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Cet article, rédigé pour le magazine « L’Ena hors les murs » n° 494, revient sur la montée en compétence et la professionnalisation du secteur de l’intérêt général.

La nomination de Gabriel Attal, comme Secrétaire d’État en charge de la vie associative, auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse Jean-Michel Blanquer, lui-même très attentif à ces sujets, a impulsé une nouvelle dynamique au dialogue avec le secteur associatif.

Il est en effet indispensable de reconnaître le travail très engagé et efficace de plus de 1,5 million de salariés et de 20 millions de bénévoles, essentiel pour la préservation du lien social dans de multiples champs de la solidarité, et bien souvent en complément de politiques publiques.

Ces chiffres très importants représentent près de 10 % de l’emploi privé, et un budget équivalent à 3,3% du PIB (rapport Viviane Tchernonog 2018).

 

Les évolutions auxquelles le monde associatif doit faire face sont considérables, sous la pression de l’environnement juridique et administratif, et de la multiplication des appels à projets. Les dirigeants, tout comme la gouvernance des associations, s’adaptent à ces changements avec une montée en compétence significative, et une professionnalisation accrue des équipes. Quelques acteurs ont contribué collectivement à la structuration du secteur associatif, et leurs sites internet constituent de précieux centres de ressources, librement accessibles.

Parmi les principaux pour assurer la professionnalisation des associations : le Mouvement Associatif, le Centre Français des fondations, France Générosités, Admical (le portail du mécénat), le Don en confiance, l’Institut IDEAS (accompagnement et structuration), AFF (fundraising), la Fonda (stratégie et prospective), Le Rameau (innovation sociale), l’IDAF, France Bénévolat… etc.

Peu visibles dans les medias, en dehors de leurs réseaux professionnels, ces acteurs ont acquis, développé et partagé une réelle expertise qui contribue à soutenir encore plus efficacement des populations en situation de fragilité (santé, scolarité, insertion, logement …).

À nous aussi de mieux les connaître et valoriser leur action, au service de l’intérêt général.

 

Par Isabelle Gougenheim, Présidente de I’Institut IDEAS

ENA – Promotion Solidarité

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