveaux administrateurs : Pascal Glemain et Mikaël Lemarchand. Découvrez leurs parcours au travers d’une courte interview.
Pascal Glemain
Pourriez-vous vous présenter en quelques phrases ?
“Gestionnaire-Économiste de formation, diplômé des universités de Nantes et de Rennes (Rennes 2 et IGR-IAE), je suis enseignant-chercheur habilité à diriger des recherches (MCF-HDR) en gestion-management des organisations d’ESS et de la soutenabilité à l’Université Rennes 2. Université où j’ai co-créé le Master ESS parcours Financement et Gestion des Entreprises Sociales (FIGES) dont je suis le responsable.
Chercheur permanent à l’UMR6590-CNRS Espaces et Sociétés – ESO Rennes, et, chercheur associé au Céreq-Caen et au CEBRIG-ULB (Belgique), mes travaux et mes publications scientifiques portent à la fois sur les stratégies territoriales des organisations d’ESS, les modèles économiques et gestionnaires de coopérations, ainsi que sur les finances solidaires.
Impliqué dans le secteur de l’ESS à titre bénévole, je suis également membre du conseil scientifique international du CIRIEC, et, membre du Labo de l’ESS sur la question des modèle économiques, ainsi que du RIUESS et de l’Institut ISBL.“
Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre l’Institut IDEAS ?
“Le secteur de l’ESS parle beaucoup de coopération, sans toujours la vivre. Coopérer, c’est faire ensemble ! Or, il me paraît fondamental que des coopérations entre des acteurs de l’ESS – comme l’Institut IDEAS – et des Universités publiques travaillent ensemble afin de participer à une meilleure compréhension des défis et enjeux sociétaux auxquels les organisations d’ESS doivent et devront répondre dans une perspective de générations imbriquées. C’est aussi aider la société civile et les citoyen-n-es à les comprendre afin qu’ils soient encore mieux appréhender. C’est aussi le partenariat réflexif, depuis quelques années déjà, avec Gérard Lejeune sur la comptabilité des OESS qui m’a conduit vers l’Institut IDEAS.“
Mikaël Lemarchand
Pourriez-vous vous présenter en quelques phrases ?
” Je suis marié et père de deux garçons, de 19 et 17 ans, j’ai une passion pour la linguistique et les mots en général, et suis un amoureux de l’Italie. Professionnellement, j’ai eu la chance de passer près de 25 ans au sein du Groupe SNCF. J’y ai découvert le développement durable. Entre 2020 et 2024, j’étais en effet membre du Comité Exécutif du Groupe, en charge de la RSE (Responsabilité Sociale d’Entreprise), du projet d’entreprise et de la Fondation SNCF. Ces différentes responsabilités avaient été volontairement réunies dans un même périmètre en 2020 avec pour mission de mener une transformation profonde de l’entreprise, portée par la volonté de mettre la RSE au cœur de la stratégie. C’est cette expérience que j’ai décidée de mettre au service des dirigeants et de leurs organisations, au travers de la société AskWhyPartners que j’ai créée en mars dernier. Le principe est simple : créer les conditions systémiques et humainement justes qui permettent de faire émerger des dynamiques collectives. Avec des dynamiques collectives qui traversent une organisation, ce qui semblait impensable devient possible et la création de valeur, sous toutes ses formes, est exponentielle ! “
Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre l’Institut IDEAS ?
“J’ai la conviction que les défis sociaux, environnementaux et économiques qui nous font face ne pourront trouver des réponses durables que par l’accroissement de la capacité à agir au sein d’écosystèmes réunissant des acteurs de nature et de taille différentes.
Concrètement, cela signifie que les entreprises doivent apprendre à travailler et coopérer avec des acteurs du monde associatif, du monde académique, de la sphère publique et politique. Réciproquement, les acteurs du monde associatif devront poursuivre leurs efforts de professionnalisation, que j’ai pu constater avec joie au titre de mes fonctions au sein de la Fondation SNCF.
Quand Khadija Mouhaddab m’a parlé de l’Institut IDEAS et de sa raison d’être, qui place précisément la professionnalisation du monde associatif au cœur de son action, j’ai ressenti une grande résonance avec mes convictions et mes aspirations.“